journal of linguistic studies

« Je l’ai cru, admet Morpion […]. » (San-Antonio, Le coup du Père François,
32)
- RÉPONDRE : rétorquer, riposter :
« C’est ma femme, rétorque le fabriquant […]. » (San-Antonio, Faut être
logique, 176)
« Peut-être, riposté-je. » (San-Antonio, Le coup du Père François, 20)
- REPOUSSER : objecter, se rebiffer, réfuter :
« Si c’est pas lui, un autre l’a bien eue, cette idée, objecte le Pertinent. » (San-
Antonio, Faut être logique, 208)
« Voir mes choses ! réfute Sa Domination. » (San-Antonio, Faut être logique,
207)
- REPRODUIRE LE CRI D’UN ANIMAL : aboyer :
« , aboie-t-il, en anglais. » (Missionnaire à New York...)
- S’ADRESSER : apostropher, appeler, attaquer :
« Toi, là-bas, approche et incline-toi devant ton Seigneur Arandant !
m’apostrophe-t-il. » (Eicker, L’enfant de la mort)
Les verbes introducteurs qui suivent sont puisés aux grammaires de la langue
française et aux sites Internet qui dressent l’inventaire de ces verbes de plusieurs
perspectives (dont la plupart sont de nature sémantique). Malgré le fait que nous n’avons
pas trouvé des exemples en contexte, on y reconnaît des verbes introducteurs que nous
employons quotidiennement pour introduire des discours directs : admirer, avancer,
conclure, conseiller, couiner, démarrer, enchaîner, estimer, exhorter, finir, jubiler,
juger, moduler, ordonner, plonger, réitérer, ricaner, s’attendrir, s’émerveiller,
s’énerver, s’entêter, s’esclaffer, s’étonner, s’impatienter, s’indigner, s’inquiéter, saluer,
se moquer, se présenter, se réjouir, sourire, terminer.
3.2. VERBES INTRODUCTEURS PAS IDENTIFIES COMME TELS PAR LES
DICTIONNAIRES DE LANGUE FRANÇAISE
La littérature d’un San-Antonio abonde en verbes introducteurs des plus insolites,
verbes qui ne sont pas étiquetés comme tels par les dictionnaires de langue française ou
par les grammaires du français. La liste qui suit et qui contient des exemples en contexte
de verbes introducteurs (18 verbes introducteurs illustrés par ordre alphabétique) n’est pas
exhaustive, car nous n’avons consulté qu’une partie des romans de Frédéric Dard :
« Tu es en pleine possession de ta langue, Béru, admiré-je. » (San-Antonio, Le coup
du Père François, 62-63)
« Je suis sûr que les remords t’empêchaient de dormir […] avancé-je. » (San-
Antonio, Faut être logique, 218)
« Hélas, balbutie le Gravos […]. » (San-Antonio, Le coup du Père François, 44)
« Pour revenir à ma question, ma chère, enchaîné-je […]. » (San-Antonio, Faut être
logique, 141-142)
« Il gargouille un : […] ». (San-Antonio, Les vacances de Bérurier, 266)
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