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Diversifying crop rotations with temporary grasslands - Université de ...

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Prédation<br />

Le taux <strong>de</strong> prédation varie fortement en fonction <strong>de</strong>s espèces adventices. De nombreuses<br />

étu<strong>de</strong>s ont montrés <strong>de</strong> telles préférences (Honek et al., 2003; Honek et al., 2007; Saska et<br />

al., 2008). De plus, dans une étu<strong>de</strong> préalable sur les mêmes espèces, l’ordre <strong>de</strong> préférences<br />

a été assez bien conservé (Alignier et al., 2008). Cependant, les déterminants <strong>de</strong> ces choix<br />

sont encore peu connus. Compte tenu <strong>de</strong> ces préférences, on peut penser que la prédation<br />

pourrait changer la composition <strong>de</strong> la communauté végétale. En effet, les forts taux <strong>de</strong><br />

prédation pourraient défavoriser les adventices annuelles au profit <strong>de</strong>s espèces pérennes<br />

(semées et adventices).<br />

Des étu<strong>de</strong>s préalables ont montrées que la prédation varie en fonction <strong>de</strong> la couverture <strong>de</strong><br />

végétation (Gallandt et al., 2005; Heggenstaller et al., 2006). L’absence <strong>de</strong> différences <strong>de</strong><br />

taux <strong>de</strong> prédation entre les ban<strong>de</strong>s fauchées et non fauchées (Figure 2) pourrait donc être<br />

due aux faibles différences <strong>de</strong> recouvrement entre ces <strong>de</strong>ux modalités (Figure 1).<br />

En effet, la végétation repousse très vite. Les cartes <strong>de</strong> prédation ont été disposées 4<br />

semaines après la fauche. Ainsi, l’habitat n’était probablement pas si différent pour <strong>de</strong>s<br />

prédateurs malgré les taux <strong>de</strong> couvertures végétales différents.<br />

Enfin, le dispositif a été mis en place 15 jours en Juillet or on sait par ailleurs que les<br />

pério<strong>de</strong>s d'activité <strong>de</strong>s prédateurs se succè<strong>de</strong>nt au cours du temps et que les prédateurs<br />

actifs se déplacent dans la mosaïque paysagère au cours <strong>de</strong> la saison, en fonction <strong>de</strong>s<br />

ressources.<br />

Prédateurs<br />

Les espèces carabiques n´ont pas les mêmes besoins en terme d´habitat. En effet, certaines<br />

espèces préfèrent plutôt <strong>de</strong>s milieux secs avec une lumière directe tandis que d´autres <strong>de</strong>s<br />

zones plus abritées et plus humi<strong>de</strong>s (Holland, 2002). Or, la fauche va perturber le milieu et<br />

créer <strong>de</strong>s types d´habitats différents qui pourraient expliquer les différences <strong>de</strong> composition<br />

<strong>de</strong>s communautés carabiques. Bembidiom lampros est connu pour préférer les milieux<br />

couverts et humi<strong>de</strong>s (Holland, 2002) ce qui pourrait expliquer son abondance plus forte dans<br />

les ban<strong>de</strong>s non fauchées. Poecilus cupreus, en revanche, est souvent associe aux milieux<br />

plus ouverts et semble ici être plus présent dans les ban<strong>de</strong>s fauchées. On sait aussi que<br />

d’autres espèces sont moins exigeantes et plus ubiquistes, ce qui pourrait être le cas<br />

d´Harpalus rufipes. Nos résultats préliminaires suggèrent que le régime <strong>de</strong> fauche pourrait<br />

être un élément important pour la composition <strong>de</strong>s communautés <strong>de</strong> carabiques.<br />

Limites et perspectives<br />

Dans cette étu<strong>de</strong>, les espèces choisies pour étudier la prédation ne sont pas présentes dans<br />

la flore exprimée <strong>de</strong> ces ban<strong>de</strong>s enherbées, excepté Anagallis arvensis. Ainsi il est assez<br />

difficile <strong>de</strong> relier la flore présente à une ressource potentielle <strong>de</strong> graines pour en étudier la<br />

prédation. De plus, la prédation a été mesurée à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> cartes à graines qui n’étaient pas<br />

protégées par <strong>de</strong>s cages d’exclusion. Ainsi, la prédation mesurée est celle <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong><br />

la faune (vertébrés et invertébrés). Les carabiques recensés dans les pots pièges ne<br />

représentent qu’une partie <strong>de</strong>s prédateurs potentiels.<br />

Ainsi pour confirmer les résultats préliminaires, un dispositif <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong> envergure<br />

intégrant <strong>de</strong>s répétitions spatiales et temporelles serait nécessaire.<br />

REMERCIEMENTS<br />

Les auteurs remercient Lise LE LAGADEC, stagiaire Master 1 ère<br />

année <strong>de</strong> l’UMR BGA, pour<br />

le travail réalisé sur la prédation <strong>de</strong>s graines. Ce stage a été encadré par Sandrine PETIT et<br />

Helmut MEISS, et a bénéficié <strong>de</strong> l’appui technique <strong>de</strong> Florence STRBIK.<br />

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES<br />

(à la fin <strong>de</strong> la thèse).<br />

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