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REVUE DE PRESSE-PRESS REVIEW-BERHE\'OKA ÇAPÊ-RIVISTA STAMPA-DENTRO DE LA PRENSA-BASIN ÖZETi ~-~------~~ LA CORSE - LEPROVENÇAL- 21 OCTOBRE 1993 Le jury a fait un choix politique <strong>et</strong> judicieux en décernant son Grand Prix à Nizam<strong>et</strong>tin Ariç "L'Olivier d'or" au premier film kur<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'histoire du cinéma A près l'Espagne en 1982 <strong>et</strong> 1991, la Turquie (83), la Grèce (84), l'Algérie (88), la Syrie (89), le MarClc(90) <strong>et</strong> la Yougoslavie l'an <strong>de</strong>rnier, c'est un film kur<strong>de</strong> (le premier -du genre) à avoir remporté en.ce mois d'octobre 1993 "l'Olivier d'or" du IX' Festival du Film <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Cultures Méditerranéennes <strong>de</strong> Bastia. Le jury présidé par le cinéaste corse Pierre Moro- Giafferi a donc décerné son Grand Prix au film du réalisateur - scénariste - acteur Nizem<strong>et</strong>tin Ariç intitulé "Une chanson pour Beko" Courage <strong>et</strong> lucidité Comme nous le précisions dans notre édition d'hier, c<strong>et</strong>te œuvre évoque avec courage <strong>et</strong> lucidité le drame du peuple Kur<strong>de</strong> <strong>et</strong> ses conflits permanents <strong>et</strong> meurtiers avec l'armée <strong>et</strong> le gouvernement d'Ankara. C'est un film grave qui, à travers l'histoire d'un homme à la recherche <strong>de</strong> son frère disparu, parle <strong>de</strong> l'errance d'une nation sans frontières qui lutte pour sa reconnaissance officielle. n s'agit là d'un très beau témoignage qui, dans un style proche <strong>de</strong> celui du regr<strong>et</strong>té cinéaste Turc Yilmaz Guney, force le respect <strong>et</strong> l'admiration, Le jury a fait un choix engagé <strong>et</strong> politique, Dans le contexte international si troublé <strong>de</strong> notre époque, il est difficile <strong>de</strong> ne pas lui donner raison. "Olivier d'argent" <strong>et</strong> Prix d'Interprétation "L'Olivier d'argent" a été attribué à "Citoyen Masri" <strong>de</strong>' l'Egyptien Salah Abou Seif. Là encore, le choix du jury est assez politisé car ce film, réalisé par l'un <strong>de</strong>s plus prestigieux cinéastes du Caire, aujourd'hui âgé <strong>de</strong> 78 ans, est une fine analyse <strong>de</strong> la société égyptienne au début <strong>de</strong>s années 70 où la réforme agraire à débouché sur <strong>de</strong> nombreux problèmes socio-économiques. Magistralement interprété par Omar Sharif dans le rôle d'un puissant propriétaire terrien qui, sans scrupules, achète la vie d'un jeune homme en l'envoyant au front à la place <strong>de</strong> son propre fils, "Citoyen Masri" est une ÇEuvre importante qui mérite <strong>de</strong> figurer au Palmarès <strong>de</strong> ce Festival. Autre choix judicieux qui s'imposait vraiment: l'attribution du Prix d'Interprétation à la comédienne Dominique Blanc (déjà appréciée dans "Milou en mai" <strong>et</strong> "Indochine") dont la prestation tout en nuances est remarquable dans "Faut-il aimer Mathil<strong>de</strong>?" du Français Edwin Baily. La critique joue la carte <strong>de</strong> l'émotion Le jury <strong>de</strong> la presse, pour sa part, a récompensé par le Prix <strong>de</strong> la Critique un p<strong>et</strong>it chef-d'œuvre <strong>de</strong> pure émotion, "Jonas qui a vécu dans la baleine" <strong>de</strong> l'Italien Roberto Faenza. Composé <strong>de</strong> Dominique Landron <strong>et</strong> Jean Prun<strong>et</strong>a (R.C.F.M), <strong>de</strong> Jean-Pierre Girolami (Corse Matin) <strong>et</strong> <strong>de</strong> votre serviteur, ce jury a été touché par l'intensité émotionnelle <strong>de</strong> ce magnifique film qui raconte les atrocités <strong>de</strong> l'Holocauste <strong>et</strong> la déportation d'une famille juive dans un camp <strong>de</strong> concentration, à travers le regard d'un enfant aux yeux tristes, n serait intéressant que ce film soit distribué sur les écrans nationaux dans les plus brefs délais. "Jonas" mérite vraiment d'être découvert par un nombreux public. Un public bastiais aux maigres exigences 'Le Palmarès Les spectateurs bastiais qui, comme tous les ans, attribuent eux aussi un Prix, ont choisi "Belle époque" <strong>de</strong> l'Espagnol Fernando Trueba. Avouons une fois encore que, pour nous, c<strong>et</strong>te farce fut une réelle déception. En distinguant c<strong>et</strong>te comédie <strong>de</strong> troisième zone qui conte les aventures sentimentales d'un jeune déserteur amoureux <strong>de</strong>s quatre filles d'un vieil hildago dans l'Espagne <strong>de</strong>s années 30, le public bastiais a démontré qu'il avait vraiment peu d'exigence dans ses choix. Nous ne répèterons jamais assez que ceux qui ont trouvé drôle ce film ont le rire vraiment facile. n faut vraiment être triste par ailleurs pour jubiler en assistant aux pitreries loufoques d'un Michel Galabru cocu <strong>et</strong> fier <strong>de</strong> l'être dont on se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> encore ce qu'il est allé faire dans c<strong>et</strong>te galère ibérique. Jean-Baptiste 1993 CROCE - Olivier d'Or: "Une chanson pour Bel