ThE MESSENGER - Franco-American School of New York

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Science
Ma rc h 2013
Just Scratching the Surface: Decoding the Nature of an Itch
By Léa Jabbour ’14
Why does everybody have an itch to scratch
Scientists have been asking themselves this very question
for centuries, to no avail. Scientists all over the
world have long debated whether a separate itch network
exists or whether itch-signals pass through other
existing nerves, such as those that transmit pain. In
fact, scientists know that itching and pain are somehow
related, because suppressing chronic pain often
leads to chronic itching. Both sensations are important
as they allow us to take note of unpleasant activity and
thus prevent tissue damage or irritation.
Pain is a widely understood mechanism that
scientists can treat on various levels. On the other
hand, when it comes to itching, researchers have long
been stuck in heavy fog. However, very recent studies
done at Johns Hopkins, Yale, and in several Chinese
universities have brought us a step closer to decoding
the mystery. The researchers participating in the project
studied mice and were able to identify itch-specific
nerves for the first time in history. Xinzhong Dong,
a neuroscience professor at Johns Hopkins, explained
that these sensory neurons serve to relay itchy sensations
from the top layers of the skin to the spinal cord.
Surprisingly enough, there are many genetic similarities
between mice and humans, so it is very probable that
humans have a similar itch-system to that of mice.
The fact that dedicated itch nerves exist reinforces
the theory that this horrible sensation is an evolutionary
advantage and therefore plays a more or less
important role in our survival. In this way, the recent
studies on itching are allowing scientists to better understand
its role.
To take the experiments further, Dr. Dong
and his colleagues genetically modified the mice’s itchspecific
nerve cells to bind to capsaicin, a chemical
that generates a hot chili pepper’s burning sensation.
When capsaicin was rubbed on the mice’s skin, instead
of feeling pain, they scratched themselves. The mice’s
«Les yeux sont les fenêtres de l’âme.»
Par Maddie King ’14
«L’univers pénètre en nous par les yeux, mais nous n’y comprenons rien tant
qu’il n’est pas descendu dans notre bouche. » -Paul Auster
Fenêtre de l’âme ou astre nébuleux, les yeux ont été, depuis toujours,
l’objet de la pensée d’innombrables poètes et rêveurs amoureux pour la simple
raison que, foncés ou clairs, aveugles ou voyants, ternes ou incandescents, ils sont
marqués par une beauté sibylline et intemporelle. Par le regard, on est capable de
communiquer d’une manière qui transcende émotionnellement la parole ou le
toucher.
Bien qu’au cours du temps nos yeux peuvent changer de taille, de couleur
et même d’intensité, la structure de l’iris ne change pas pour autant. Quel que
soit notre âge, les motifs de notre iris restent uniques au monde et immuables
au cours de notre vie. Et c’est à cause de ces particularités que, d’un point de vue
biométrique, l’iris est donc un outil morphologique idéal pour la reconnaissance
et l’identification d’individus.
Les fameux
portraits du
National
Geographic
sciencemag.org
brains therefore received the signal “Itch me!” instead
of “Ouch!” This proved that the neurons were transmitting
only the itching, not the pain.
As The New York Times explained in an article
in January, identifying itch-specific nerves
could help pharmaceutical companies suppress an
annoying side effect that accompanies the intake of
many drugs : itching. Today, many people in Africa
refuse to take a certain malaria drug because it induces
people to scratch. Experiments performed by
Dr. Dong’s team determined that a certain chemical
found in the drug, chloroquine, is responsible for
this irritating side effect.
With a little more research, scientists could potentially
suppress the itchiness induced by chloroquine
and even help people with skin diseases that cause a
chronic itch.
Scientists are still puzzled by the specific role
of itching and its place in evolution. Many hypothesize
that scratching removes irritants found in the skin
or that it is supposed to serve as a warning to avoid
irritants such as mosquitoes. Furthermore, there is a
certain psychological aspect to itching, called empathy.
This represents the urge to itch when one sees another
itching or even reads about itching. For example,
some people will have an itch to scratch many times
while reading this article.
Needless to say, we still have a lot to learn
about the nature of itching and its role in our lives.
However, for the first time in history, scientists have
made discoveries regarding itch-specific neurons and
are starting to put the pieces of the puzzle together.
D’ailleurs, les yeux sont devenus, à notre époque, une facette intégralement
importante à l’identité d’un individu, ou du moins bien plus que nous
aurions pu le penser auparavant. En 1994 est apparue une nouvelle technologie
biométrique: la reconnaissance de l’iris.
Apres plusieurs années d’authentification et de raffinement, cette procédure,
bien que critiquée lors de son invention, présente ses avantages: à partir de
données d’un œil déjà intégrées au système, un ordinateur équipé d’un matériel
spécifique est capable, en effectuant une série d’algorithmes complexes, de com-
bbc.co.uk
parer les deux iris, et de confirmer
s’ils sont bel et bien les
mêmes.
C’est cette technique
qui, en 2002, conclut définitivement
la recherche pour la
fameuse « jeune fille afghane ».
Prise en photo lorsqu’elle
n’avait que quatorze ans, la
fille afghane, maintenant reconnue
comme étant appelée
Shabat Gula, devint, en 1985,
l’emblème du magazine National Geographics, et le symbole de la souffrance des
afghans. Mais, bien que son visage fusse connue autour du monde, son identité
resta un mystère jusqu'à ce que les recherches de son photographe, Steve McCurry
qui, auparavant avait étés en vain, portèrent leurs fruits. Mais même après l’avoir
retrouvée, il restait encore pour McCurry et son équipe à prouver au monde que
la femme de trente et un ans qu’il avait photographiée dans un petit village en
Afghanistan était bel et bien la jeune fille qu’il avait immortalisée dix-sept ans
auparavant dans un camp de refugiés au Pakistan.
Pour cela, McCurry, de retour aux Etats Unis, analysa les deux photos, en
conclut que les motifs de l’iris de la fille était identique a celle de la femme (bien
qu’à première vue ils ne se ressemblent pas du tout).
Maintenant, la reconnaissance de l’iris en tant que technologie récemment
fiable, est surtout utilisée comme outil de sécurité. En effet, depuis 2011,
la demande pour des systèmes de sécurité basés sur cette nouvelle technologie
se fait de plus en plus grande. Il est infiniment plus commun de soumettre à
un scan de l’iris pour avoir accès à un bâtiment, de circuler dans un aéroport, et
même de déverrouiller un ordinateur en 2013 qu’il ne l’était il y a deux ans. En
ce qui concerne l’identification criminologique, la reconnaissance de l’iris commence
à présent à prendre le dessus. En effet, grâce à ses nombreux avantages,
l’iris présente une utilité bien plus pratique et plus fiable que les empreintes digitales,
qui, elles, requièrent la coopération du suspect, et peuvent, très rarement,
changer au cours du temps. Certains considèrent que la reconnaissance de l’iris est
même beaucoup plus précise que tout autre système d’identification biométrique
qui existe aujourd’hui, et soutiennent très fortement l’épanouissement de cette
nouvelle technologie dans le futur.