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Etude des marchés d'assurance non-vie à l'aide d'équilibres de ...

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tel-00703797, version 2 - 7 Jun 2012<br />

Introduction<br />

traitent le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> lois <strong>à</strong> queue lour<strong>de</strong>. Les asymptotiques dans le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> lois <strong>à</strong> queue légère<br />

sont du type<br />

ψi(u) ∼<br />

u→+∞ Cie −γu ,<br />

tandis que pour les lois <strong>de</strong> la classe sous-exponentielle avec Fi,X = FX<br />

ψi(u) ∼<br />

u→+∞ ai<br />

+∞<br />

u<br />

¯FX(x)dx.<br />

Nous renvoyons le lecteur vers les articles pour les expressions <strong><strong>de</strong>s</strong> constantes ai et Ci.<br />

Les extensions précé<strong>de</strong>ntes au modèle <strong>de</strong> Sparre-An<strong>de</strong>rsen se sont portées sur la modification<br />

du processus <strong>de</strong> sinistres (Nt)t≥0. Nous présentons maintenant les extensions où on<br />

suppose explicitement une dépendance entre le montant Xi et le temps d’attente Ti du i ème<br />

sinistre. Albrecher et Boxma (2004) est un premier exemple où la <strong>de</strong>nsité du temps d’attente<br />

du i + 1 ème sinistre dépend du montant du i ème sinistre. Ils supposent que<br />

fTi+1 (x) = P (Xi > τi)λ1e −λ1x + P (Xi ≤ τi)λ2e −λ2x ,<br />

où τi est une variable aléatoire représentant un seuil <strong>de</strong> gravité modifiant le temps d’attente<br />

du sinistre. En d’autres termes, Ti est un mélange <strong>de</strong> loi exponentielle E(λ1), E(λ2) dont la<br />

probabilité <strong>de</strong> mélange est P (Xi > τi). Les variables <strong>de</strong> seuil (τi) forment une suite <strong>de</strong> variables<br />

aléatoires indépendantes et i<strong>de</strong>ntiquement distribuées. Le processus <strong>de</strong> risque considéré est<br />

maintenant un processus Marko<strong>vie</strong>n puisque le temps d’attente du i + 1 ème sinistre dépend<br />

(uniquement) du montant du i ème sinistre, c’est <strong>à</strong> dire les incréments cTi − Xi ne sont plus<br />

stationnaires ou indépen<strong>de</strong>nts.<br />

La condition <strong>de</strong> profit net est E(X) < c(P (X > τ)/λ1 + P (X ≤ τ)/λ2), où X, τ sont les<br />

variables génériques. Dans le cas d’une loi <strong>de</strong> sinistre <strong>à</strong> queue <strong>de</strong> distribution légère et si le<br />

premier temps d’attente est <strong>de</strong> loi E(λj), nous pouvons obtenir une expression explicite <strong>de</strong> la<br />

transformée <strong>de</strong> Laplace <strong>de</strong> la probabilité <strong>de</strong> sur<strong>vie</strong> conditionnelle 1 − ψj(u) sous la forme d’un<br />

ratio <strong>de</strong> fonctions. Une inversion numérique <strong>de</strong> la transformée <strong>de</strong> Laplace est possible si la<br />

transformée <strong>de</strong> Laplace est rationnelle. Le fait que la transformée <strong>de</strong> Laplace ait une unique<br />

solution <strong>à</strong> partie réelle positive garantit une décroissance exponentielle <strong>de</strong> la probabilité <strong>de</strong><br />

ruine du type e −σu .<br />

Dans la même idée, Boudreault et al. (2006) considèrent une structure <strong>de</strong> dépendance dans<br />

laquelle les incréments cTi − Xi sont toujours indépendants et stationnaires. Mais les variables<br />

(Xi, Ti) ne sont plus indépendantes : ils supposent que<br />

f Ti<br />

Xi (x) = e−βTi f1(x) + (1 − e −βTi )f2(x),<br />

où f1, f2 sont <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>nsités.<br />

Toujours en travaillant avec <strong><strong>de</strong>s</strong> lois <strong>de</strong> sinistre <strong>à</strong> queue légère, Boudreault et al. (2006)<br />

expriment explicitement la transformée <strong>de</strong> Laplace en termes <strong>de</strong> ratios. Ils obtiennent une<br />

expression explicite pour la fonction <strong>de</strong> Gerber-Shiu sous forme <strong>de</strong> combinaisons exponentielles<br />

e Riu où Ri correspon<strong>de</strong>nt aux racines du dénominateurs <strong>de</strong> la transformée <strong>de</strong> Laplace.<br />

Dépendance <strong>à</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> copules<br />

Albrecher et Teugels (2006) s’intéressent aussi <strong>à</strong> une modélisation directe du couple (Xi, Ti)<br />

et <strong>à</strong> l’impact sur la probabilité <strong>de</strong> ruine en temps fini et infini. La dépendance est modélisée <strong>à</strong><br />

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