The Journal of the Siam Society Vol. XXIX, Part 1-2, 1936 - Khamkoo

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JEAN H.tSJ'A UD [VOL. XXIX
mentaires proportionneeR au rang de clmcun. (l) Le seigneur, en
decernant une dignite, accorde done du meme coup nne dotation sur
]'usufruit de son domaine. LeA nobles qui ne sont pas investis de la
puissance seigneuriale beneficient des merne:-; fttveurs selon leur rang,
superieur a celui des notables. Il faut relllarquer que la noblesse tai
· n'est pas une caste car elle reste ouverte pa1· le bas et admet une
cln.sse de notables hereditttires qui se confond ntpidement ~wee elle,
notamment chez les Ta! noirR. Seule la noblesse de sang royal est
d'essence particuliere. Mais la liRte des titreB Hnccessifs portes
pendant la periode hiRtorique par les souverains, en particulier ceux du
Lan Sang, rnontre son identite avec celle des titreB de notubilite actuels
dans l'orclre croissant. ( 2 ) Ainsi, de nos jours, les pluH anciens titres
royaux P'6 luang, ICu:n, 'J''ao, se trouvent etre portes par les notables
du rang le plus has et parfois rneme de raee k'a.
On peut
done Cl'Oire que le roi, en prenant ou en reeevant un nouveau titre,
conferait celui qu'il abandonnait a de hauts dignititires du rang le
plus eleve, erea,nt ainsi un nouveau degre. 1\la.is cette promotion en
entra1nait d'autres dans toutes les hientrchies et les titres qui etltient
repousses au dernier rang par suite de la limitation du nombre de~
degres tombaient plus tard en desuetude ou etaient clecernes a des
chefs k'a a titre purement honorifique.
Dans la distribution d'usufruits faite par le seigneur tai noir, supposons
qu'a la progression u,rithrnetiLlUe de raison 1,