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The Journal of the Siam Society Vol. XXIX, Part 1-2, 1936 - Khamkoo

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' , ' I ..<br />

PT. II] LES NOl\lS A. BLE;IrENTK NUl\lKHAUX DES PRTNOlPAUTES TAl 91<br />

Cet episode semble ne pas appartenir au<strong>the</strong>ntiquement a l'histoire de<br />

ce prince et y tLVOir ete joint a kt ~mite d'un rapprochement qui s'irnposait<br />

aux Ynen mais dont la na,tnre m'echappe. La version V ignore<br />

tout de cette ultime expedition et fait 1nourir le roi au P'akan, d'ou<br />

ses ossernentH furent transportes a C'ieng M ai (sic) pour etre deposes<br />

dans un rl"at. La deuxierne ptcrtie de son regne dans les autres<br />

versions forme it elle seule un episode semi-legendaire de la chronique<br />

de f:huvtr-tv~ut K'ail?lcllng, (l) mais les ressemblances sont des plus<br />

vagues entre ce passa,ge et les recits de la premiere partie du regne<br />

de P'aya C'u'ang. Il s'agit d'un prince eleve a Rumanahina,( 2 ) et<br />

qui est appele bizarrement P'aya Menta t'ok, du nom des ennemis<br />

de P'aya C'u'ang. A la mort de ses deux freres aines, il regna sur<br />

Jetluipuri (Wieng O'et lin) ou VesiU·Z. On ne peut esperer de ce<br />

texte au point de vue historique que des indications pour couper et<br />

interpreter l'expression ".lYien ta t'ok K'ok fa rra yu'n" figurant<br />

dans toutes les autres sources, sauf V et L, comme l'ethnique de_<br />

l'eunerni. Le generique est "M~n t~t t'ok". "K'ok fa" est justernent<br />

traduit par M. Notton "pays du ciel", c'est-a-dire, cornme<br />

on pourrait le demontrer, l'ancien Yunnan et les Etats shans.<br />

"Ta yu'u" semble etre un nom chinois, mais je lirais plut6t<br />

l'a jen * A "mandarin". En eff'et, ta yti'ro * ~ "grands nuages"<br />

ne forme pas locution et son rapprochement avec Yun-nan "sud<br />

des nuages" me semble gratuit. X maltraite a plaisir l'expression<br />

entiere en la tl'Onr;onnant chaque fois d'une far;on diff'erente et en y<br />

ajoutant le nom de J(Jo "Annamite" qui devient meme Keo Nen,<br />

peut-etre pttr reminiscence de }{.'amen "Khmer". (s) Ces variations<br />

incoherentes du chroniqueur s'expliquent aisement: cet ethnique<br />

actuellement inusite est incompris et l'on ignore a quelle population<br />

H s'appliquait. M. Men est le nom ta'i de P'ou-eul et les Ohinois l'ad-<br />

(l) Ann. du 8-icmL, I, pp. 18-22.<br />

(Z) C'est une ville du ptqs a.nciennernent oceupe par les Mon. P.Y. cite un<br />

Ramaniyamandanan(~gara d'ou etlLit originaire une partie de la suite de<br />

Gamrnadev'i (p. 69) et un Rtirnctnanagara, pres de Lavo (p. 61 ). La premiere<br />

de ces villes est appelee Rammaniya par Itt Chronique de Lamp'un<br />

(Ann. d~t <strong>Siam</strong>, II, p. 12). Le Cdv. parle d'nn Rarnmanaga1·a, au sud de<br />

Ia grande relique de Lamp'un (G. CCEDES, Doc. LtG08 •• , p. 76, n. 1, 2; p. 14,<br />

n. 8).<br />

( 3 ) M. G. M.ASPERO (loa. cit., p. 97) laisse entendre que les ennemis<br />

P'aya C'u'ang furent les Khmers.

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