The Journal of the Siam Society Vol. XXIX, Part 1-2, 1936 - Khamkoo

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,JJ!JAN ltiSPAUD [VOL, XXIX
Rung (Hung), pretait a diF;cussion:
"Genemlement, on l'ecrit en
siamois Nmre:mruul, ce qui se tmduit pttr "dml%c lnilltl riziilres".
Cependant, on le trouve amsi em·it ~'U~md'Wt.\1, ce qui Bignifie "rizieres
divisees en douze parties". (l) P'an-nu, ]a, premi€m1 graphie, signifie
Iitteralement "mille rizieres" en langue moderne et a designe chez
les Yuen, successivement semble-t-il, un ~:;ysteme de rizieres jointives
et un district.( 2 ) l\Ialgre les appttrenees, cette expression n'est tres
probablement pas figurative. L'etude d'ensemhle des noms a elements
nurneraux composes avec nc~ "riziere" nou& permettnL de rsaisir la complexite
des rapports dont elle rend compte et impo1:1era une traduction
plus conforrne au fait tai. Chez les Lu', P' an-n!.& a pris le sens particulier
de :fief de seigneur de sang royal (Oa·u jJfom), c'est-a-dire de
princip¥te. On do it done trad uire Stp-s6ng P' an-·tw, par "Douze
prineipautes".
La controverse etymologique est nee de ce lJU'il existe en siamois
et en laotien deux orthographes de p'an, l'une avec et l'autre sans
aspirati,on a l'initiale. De toute evidence, il fttut recourir a la forme
originale, c' est-a-dire lu', qui est p' an et non pc'l,.n. En effet, ce
dialecte ressemble au point de vue phonetique au siamois et au laotien
quant au traitement dt(~, sonores de la langue commune qu'il a
changees en sourdes asp$rees, *b etant devenu 1~'· (8) La forme pan
a ete ernpruntee a ,Un dialecte tai OU Jes SOllOl'