Higher education in Asian countries and the role of international ...

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monde. Afin d'atteindre ses objectifs efficacement, il a fait participer une grande variété
d'intervenants, étudiants, enseignants, chercheurs, professionnels, éditeurs, établissements
d‟enseignement, des membres du public, des organisations intergouvernementales et non
gouvernementales, les organisations financières, sociales, industrielles et des parlementaires.
En Asie, l'UNESCO a animé différents programmes : Education pour Tous (EPT), Objectifs du
Millénaire pour le développement (OMD), Décennie des Nations Unies pour l'alphabétisation
(DNUA) et Décennie des Nations Unies pour l'éducation au développement durable (DEDD).
Ces initiatives contribuent également au développement de l'enseignement supérieur dans le long
terme.
La Banque mondiale
La Banque mondiale est une source importante de fonds pour l'enseignement supérieur en Asie.
Pour les deux dernières décennies, elle est devenue un acteur de premier plan dans le domaine de
l'enseignement supérieur en mettant en œuvre et en soutenant des centaines de projets au niveau
national, sous-régional et régional. Ces projets dans l'enseignement supérieur sont d'une grande
variété et de portée différente. Ils concernent le développement des capacités, l‟assistance
technique, le développement de l‟assurance qualité, le partage de l'information,
l'internationalisation et de l'éducation transfrontalière, la coopération et la collaboration en
matière de recherche, l'évaluation des résultats et du financement du sous-secteur de
l'enseignement supérieur.
La Banque a investi dans l'enseignement supérieur en Asie durant de nombreuses décennies et,
par rapport aux autres régions, son investissement dans l'enseignement supérieur en Asie est le
plus important, avec plus de 125 projets. Mais la part du financement de la Banque, dans la
majorité des pays, est inférieure à cinq pour cent du budget total alloué par les gouvernements au
secteur de l'éducation, y compris l'enseignement supérieur. Il est donc évident que le
développement actuel et la croissance de l'enseignement supérieur dans cette région ne peuvent
être attribués aux seuls investissements de la Banque dans ce sous-secteur. Il est très difficile de
voir l'impact de tout programme unique d'une OIG dans l'isolement ou séparément dans un pays
ou une région. Dans le même temps nous ne devons pas ignorer le rôle des organisations
intergouvernementales comme «source de changement» en ce qu‟elles induisent la pression des
pairs sur les pays, stimulent la concurrence entre eux et en encouragent l'éducation pour le
développement.