YEARS OF EUROPEAN ONLINE ANNÉES DE EN LIGNE ...

ALLOCUTION D’OUVERTURE
Altesse Royale,
madame la Secrétaire permanente,
Excellences,
monsieur le Directeur général,
mesdames, messieurs,
CLAIRE-FRANÇOISE DURAND
Directeur général adjoint
à la Commission européenne
(service juridique)
est pour moi un plaisir et un honneur d’introduire ce séminaire pour
C’ fêter les vingt-cinq ans du droit européen en ligne, vingt-cinq ans que le
droit communautaire et ses bases de données sont accessibles au citoyen de
façon aisée et gratuite.
C’est en effet d’abord un plaisir personnel puisque le droit européen en ligne
est né au service juridique de la Commission, de «l’entêtement acharné de
quelques-uns», comme l’écrit m. Cranield dans son livre anniversaire de cet
événement. Et derrière cette expression de m. Cranield, il y a une personne,
l’initiatrice de ce projet, alors qu’elle était au service juridique de la Commission,
m me hélène Bernet. Nous avons la chance de l’avoir parmi nous aujourd’hui
et personne mieux qu’elle ne peut nous raconter les embûches et les joies qui
ont parsemé le chemin de l’élaboration de ce superbe outil, mis à la disposition
du public le 1 er juillet 1981, date dont nous célébrons l’anniversaire. Un outil
perfectionné, rafiné et toujours en mouvement depuis.
C’est aussi un honneur de m’adresser à une telle assemblée d’élite et de
représenter ici le président de la Commission, m. Barroso, que vous aviez invité
à ouvrir ce colloque.
Dans un discours célèbre que le président a prononcé à florence en mars
dernier, il mettait en lumière le rôle essentiel que joue dans l’Union européenne
la règle de droit, expression de la spéciicité du modèle communautaire, d’une
part, élément moteur de la construction européenne et de la cohérence du
projet, d’autre part. Je le cite: «La législation européenne est au cœur de ce qui
fait toute la singularité de l’Union européenne.» Et c’est au nom de cette spéciicité
de l’Union et pour donner à la qualité de la législation et à son accessibilité
une dimension à la hauteur de son importance que la présente Commis-
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