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UNIVERSITE DE BOURGOGNE THÈSE Yongbo LIU - Université de ...

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4.2 Article 6 : L e rôle d ’une l ongue co existence entre co lza et ra venelle s ur l a<br />

morphologie et les caractéristiques <strong>de</strong> populations <strong>de</strong> Raphanus raphanistrum<br />

A part les populations <strong>de</strong> Normandie citées ci-<strong>de</strong>ssus, nous avons utilisé <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong><br />

ravenelle échantillonnées en Bretagne, une région voisine, et en Bourgogne et au Danemark<br />

qui en sont géographiquement éloignées. Les caractéristiques <strong>de</strong>s fleurs et <strong>de</strong>s siliques ont été<br />

mesurées, et les plantes ont été cultivées ensemble dans un champ <strong>de</strong> colza ou à faible <strong>de</strong>nsité<br />

en cage afin <strong>de</strong> comparer leur capacité <strong>de</strong> croissance et <strong>de</strong> reproduction.<br />

Les caractéristiques mo rphologiques d es s iliques e t d es f leurs p ermettent d e<br />

discriminer les populations <strong>de</strong>s quatre régions. L es populations <strong>de</strong> Normandie semblent les<br />

plus pol ymorphes m ais s e s ituent da ns l a m oyenne <strong>de</strong> l a va riabilité t otale o bservée. A ucun<br />

hybri<strong>de</strong> avec l e colza n’ a é té t rouvé pour aucune <strong>de</strong> s popul ations. D es di fférences t rès<br />

significatives d e croissance et d e r eproduction o nt ét é t rouvées entre l es p lantes d es<br />

différentes r égions qua nd e lles pous saient da ns le c olza, m ais be aucoup m oins e t a vec un<br />

autre classement r elatif l orsqu’elles p oussaient en cages à p lus f aible d ensité et m ieux<br />

pollinisées par les insectes que nous apportions. Il est remarquable que les populations locales<br />

étaient les moins productives.<br />

Ces r ésultats m ontrent l a v ariabilité d es p opulations d e r avenelle. Les différences<br />

observées ne c orrespon<strong>de</strong>nt pa s s ystématiquement à <strong>de</strong>s di stances géographiques. E lles<br />

pourraient aussi être expliquées par <strong>de</strong>s introgressions, ce dont nous discutons les indices dans<br />

l’article. D ans t ous l es c as, l es popul ations <strong>de</strong> N ormandie ne s e d émarquent pa s <strong>de</strong> s a utres<br />

d’une manière particulière telle qu’une éventuelle introgression ait pu modifier leur évolution<br />

<strong>de</strong>puis 200 a ns. Il s e pour rait c ependant qu e s eules l es pl antes p ossédant d es gènes<br />

introgréssés puissent montrer <strong>de</strong>s différences, ce qui est en cours d’étu<strong>de</strong>.<br />

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