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MLJ Volume 36-1.pdf - Robson Hall Faculty of Law

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Taxonomie 69<br />

communautés de langue <strong>of</strong>ficielle en situation minoritaire (« CLOSM »)<br />

du Canada, leur permettent également de se concentrer notamment sur la<br />

qualité des programmes et les services <strong>of</strong>ferts, plutôt que leur simples<br />

existence et continuité.<br />

Dans la deuxième catégorie, cet article identifie certaines institutions<br />

postsecondaires <strong>of</strong>frant des programmes et des services en français à<br />

l’extérieur du Québec, mais dont la pérennité n’est pas assurée par la<br />

Constitution du Canada 5 . Presque toutes les institutions postsecondaires<br />

qui composent ce deuxième groupe étaient, au moment de leur création,<br />

des institutions de langue française. Certaines de ces institutions 6 ont été<br />

graduellement anglicisées en l’absence d’une protection suffisante<br />

accordée au statut du français, et opèrent aujourd’hui dans un mode de<br />

bilinguisme soustractif 7 . Cette catégorie inclut également certaines<br />

institutions postsecondaires de langue française qui ont récemment<br />

modifié leurs lois habilitantes afin de mieux protéger le statut juridique de<br />

la langue française 8 .<br />

Finalement, dans la troisième catégorie, cet article regroupe certaines<br />

autres institutions postsecondaires <strong>of</strong>frant des programmes et services en<br />

français à l’extérieur du Québec 9 . Les institutions de cette catégorie jouent<br />

5<br />

Nous analysons l’Université de Saint-Boniface, l’Université Sainte-Anne, le Collège<br />

Boréal, la Cité collégiale, l’Université d’Ottawa, l’Université Laurentienne et le<br />

Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta.<br />

6<br />

L’Université d’Ottawa et l’Université Laurentienne.<br />

7<br />

Le bilinguisme soustractif a été décrit dans l’affaire Fédération franco-ténoise c Procureur<br />

général du Canada, 2006 NWTSC 20 (« Plus un groupe minoritaire a une forte vitalité, plus<br />

fortes sont les probabilités d’une socialisation langagière et d’un développement psycholangagier<br />

favorisant l’emploi continu de la langue du groupe. Lorsque la vitalité ethnolinguistique du<br />

groupe minoritaire est faible, c’est la langue de l’exogroupe majoritaire qui risque de dominer les<br />

occasions de contacts langagiers. Dans ce contexte, le bilinguisme est « soustractif », c’est-à-dire<br />

que l’acquisition de la langue de l’exogroupe majoritaire est liée à la perte de la langue de<br />

l’endogroupe minoritaire » au para 596) ; voir aussi la série de trois textes sur l’Université<br />

d’Ottawa par Joseph Yvon Thériault, « Le bilinguisme qui soustrait », Le Droit (4, 5 et<br />

6 mars 1998).<br />

8<br />

L’Université de Saint-Boniface et l’Université Sainte-Anne.<br />

9<br />

Le Collège Acadie Î.-P.-É, l’Université Saint-Paul, l’Université de Sudbury, le Collège<br />

Universitaire dominicain, l’Université de Hearst, le Collège universitaire Glendon de<br />

l’Université York, le Campus d’Alfred de l’Université de Guelph, l’Institut français de<br />

l’Université de Regina, le Bureau des affaires Francophones et francophiles de<br />

l’Université Simon Fraser, le Programme de Baccalauréat en Éducation de l’University<br />

de l’Île-du-Prince-Édouard, le Collège Éducacentre en Colombie Britannique et le

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