Bulletin de liaison et d'information - Institut kurde de Paris

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REVUE DE PRESSE~PRESS REVIEW~BERHEVOKAÇAPÊ~RNISTA STAMPA~DENTRODE LA PRENSA~BASINÖZETÎ
Fordertmgen nach einer BeendigUng des Krieges vorerst mit Kinder- und Kulturprogranlinen. Aus
im Südostenals separatistische Propaganda einstuft,
lçann gegen elektronische aus dem Ausland wird indessen gemeldet, dass sich die Nachfrage
den kurdischen Städten des türläschen Südostens
gesendete Medien nicht angewandt werden. Med- nach Parabolantennen in den letzten Wochen verdoppelt
habe. '
TVunterliegtdemEh-illuss von in Europa exilier~
ten kurdischen Nationalisten. Die Abkürzung
Med steht rur das in Mesopotamienjn der Antike, Verurteilung von zwei Joumaiisten
wohnhafte Volk der Meder, als der~b Nachfahren Istanbul, 17. Mai. (dpa) Ein Gericht in Istanbul
'sich manche kurdis_~hen 1'lati~Q~s~xi p~e~t.!:~_~hten. hat am Mittwoch zwei Journalisten und einen
~Ein InstrUment der Nati()n~listen Verleger wegen separatistischer Propaganda zu
Haftstrafen zwischen 5 und 20 Monaten verurteilt.
Die beiden Journalisten Metin Gülbay und .
Der Privatsender könnte im Klima der poli ti-
,schen und sozialen ~Polarisierung inder Türkei
sich raschzu einem mächtigen Instrument der
kurdischen Nationalisten ~entwickeln. Während
einer Testsendling am 21. März, dem kurdischen
Nationaltag Newroz, erschienen Bilder von. türki~
schen Soldaten, die in die Stadt Cizre vorrückten
und dort Kinder und Frauen brutal zusammen-.
schlugen und verschleppten. Solche Bilder vermögen
auch ul1ter politisch uninteressierten Kurden
imWesten der Türkei ,~inen Aufruhr zu ver~
,ursachen. In den seit Montag regulären Sendungen
pegnügte sich der Satellitensender nun aber.
,Hidir Göktas und ihr Verleger HasanBasri Ciplak
hatten vor einem Jahr eine Reportage mit dem
Titel «Vom kaltenKrieg zum heissen Frieden -
Die neue Weltordnung und die Türkei» veröffentlicht.
Mit. dem Artikel kombiriiert warein Interview
mit dem inhaftierten Vorsitzenden 'der verbotenen'
kurdischen Demokratie-Partei, Hatip
Diele. Dieser war am 8. Dezember in Ankara zusammen
mit sieben anderen kurdischen Politikern
wegen Separatismuspropaganda zu 15 Jahren
Haft verurteilt worden.
Des « amis» français de l'Irak
organisent un colloque à Paris
Ce forum vise à relancer la coopération avec Bagdad
Munie de visas délivrés par le Quai d'Orsay, une délégation
de hauts fonctionnaires irakiens. parmi lesquels
un diplomate déclaré persona nongrata en 1990, tente
de sortir de son isolement. international le régime de
Saddam Hussein. Cedernier vient d'envoyer un chaleureux
télégramme de félicitations au président Chirac.
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IL FAUTVOUERà l'Irak une indéfectible
« amitié» pour organiser,
mercredi 17 mai - jour de la
passation de pouvoirs entre François
Mitterrand et Jacques
Chirac -, un colloque sur les
« perspectives de coopération avec
l'Irak». L'Association pour le dé-
,veloppement des relations arabofrançaises
(Adraf) n'a pas hésité à
le faire. Une délégation irakienne
de sept membres, conduite par
Salah el Moukhtar, président de
l'Organisation pour la paix, l'amitié
et la solidarité assistera à ce forum,
qui aura lieu à l'Assemblée
'Aqtlonale.
, Créée en 1991, l'Adraf est une
'association privée. Son président,
,Ahmed Chaker, qui a maille à partir
avec la justice française, il ses
entrées en Irak, où il pilote les
hommes d'affaires étrangers. Mais
sont annoncées, lors du colloque,
des « interventions» de deux dé-
:putés de la «majorité», Yves
,Bonnet' - ancien directeur, de la
:DST sous la gauche, député UDF-
'RPR de la Manche -, et Jacques
Féron - député CNI, app. RPR à
Paris, adjoint au maire. M. Bonnet
a été contacté dans le cadre des
'consultations visant à former im
nouveau gouvernement (Le
Mondedes14-15 mai). Deux sénateurs
- Serge, Mathieu et Jean-
Jacques Robert - devraient, eux
aussi, prendre la parole.
La délégation irakienne, dont
les membres sont de hauts fonctionnaires
des ministères de l'industrie,
de l'agriculture, de la santé,
du commerce et des affaires
étrangères, doit séjourner une semaine
à Paris, et y rencontrer des
représentants de sociétés frànçaises.
Oudaïel Tayi, ancien attaché
de presse à l'ambassade d'Irak
en France, aujourd'hui vice-président
de l'association Irak-France
et directeur de l'agence irakienne
de presse, fait partie du voyage. Il
n'y aurait rien à y redire, si,
comme d'autres diplomates irakiens,
M. el Tayi n'avait pas' été
déclaré persona non grata en
France, en septembre 1990 - après
l'invasion du Koweït - pour activités
d'espionnage et de renseignements,'
Aurait-il donc été «blanchi»
?
LA LEV~E DE L'EMBARGO
Cette délégation est munie de
visas délivrés par le Quai d'Orsay,
contrairement à ce qui s'était passé
en octobre 1994, lorsque le ministère
des affaires étrangères
avait été mis devant le fait accompli
de l'arrivée imminente
d'une délégation irakienne, à laquelle
le ministère de l'intérieur
s'était chargé d'accorder les autorisations
d'entrée (Le Monde du
31 octobre 1994).
Tout en demeurant extrêmement
prudents - la France, disentils,
quel que soit son président, est
liée par les résolutions du Conseil
de sécurité vis-à-vis de l'Irak -, les
« amis» de Bagdad, toutes tendances
politiques confondues, espèrent
que, sous la présidence de
M. Chirac, les choses bougeront.
Les Amitiés franco-irakiennes -
qui viennent d'élire un nouveau
président en la personne de l'ambassadeur
Marc Bonnefous, ancien
directeur d'Afrique du Nord
et du Moyen-Orient au Quai d'Orsay
et ancien conseiller diplomatique
du gouvernement de
M. Chirac - ont lancé un nouvel
appel pour la levée de l'embargo
contre l'Irak, qui a déjà recueilli
une cinquantairie de signatures
d'intellectuels.
Dans une lettre adressée au pré-
,sident élu, Saddam Hussein a appelé
de ses vœux une amélioration
des relations avec Paris, «Je
souhaite vous rappeler l'action
commune que nous avons menée il
y a vingt ans pour construire des relations
privilégiées entre l'Ira!c et la
France », écrit-il. Et d'ajouter:
«Après votre accession à 'la présidence
de la France, nous espérons
que les relations entre nos deux
pays reprendront leur cours, sur les
mêmes bases et avec la même vitalité,
dans l'intérêt mutuel et celui de
la paix, de la sécurité, du dévelop-
Pement et de la justice, dans notre
région et dans le monde. »
MounaNaïm
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