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48 MANITOBA LAW JOURNAL |VOLUME 35 NUMBER 1 communauté. Plus encore, la Loi sur les langues officielles devrait élargir le cadre de référence en établissant une discrétion ministérielle pour promouvoir l’usage de la langue minoritaire afin de revitaliser les communautés les plus vulnérables. La présence d’institutions religieuses, sociales, culturelles, d’enseignement, et autres, dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire, permet très souvent de mesurer avec justesse la vitalité de cette dernière, même lorsque les chiffres semblent indiquer autrement. Le législateur a bien compris ceci en 1988 en précisant que la spécificité de la communauté minoritaire devrait figurer parmi les critères servant à déterminer l’existence de la demande importante. Toutefois, ce critère facultatif est resté lettre morte, et ce, au détriment des communautés. Une révision du Règlement s’impose et celle-ci devrait rectifier cette lacune en transformant ce critère facultatif en principe directeur obligatoire. Par ailleurs, ne serait-il pas tout à fait logique que le gouvernement fédéral s’ajuste à la situation des provinces et territoires qui auraient donné un accès plus grand que celui que prévoit la législation fédérale en offrant un service aussi étendu, par exemple dans tous les bureaux fédéraux situés dans une région ontarienne désignée en vertu de la Loi sur les services en français 135 ou desservant l’une de ces régions Le sentiment d’appartenance, les origines ethniques et l’utilisation d’une langue officielle au foyer ou au travail sont des considérations qui n’ont pas leur place au sein d’un régime fédéral de communications et de prestations des services qui se veut véritablement inclusif et équitable. Celui-ci devrait plutôt s’appuyer sur la capacité du public canadien à communiquer dans les langues officielles ainsi que sur la spécificité des communautés de langue officielle. En sus, le développement et l’épanouissement de ces communautés devront être au cœur même de toute réforme éventuelle ; leur survie l’exige. 135 Voir l’annexe de la Loi sur les services en français, supra note 23.
Unsettled Estates: Manitoba’s Forgotten Statute and the Chupryk Case J O H N I R V I N E * I. INTRODUCTION T his short note is intended as the first of three interconnected pieces of varying lengths, two of which appear in this issue. They will cover significant and supposedly discrete areas of the law of real property, from the rules governing settled land and successive estates to those governing the partition and sale of concurrently shared interests; from the statutory rules conferring powers upon trustees to facilitate dealings with trust property, to the implications of Manitoba’s unique Perpetuities and Accumulations Act. Given the wide-ranging nature of this ramshackle enterprise, I hope the reader will understand why I have divided it into three parts; and forgive me, at the same time, for the measure of repetition which is inescapably required by such an exercise. It is quite permissible to regard at least the first two of these pieces as an analysis or critique of the Manitoba Court of Appeal’s well-known judgment in Chupryk v Haykowski, 1 decided in 1980 and nowadays featured, uncritically and apparently with equanimity, in leading Canadian texts on real property law. 2 In consequence, Chupryk is likely to have strong influence on the developing Canadian jurisprudence in various contexts and upon the thinking of law students. It is my conviction that the Court’s reasoning in Chupryk is profoundly defective, and in some degree based upon a false perception of the law, that has prompted me to offer these rather protracted reflections. In this first essay, I consider the Canadian law of “settled estates”, with particular reference to Manitoba. * 1 2 Professor, Faculty of Law, University of Manitoba. Member, Manitoba Law Reform Commission. (1980), 110 DLR (3d) 108, 3 Man R (2d) 216, [1980] 4 WWR 534; leave to appeal further to MBCA denied, (1980) 110 DLR (3d) 108n [Freedman CJM]; leave to appeal to SCC granted (1980) 33 NR 622 (SCC). See, for example, Albert H Oosterhoff and Wesley B Rayner, eds, Anger & Honsberger Law of Real Property, 2d ed (Aurora, Ont: Canada Law Book, 1985) p 701-702 or Derek Mendes da Costa, Richard J Balfour & Eileen E Gillese, Property Law – Cases, Text and Materials, 2d ed (Toronto, Ont: Emond Montgomery Publications, 1990), s 14:8 and 18:63-64.
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communauté. Plus encore, la Loi sur les langues <strong>of</strong>ficielles devrait élargir le cadre de<br />
référence en établissant une discrétion ministérielle pour promouvoir l’usage de la<br />
langue minoritaire afin de revitaliser les communautés les plus vulnérables.<br />
La présence d’institutions religieuses, sociales, culturelles, d’enseignement, et<br />
autres, dans les communautés de langue <strong>of</strong>ficielle en situation minoritaire, permet<br />
très souvent de mesurer avec justesse la vitalité de cette dernière, même lorsque les<br />
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ce critère facultatif est resté lettre morte, et ce, au détriment des communautés.<br />
Une révision du Règlement s’impose et celle-ci devrait rectifier cette lacune en<br />
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Par ailleurs, ne serait-il pas tout à fait logique que le gouvernement fédéral<br />
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grand que celui que prévoit la législation fédérale en <strong>of</strong>frant un service aussi<br />
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Le sentiment d’appartenance, les origines ethniques et l’utilisation d’une<br />
langue <strong>of</strong>ficielle au foyer ou au travail sont des considérations qui n’ont pas leur<br />
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qui se veut véritablement inclusif et équitable. Celui-ci devrait plutôt s’appuyer sur<br />
la capacité du public canadien à communiquer dans les langues <strong>of</strong>ficielles ainsi<br />
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