Information and liaison bulletin - Institut kurde de Paris

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Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basin Ozeti
BULGARIE
La question kurde
Izmir
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[__j Zone de peuplement kurde
ESI Kurdistan irakien autonome
} Population kurde
Ûy Derniers affrontements
"^ (armée turque et PKK)
gfjj Champs de pétrole
ISS Raffineries
Pipelines
atre pays sous tension
LA DIASPORA (principaux pays)
Europe : 1,2 million (estimations)
Allemagne : 650 000 ; France : 150 000 ;
Pays-Bas : 90 000 ; Suisse : 80 000 ;
Autriche : 70 000 ; Belgique : 60 000 ;
Suède : 50 000 ; Grande-Bretagne : 40 000.
Etats-Unis : 30 000 environ
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Sources : CIA, AFP, Institut kurde de Paris, AIE
M*. fUJ'torfârtéi
Antakya c
CHYPRE Hama
Depuis le 21 octobre, un nouveau cycle
d'attaques et de représailles est engagé
entre les indépendantistes kurdes
du PKK, réfugiés en Irak, et l'armée
turque. Le risque d'une déstabilisation
de toute la région motive l'arrivée,
jeudi à Ankara, de Condoleezza Rice
SEULS les Kurdes irakiens ont obtenu
l'autonomie que prévoyait le traité de
Sèvres, lorsque les puissances victorieuses
de la première guerre mondiale ont déman¬
telé l'Empire ottoman. Considérée comme
une menace en Syrie, la minorité kurde est
toujours réprimée en Iran. En Turquie, où
elle est la plus importante, Ankara est mis
au défi par la communauté internationale
de lutter sans excès contre la guérilla du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
RUSSIE
Abdullah Ôcalan, fondateur du PKK.
BARRAK/AFP
Hier. Après le traité de Lausanne (1923), la
Turquie kémaliste engage une politique
nationaliste refusée par les Kurdes turcs,
qui espéraient obtenir une autonomie
culturelle et politique. Soulèvements et
répressions se succèdent, de 1925 à 1938,
dans une zone placée sous administration
spéciale. Dans les années 1970, plusieurs
jCclïïoîuîe
Jeudi 1" novembre 2007
PART DE LA POPULATION KURDE
DANS LA POPULATION TOTALE DU PAYS
(estimations) :
Hâ. Turquie fr\ Iran
J 244% ,___/ 12,4%
f\ Syrie
'9,2%
organisations politiques kurdes de gauche
se créent clandestinement, dont le Parti
des travailleurs du Kurdistan (PKK), forma¬
tion marxiste-léniniste qui passe en 1984 à
la lutte armée, avec quelque 3 500 combat¬
tants. En réponse, les autorités turques
créent en 1985 une milice kurde, les « gar¬
diens de village », forte de quelque 58 OOO
hommes. Parallèlement aux combats entre
le, PKK et les autorités turques, des partis
pro-kurdes très surveillés sont fondés,
dont le Parti travailliste du peuple (HEP),
interdit en 1993, puis le Parti de la démocra¬
tie du peuple (Hadep), et le Parti de la socié¬
té démocratique (DTP, 20 députés).
Aujourd'hui. Après l'arrestation d'Abdullah
Ôcalan, en 1999, le PKK déclare un ces¬
sez-le-feu unilatéral qui tient jusqu'en
2004, année où reprennent les affronte¬
ments avec l'armée turque. En quinze ans, .
la guerre entre l'armée régulière et les
rebelles kurdes a fait au moins 35 OOO
morts. Le conflit a traumatisé le pays,
accentuant le fossé économique, éducatif
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