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MLJ Volume 36-1.pdf - Robson Hall Faculty of Law

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Taxonomie 97<br />

français afin de permettre à ses étudiants d’obtenir des crédits à l’égard<br />

d’un cours ou d’un programme menant à l’obtention d’un grade que<br />

décerne cet établissement ». 131<br />

Le collège universitaire est devenu l’Université de Saint-Boniface en<br />

2011 avec l’adoption de la Loi sur l’Université de Saint-Boniface. 132 Cette loi<br />

accorde au français un statut <strong>of</strong>ficiel au sein de l’institution et paraît exiger<br />

que cette institution soit homogène de langue française. Par exemple, elle<br />

fait du français la langue de travail de l’université 133 et prévoit que les<br />

étudiants doivent être évalués en français. 134<br />

L’Université de Saint-Boniface doit assurer « la formation et le<br />

développement personnels et sociétaux, en français, dans tous les champs<br />

d’activité, sur les plans intellectuel, social, culturel, éducatif et physique »<br />

[nous soulignons]. 135 Par ailleurs, l’université doit aussi assurer « le mieuxêtre<br />

et le développement linguistiques, culturels, sociaux, économiques et<br />

éducatifs de ses étudiants et employés ainsi que de la collectivité<br />

francophone ». 1<strong>36</strong><br />

Le préambule de la Loi sur l’Université de Saint-Boniface reconnaît que<br />

l’institution est le seul établissement d’enseignement postsecondaire<br />

francophone au Manitoba et qu’elle « joue un rôle de premier plan dans la<br />

croissance et le développement linguistique, culturel, social et<br />

131<br />

Loi sur le Collège universitaire de Saint-Boniface, supra, note 127, art 6.1(1). Par exemple,<br />

« [d]ans le but de poursuivre et de développer, au moyen de leurs ressources d’enseignement et de<br />

recherche, la collaboration entre les deux établissements, le Collège et l’Université Laval ont<br />

signé un accord-cadre le 13 juin 1996 et l’ont prolongé pour une période de cinq ans à partir du<br />

25 avril 2002 » (Rapport à la collectivité 2003-2004, en ligne :<br />

aux pp 3-4).<br />

132<br />

Loi sur l’Université de Saint-Boniface, supra note 121.<br />

133<br />

Ibid, art 27(1) : « Le français est la langue de travail de l’Université ».<br />

134<br />

Ibid, art 27(2) : « Les candidats aux examens menant à l’obtention d’un grade, d’un certificat<br />

ou d’un diplôme que décerne l’Université doivent passer les examens en français, à moins que le<br />

Sénat ne permette le contraire ». Il est aussi à noter que selon l’article 26(2), la vérification<br />

des comptes se fait en français.<br />

135<br />

Ibid, art 3(b).<br />

1<strong>36</strong><br />

Ibid, art 3(c). Il est intéressant de souligner que le Règlement sur l’aide aux étudiants en<br />

langue minoritaire <strong>of</strong>ficielle, Règl du Man 164/2003, art 2(1), pris en vertu de la Loi sur<br />

l’administration scolaire, CPLM c E10 permet au ministre d’accorder une bourse à un<br />

étudiant à temps plein qui est inscrit ou qui rempli les conditions d’inscription à un<br />

programme d’études approuvé <strong>of</strong>fert dans un établissement postsecondaire agréé où<br />

l’enseignement se fait soit en français, soit en français et en anglais et qui est situé au<br />

Canada.

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