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Etude des marchés d'assurance non-vie à l'aide d'équilibres de ...

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tel-00703797, version 2 - 7 Jun 2012<br />

Introduction<br />

est la loi du temps d’absorption du processus (Mt)t dans l’état 0 partant d’un état initial <strong>de</strong><br />

l’ensemble {1, . . . , m}.<br />

Ces lois sont paramétrées par une matrice <strong>de</strong> sous-intensité J, une dimension m et un<br />

vecteur <strong>de</strong> probabilité initial π ∈ [0, 1] m . La matrice d’intensité Λ du processus sous-jacent<br />

(Mt)t est donnée par la matrice par bloc<br />

Λ = (λij)ij =<br />

0 0<br />

j0 J<br />

où j0 est le vecteur <strong><strong>de</strong>s</strong> intensités <strong>de</strong> sortie j0 = −J1m et 1m le vecteur rempli <strong>de</strong> 1 <strong>de</strong> R m .<br />

Cela signifie que les probabilités <strong>de</strong> changement d’état du processus (Mt)t sont donnés par<br />

P (Mt+h = j/Mt = i) = λijh + o(h) si i = j et 1 + λiih + o(h) si i = j avec <strong><strong>de</strong>s</strong> probabilités<br />

initiales P (M0 = i) = πi.<br />

Pour <strong>de</strong> telles lois phase-type P H(π, J, m), les fonctions <strong>de</strong> répartition et <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité sont<br />

données par<br />

F (x) = 1 − πe Jx 1m, et f(x) = πe Jx j0,<br />

où eJx correspond <strong>à</strong> l’exponentielle <strong>de</strong> matrice définie la série +∞<br />

n=0 T nxn n! , voir Moler et<br />

Van Loan (2003) pour une revue récente <strong>de</strong> son calcul. La loi exponentielle E(λ) est obtenue<br />

par la paramétrisation P H(1, λ, 1), le mélange <strong>de</strong> n lois exponentielles est obtenue<br />

par P H(m, π, J) où m = n, π = (p1, . . . , pn), et une matrice <strong>de</strong> sous-intensité diagonale<br />

J = −diag[(λ1, . . . , λn)].<br />

Les lois phase-type P H(π, J, m) font partie <strong><strong>de</strong>s</strong> lois <strong>à</strong> queue <strong>de</strong> distribution légère, au<br />

même titre que la loi exponentielle, la loi gamma, au vue <strong>de</strong> la décroissance exponentielle <strong>de</strong><br />

sa queue <strong>de</strong> distribution. Ainsi, la fonction génératrice <strong><strong>de</strong>s</strong> moments et le moment d’ordre n<br />

possè<strong>de</strong>nt <strong><strong>de</strong>s</strong> formules explicites. Dans ce contexte, Asmussen et Rolski (1991) proposent <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

formules explicite <strong>de</strong> probabilité <strong>de</strong> ruine lorsque les montants <strong><strong>de</strong>s</strong> sinistres (Xi)i et les temps<br />

d’inter-occurrence (Ti)i sont <strong>de</strong> lois phase type.<br />

Théorème (Asmussen et Rolski (1991)). Dans le modèle <strong>de</strong> Cramér-Lundberg, lorsque les<br />

montants <strong><strong>de</strong>s</strong> sinistres sont phase-type P H(π, J, m), la probabilité <strong>de</strong> ruine est donnée par<br />

ψ(u) = π+e Qu 1m,<br />

où la matrice s’écrit Q = J +j0π+, le vecteur π+ = −λ/cπJ −1 et j0 = −J1m est le vecteur <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

taux <strong>de</strong> sortie. En d’autre termes, la probabilité <strong>de</strong> ruine admet une représentation phase-type<br />

P H(π+, Q, m).<br />

Dans le modèle <strong>de</strong> Sparre An<strong>de</strong>rsen, lorsque les temps d’inter-occurrence ont une fonction<br />

<strong>de</strong> répartition FT , la probabilité <strong>de</strong> ruine admet toujours une représentation phase-type<br />

P H(π+, Q, m) mais π+ est la solution <strong>de</strong> l’équation <strong>de</strong> point fixe<br />

π+ = πMT (J + j0π+),<br />

où MT correspond la fonction génératrice <strong><strong>de</strong>s</strong> moments (avec un argument matriciel).<br />

Une loi <strong>de</strong> probabilité admet une représentation phase-type s’il existe une fonction génératrice<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> moments rationnelle, voir, par exemple, Hipp (2005). Nécessairement, une loi<br />

phase-type a une queue <strong>de</strong> distribution légère. Ainsi, le théorème montre pour la gran<strong>de</strong> classe<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> lois phase-type ∗ <strong>de</strong> montant <strong>de</strong> sinistre <strong>à</strong> queue distribution légère, que la probabilité <strong>de</strong><br />

∗. Comme l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> lois phase-type est <strong>de</strong>nse dans l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> lois <strong>de</strong> probabilité <strong>à</strong> support positif,<br />

il est possible en théorie approcher <strong>à</strong> n’importe quel lois <strong>à</strong> support positif pour un <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> précision donné.<br />

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