The Journal of the Siam Society Vol. XXIX, Part 1-2, 1936 - Khamkoo

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LES NOIIIS A .I£LE1\1EN1'S NU.IIiERAUX DES PRINCIPAUTES TAl 121
Siam ... '2° ed., p. 41. .1\!IENDEZ PINTO, dans I' edit. frany. de 1628,
p. 837, cite les "Ginct,phogaos . .. par dedans les montagnes de Lauhos"):
"ils se marquent tout le corps avec des fers chauds afin de
paroistre plus beaux et plus geuWs, faisans tout plein de figures
d'oyseaux, & autres animaux .sur leur chair; d'ou il semble a quelques
vns que ce sont les peuples, que Marc Paul V enitien diet habiter
en la Prouince du Cangigu: parce qu'ils ont les mesrnes cousturnes."
Les Annamites ont ete tatoues jusqu'a la fin du XIIIe siecle (H.
MASPERO, BEFEO, XVIII, 3, p. 10), mais les Chinois nous apprennent
que Jes Yuen et les Lu' se tatouaient des insignes, probablement
tribaux, sur le visage, particularite que note MARCO PoLO a propos
des habitants du Ca.ugigu (V. Tie•n ki, l.c., p. 152, 155; Nwn tchao
ye che, trad. SAINSON, p. 174; Itang Hsu, Les 'Prois gr(Jlndes Races de
la Prwince du Yu·nnan [These], Paris, Rodstein, 1932, p. 138-139).
P. 84, n. 4. Ajouter: Sir G. ScoTT et ses inforrnateurs n'etaient
pas parvenus a identifier le Mo'ng K'ong qui est la patrie des pre.:.
miers habitants ta'i de C'ieng Tung, d'apres les traditions du lieu. Il
s'agit de Mogaung, en shan Mo'ng Kong, et ceci est confirme par les
chroniques des Etats shans qui relatent la conquete de C'ieng Tung
par les farneux freres So' !Can p'a, roi de l\'1. Mau, et K'iin Sam long,
roi de Mogaung. Leurs hauts faits sont moins Iegendaires que l'on
croit generalement puisque c'est l'un de cos princes qui s'empara de
l'Assam en 1228 ou 9, fait incontestablement acquis. C'est a. Mang
Rai que les Annales de C'ieng Tting attribuent la conquete de cette
principaute, mais la date de 1230-1243 qu'elles donnent ne cadre pas
avec la chronologie de ce roi alm·s qu'elle concorde parfaitement avec
l'epoque ou les deux souverains sbans accomplirent leurs exploits.
P. 85, n. 1. Le P. G. F. DE MARINI: (Delle M·issionn·i ... nellctJ
Prouinaia del Gictppone .. , ed. de Rome, 1663, in-4°; p. 454) dit
aussi que le roi du Laos (Vieng C'an) a plus de cent femmes.
P. 85, n. 2. Ajouter: La plus ancienne explication de ce nom
semble etre celle du P. GA UBIL, S. J., dans son Memo·ire historig·ue sur
le Tong-King (in DE MoYRIAO DE MA.ILLA, Hist. ge-ner. de la Chine,
reimprime dans Lettres edifiantes et aurieuses, ed. du Pantheon
litteraire, IV, p. 602, et Rev. Indo-Chin., juil. 1911, p. 41). Oet
auteur, tirant argument de ce que le premier lieu ou se tint la Cour
du Siam "s'appelait Tchai pappe Mahanacon" (LA LOUBERE, Du
Royaurne de Siam, I, p. 25), ecrit que les rois du Siam etaient origi- .