Etude des marchés d'assurance non-vie à l'aide d'équilibres de ...
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tel-00703797, version 2 - 7 Jun 2012<br />
Introduction<br />
Cependant, il est plus ardu <strong>de</strong> montrer la semicontinuité inférieure d’une correspondance.<br />
Rockafellar et Wets (1997) suppose l’existence d’un point <strong>à</strong> l’intérieur du domaine <strong>de</strong> contraintes,<br />
c’est <strong>à</strong> dire ∃(¯xi, ¯x−i) ∈ Xi × X−i, g i (¯xi, ¯x−i) > 0. Mais en utilisant le théorème 13 <strong>de</strong> Hogan<br />
(1973), nous avons une condition plus faible.<br />
Proposition (Hogan (1973)). Soit Ci : X−i ↦→ 2 Xi la correspondance <strong>de</strong> contrainte du jeu<br />
généralisé. Soit Ci définie par Ci(x−i) = {xi ∈ Xi, g i (xi, x−i) > 0}. Si les composantes <strong>de</strong> g i<br />
sont semicontinues (c’est <strong>à</strong> dire fermeture <strong>de</strong> l’épigraphe) et si Ci(¯x−i) ⊂ cl( Ci(¯x−i)), alors<br />
Ci est l.s.c.<br />
Par conséquent, si les fonctions contraintes g i sont continues alors Ci est bien semicontinue<br />
inférieurement et supérieurement. Néanmoins, nous <strong>de</strong>vons aussi garantir que Ci renvoie <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
ensembles convexes, fermés et <strong>non</strong>-vi<strong><strong>de</strong>s</strong>. Si les fonctions xi ↦→ g i (xi, x−i) sont quasiconvexes,<br />
alors la convexité est garantie. En effet, la quasiconvexité d’une fonction f est équivalente <strong>à</strong> ce<br />
que tous les ensembles Uf (r) = {x ∈ X, f(x) ≥ r} soient convexes pour tout r, voir Diewert<br />
et al. (1981). La continuité <strong>de</strong> g i va garantir la fermeture <strong><strong>de</strong>s</strong> ensembles. Mais, il est difficile<br />
<strong>de</strong> trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions garantissant que les ensembles Ci(¯x−i) soient <strong>non</strong>-vi<strong><strong>de</strong>s</strong>, autres que<br />
<strong>de</strong> garantir l’existence d’un point (¯xi, ¯x−i) ∈ Xi × X−i, g i (¯xi, ¯x−i) > 0 pour tout x−i.<br />
L’unicité <strong>de</strong> l’équilibre <strong>de</strong> Nash généralisé est un sujet nettement plus complexe que pour<br />
les équilibre <strong>de</strong> Nash standard. Pour appréhen<strong>de</strong>r ce problème, nous <strong>de</strong>vons introduire les<br />
conditions d’optimisation du premier ordre <strong><strong>de</strong>s</strong> I sous-problèmes.<br />
En supposant que les fonctions objectives Oi et contraintes g i soient continûment différentiable,<br />
les conditions nécessaires <strong>de</strong> Karush-Kuhn-Tucker (KKT) pour le sous-problème<br />
d’équation (9) sont données ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous. Si x ⋆ résout le problème (9) pour tout i ∈ E et que<br />
pour chaque joueur, une qualification <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes est satisfaite, alors pour tout i ∈ E, il<br />
existe un multiplicateur <strong>de</strong> Lagrange λ i⋆ ∈ R mi tel que<br />
∇xi θi(x ⋆ ) + <br />
1≤j≤mi<br />
λ i⋆<br />
j ∇xi gi j(x ⋆ ) = 0 (∈ R ni ).<br />
0 ≤ λ i⋆ , −g i (x ⋆ ) ≥ 0, g i (x ⋆ ) T λ i⋆ = 0 (∈ R mi ).<br />
Pour que les conditions KKT soient aussi suffisantes, il faut requérir <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions supplémentaires.<br />
Celles-ci sont données dans le théorème 4.6 <strong>de</strong> Facchinei et Kanzow (2009).<br />
Théorème. Soit un problème d’équilibre <strong>de</strong> Nash généralisé vérifiant l’équation (8) et telles<br />
que les fonctions objective et contrainte soient continûment différentiable.<br />
(i) Si x ⋆ est un équilibre <strong>de</strong> Nash généralisé et que tous les sous-problèmes (9) satisfassent<br />
une qualification <strong>de</strong> contrainte, alors il existe λ ⋆ ∈ R m tel que x ⋆ , λ ⋆ résolvent les I<br />
systèmes (10).<br />
(ii) Si x ⋆ , λ ⋆ résolvent les I systèmes (10), que les fonctions xi ↦→ Oi(x) sont pseudoconvexes<br />
et que les ensembles Ci(x−i) sont fermés et convexes, alors x ⋆ résout un équilibre<br />
<strong>de</strong> Nash généralisé.<br />
Jusqu’ici nous n’avons pas explicité les contraintes <strong>de</strong> qualification, nous le faisons ci<strong><strong>de</strong>s</strong>sous.<br />
Les contraintes <strong>de</strong> qualification ont pour but d’assurer que la version linéarisée<br />
<strong>de</strong> l’ensemble contraint est une bonne approximation locale <strong>de</strong> l’ensemble original (<strong>non</strong>linéaire)<br />
contraint. L’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes actives au point x se définit par Ai(x) = {j =<br />
1, . . . , mi, gi j (x) = 0}. Deux contraintes <strong>de</strong> qualification sont très utilisées, nous les é<strong>non</strong>çons<br />
ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous.<br />
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