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MLJ Volume 36-1.pdf - Robson Hall Faculty of Law

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Taxonomie 71<br />

plusieurs soutiennent, depuis longtemps, que les CLOSM doivent pouvoir<br />

accéder à des programmes préscolaires et postsecondaires dans leur langue,<br />

financés à même les fonds publics 14 . Il est donc important d’étudier le<br />

statut accordé à la langue française dans les institutions postsecondaires<br />

<strong>of</strong>frant des programmes et des services en français au Canada, tout<br />

particulièrement celles à l’extérieur du Québec, afin d’examiner les liens<br />

possibles entre celles-ci et l’article 23 de la Charte canadienne.<br />

Plus de la moitié des Canadiennes et des Canadiens détiennent un<br />

diplôme d’études postsecondaires 15 et plusieurs sont d’avis qu’une telle<br />

formation est devenue nécessaire 16 . Les institutions postsecondaires<br />

Raymond Breton dans la même affaire, dont les auteurs conservent une copie. Voir<br />

aussi Ontario, Commissariat aux services en français, Rapport d’enquête, L’état de<br />

l’éducation postsecondaire en langue française dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario : Pas<br />

d’avenir sans accès, Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, juin 2012, en ligne :<br />

:<br />

« Tout comme le système d’éducation élémentaire et secondaire, le système d’éducation<br />

postsecondaire est d’une importance cruciale à l’avancement et à la pérennité de la communauté<br />

et de la culture franco-ontariennes » à la p 51 [Rapport CSF].<br />

14<br />

Jusqu’à maintenant il semble que l’article 23 de la Charte canadienne, supra note 11<br />

protège uniquement l’instruction dans la langue de la minorité aux niveaux primaires<br />

et secondaires, mais ne donne pas droit d’accéder à des programmes visant la petite<br />

enfance, ni à des programmes postsecondaires. Cependant, dans l’affaire Commission<br />

scolaire francophone du Yukon no 23 c Procureure générale du territoire du Yukon, 2011<br />

YKSC 57 la Cour suprême du Yukon a affirmé : « [qu’i]l est évident que le GY<br />

[Gouvernement du Yukon] a reconnu ses obligations dans le domaine préscolaire en terme de<br />

francisation et de recrutement comme étant parmi des étapes réparatrices prévues à l’art. 23, et<br />

confirmées par la Cour suprême dans la cause Mahe » au para 723. Voir aussi Commission<br />

scolaire francophone, Territoires du Nord-Ouest et al c Procureur général des Territoires du<br />

Nord-Ouest, 2012 CSTN-O 44, CanLII 31411 (NWT SC) ; Power et Foucher, supra note<br />

10 à la p 423. Voir aussi Michel Giroux, « Droit constitutionnel à une éducation<br />

universitaire en français en Ontario » (2010-2011) 35-<strong>36</strong> Revue du Nouvel-Ontario<br />

241 [Giroux : Droit constitutionnel à une éducation universitaire].<br />

15<br />

Selon Statistiques Canada, en 2006 environ 23 % des adultes canadiens étaient<br />

titulaires d’un diplôme universitaire, 20 % avaient un diplôme d’études collégiales et<br />

12 % avaient un certificat d’une école de métiers. Le recensement de 2006 démontre<br />

que le Canada comptait 17 382 100 adultes de 25 à 64 ans, dont 3 985 700 avaient<br />

un diplôme universitaire, en hausse de 24 % par rapport à 3 207 400 en 2001. Voir<br />

Statistiques Canada « Annuaire du Canada 2010 », en ligne :<br />

à la p 125.<br />

16<br />

Voir par ex ZDD v RCG, 2004 BCSC 1239, juge Melnick au para 22 « [i]t is a privilege<br />

in our society to be able to pursue post-secondary education […] [h]owever, it is also true that the<br />

economic realities <strong>of</strong> our society make the acquisition <strong>of</strong> post-secondary education to obtain the

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