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journal of linguistic studies

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« Quelle nuit, gémit-il. » (San-Antonio, Faut être logique, 136)<br />

« C’est le tondu qui plonge : - Vous m’avez dit que […]. » (San-Antonio, Têtes et<br />

sacs de noeud, 216)<br />

« Vous êtes en train de penser que je radote, poursuit Morpion. » (San-Antonio, Le<br />

coup du Père François, 24)<br />

« Pourquoi ? proteste-t-elle […]. » (San-Antonio, Faut être logique, 160)<br />

« Jamais ! réitère Ninette […]. » (San-Antonio, Faut être logique, 181)<br />

« Conclusion ? répète-t-il […]. » (San-Antonio, Le coup du Père François, 66)<br />

« Madame ! salué-je. » (San-Antonio, Faut être logique, 188)<br />

« Ce pauvre Pinaud […] s’attendrit Béru. » (San-Antonio, Le coup du Père François,<br />

47)<br />

« T’es un peu possédé sur les pourtours ! s’esclaffe mis Mauviette. » (San-Antonio,<br />

Les vacances de Bérurier, 372)<br />

« Commissaire San-Antonio, me présenté-je. » (San-Antonio, Faut être logique, 125)<br />

« Et c’est un travail, ça ? s’étonne-t-il. » (San-Antonio, Le coup du Père François,<br />

16)<br />

« […] tu me prends pour une patate ! s’indigne le Valeureux. » (San-Antonio, Le<br />

coup du Père François, 58)<br />

« Où qu’on va ? s’inquiète le Gros. » (San-Antonio, Faut être logique, 198)<br />

« Insiste ! soupiré-je en raccrochant. » (San-Antonio, Faut être logique, 185)<br />

4. DISCUSSION<br />

Les verbes introducteurs identifiés comme tels par les dictionnaires de langue<br />

française représentent 91% des verbes introducteurs inventoriés, tandis que les verbes<br />

introducteurs pas encore identifiés comme tels par les dictionnaires de langue française,<br />

mais qui fonctionnent comme tels, en représentent 9%.<br />

Les verbes introducteurs de la première catégorie sont plutôt des énonciatifs (c’està-dire<br />

des verbes qui indiquent la manière d’énoncer quoi que ce soit) – AFFIRMER,<br />

APPELER, COUPER LA PAROLE, DÉCLARER, DEMANDER (DE FAIRE), DIRE<br />

(D’UNE CERTAINE FAÇON), DIRE QUE QUELQUE CHOSE EST, DISCUTER,<br />

DONNER SON ADHÉSION, ETC., ÉMETTRE DES BRUITS/SONS SEMBLABLES À<br />

CEUX DE CERTAINS ANIMAUX, EXPRIMER DES AFFECTS, INFORMER,<br />

METTRE L'ACCENT SUR UN ÉLÉMENT DU LANGAGE, PARLER (D’UNE<br />

CERTAINE FAÇON), POUSSER DES CRIS/SONS, QUESTIONNER, PRÉSENTER<br />

COMME CERTAIN, RECONNAÎTRE COMME EXISTANT (OU COMME<br />

PROBABLE, ETC.), RÉPONDRE, REPOUSSER, REPRODUIRE LE CRI D’UN<br />

ANIMAL, S’ADRESSER (plus l’emploi en incise) – tandis que les verbes introducteurs<br />

de la deuxième catégorie sont plutôt des performatifs (c’est-à-dire des verbes<br />

susceptibles de performer, de faire quoi que ce soit).<br />

5. CONCLUSIONS<br />

Le pourcentage assez considérable des verbes introducteurs pas encore attestés<br />

comme tels par les dictionnaires de langue française mais dont le fonctionnement est<br />

clairement celui d’un verbe performatif montre que cette catégorie de verbes est en plein<br />

épanouissement et que leur nombre est en hausse.<br />

15

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