Christa Giles

126
Huysmans also identified Moreau’s work with the dream –
dreams which save man from an intolerable reality:
il arrive fatalement que quelques êtres, égarés
dans l’horreur de ces temps, rêvent a l’écart et
que de l’humus de leurs songes jaillissent
d’inconcevables fleurs d’un éclat vibrant,
d’un parfum fiévreux et altier, si triste! . . . des
Gustave Moreau . . . des êtres d’exception, qui
retournent sur les pas des siècles et se jettent,
par dégoût des promiscuités qu’il leur faut
subir, dans les gouffres des âges révolus, dans
les tumultueux espaces des cauchemars et des
rêves. 350
Zola, too, commented on the way in which Moreau’s
paintings not only evinced a longing for escape into
another realm, but also the complexity of the decadent
fantasy:
He paints his dreams, not simple, naïve
dreams such as we all have, but sophisticated,
complicated, enigmatic dreams which are
difficult to understand immediately. 351
Huysmans saw Moreau as a kind of mystic taking refuge in
solitude in the middle of Paris and rejecting outright
la vie contemporaine qui bat furieusement
pourtant les portes du cloître. Abimé dans