Information and liaison bulletin - Institut kurde de Paris

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Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basin Ôzeti
vements ou assassinats ciblés, a baissé de
moitié par rapport aux mois précédents,
pour s'établir à environ 850 morts, selon
les statistiques gouvernementales. Les
pertes parmi les soldats américains ont
également diminué depuis deux mois,
dans des proportions voisines.
L'amélioration de la situation sécuritai¬
re en Irak, qui reste à confirmer dans la
durée et qui ne prémunit pas contre
d'autres attentats sanglants, est due à une
conjonction de facteurs qui semblent tous
plus ou moins liés à la nouvelle stratégie
militaire mise en par le comman¬
dant en chef des forces américaines, le
Turquie
«wm
général David Petraeus. A Bagdad, où le
nettoyage ethnique entre les deux grandes
confessions musulmanes semble terminé,
ce qui facilite une certaine « paix des
armes », l'implantation permanente, dans
chaque zone « troublée », depostes militai¬
res communs américano-irakiens et l'édifi¬
cation de hauts murs antibombes entre les
quartiers ont eu un impact évident
L'embauche et l'armement, par les
Américains, de milices dites « civiques »,
formées de citoyens sunnites qui n'en
pouvaient plus des excès des fidèles d'Al-
Qaida, ont d'abord été mis en via
les tribus, dans les provinces d'Al-Anbar
et de Salaheddine. Cette tactique a été
19 NOVEMBRE 2007
La peur des Kurdes d'Istanbul
progressivement étendue aux villes, dont
Bagdad.
Plus de 67 000 miliciens sunnites sont
aujourd'hui salariés par les Américains à
travers le pays. Des dirigeants chiites crai¬
gnent que ces hommes armés se retour¬
nent contre leurs partisans lorsque la pré¬
sence militaire américaine aura diminué
en Irak, notamment lorsque les
30 000 renforts américains déployés en
juin quitteront le pays. Un départ prévu
au printemps 2008.
Patrice Claude
«Ma cousine médecin se prome¬
nait l'autre jour sur listiklal, [à
anatolien). «II ne s'agirait pas
d'une simple opération transfron¬
carte d'identité. Quand ûsontvu
quej'étais né à Sirnak [Sud-est,
que personne n'est mortjusqu'à
aujourd'hui, mais nous ne pou¬
Péra, les Champs-Elysées d'Is¬
tanbul, ndlr] où défilaient des
talière de sécurité contre le PKK,
car l'armée turque vise claire¬
région frontalière de l'Irak,
ndlr] ils m'ont dit "interdit! Les
vons rien. Les nôtres [les Kurdes,
ndlr] n'irontjamais à la police ou
manifestants nationalistes, son ment l'entité kurde dans le nord Kurdes ne peuvent pas entrer à bien autriburtalpour seplaindre
portable a sonné, c'était sa mère de ITrak, cettepremière ébauche Bagcûar" [quartier populaire des attaques antikurdes. On ne
qui l'appelait de Diyarbakir [Sud- d'Etat kurde», estime Umit Fi- près de l'aéroport d'Istanbul, fait plus confiance à la police ou
est] qui neparle que le kurde. Ma rat, intellectuel indépendant ndlr]», raconte un livreur.