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254 BUREAU OF AMERICAN ETHNOLOGY [Boll. 103 parmy les amis, et de signe de guerre auec ceux auec qui ils ueulent rompre ; il est uray que I'un est Calumet de paix et I'autre de guerre, ils sont faits semblablement tous deux, quant ils ont conclu la paix le mestre des ceremonie allume ce calumet et fait fumer deux ou trois gorgees, a tous ceux qui sont dans I'assemblee, alors le traite est fini et inuiolable. ils liurent ce Calumet au chef auec qui ils contractent qui est comme un ottage de leurs bonne foy, et de la fidelite auec la quelle ils ueulent obseruer les articles dont ils sont conucnus. lis ne font aucun ouurage de curieux sinon ces calumets dont je uiens de parler et de la laine de Boeuf que les femmes fislent dont elles font des jartierres quelles teignent en diuerses couleurs et qui ne changent jamais, elles font aussi un dissu, partie de cette laine, et partie de pitre, herbe tres forte quelles filent. ce tissu est double comme ces mouchoirs a deux fasces et epais comme de la toile de uoile de demy aulne de large et de trois quarts de long, cela leurs sert de jupe. elles font aussi des paniers de canne de diuerses couleur, fort jolis. Ils sont fort faineants de leurs nature!, plus long temp couche que debout, fort grands joiieurs de plottee qui est comme la longue paume. ils se mettent une uingtaine d'un uillage, contre autant d'un autre, et font des gageures ensemble assez conciderables pour eux : ils gagent un fusil neuf contre un uieux que ne uaut rien, aussi facilement comme s'il estoit bon; et disent pour raison que s'ils ont a gagner, ils gagneront esgalement contre une mauuaise chose comme contre une bonne, et qu'ils aiment mieux par'ier contre quelques chose que de ne point parier du tout, ils ont aussi un jeu, auec quatre morceaux de canne, ou lors qu'ils sont bien acharnes, ils joiient tout ce qu'ils ont, et quant ils ont tout perdu, ils jouent leur femmes, pour im certin espace de temp, et apres se jouent eux mesme, pour un temp limite. Ils comptent par nuits, et lors qu'ils ueulent jouer auec un autre uillage, ils enuoyent un depute, qui porte la paroUe, et qui liure au chef un nombre de petites buchettes, tous les jours on en jette une, et la derniere qui reste, fait uoir que c'est le lendemain le jour as- signe. ils font des dances entre eux, accompagnes de repas, qui sont a peu pres les mesmes, il n'y a que les noms de difference ; comme la dance du dinde, du Boeuf, de I'ours, du Crocodille, a celle cy, ils ont des masques faits comme la teste de cet animal dont un ou deux se deguisent ainsi, et cinq ou six autres prennent des masques de differents animeaux que la Crocodille a coutume de manger, et alors ils font mil singeries crotesques : la dance de I'outarde, du petit ble, la dance de guerre, et la dance des jeunes gens, qui ne se dance plus les frangois leurs en ayant fait conceuoir trop d'horreur : lors qu'ils
SWANTON] CHOCTAW SOCIAL AND CEREMONIAL. LIFE 255 font ces dances, c'est sur les deux heures appres midy qu'ils com- mencent. ils sont mataches. ils mettent leurs plus beaux habits, se font une cinture d'une quarantaine de grelots de potin gros comma le poing, d'autres mettent des clocettes, et s'ils auoint des cloches, et qu'ils les pussent porter, ils en porteroint a ces dances aimant extrahordinairement le briiit : ils ont un Chichiquoiia a la main ou un casse teste, ou un pistolet, ils dancent en rond autour d'un tembour qui n'a en main qu'une baguette dont ils frappent une peau de cheureiiil qui esttendiie sur un pot de terre, ou sur une marmitte ils accompagnent cet espece de son dune chanson de cinq ou six parolles qu'ils repetent continuellement. ces dances durent jusqu'au jour, ou alors ils uont dormir. ils ont des connoiscences de simples tres curieuses. lis croyent qu'il y'a des reuenants et font plusieurs histoires a ce sujet qui n'ont pas de uraisemblances. ils disent que ces reuenans ce sont des gens qui sont morts. a qui on n'a pas donne quelques effets en mourant dont ils auoint besoin, dans I'autre monde, comme ceux qui sont noye ou tiie a la guerre, et qu'ils uiennent le rechercher. Leurs pais est tres beau, pas si fourny de bois qu'au band de la mer. il y a des plaines fort grandes entrecoupee de petits riiis- seaux qui les arrosent ; dedans ces plaines il ya des herbages excelents pour la pasture des bestiaux, qui uiennent de la hauteur d'un homme. il n'y a qu'une riuierre qui passe pres de cette nation a un uillage nomme youanny que Ion ne peut monter que lors que I'eau est a demy haute parceque quant elle est tout a fait haute le courant est trop rapide : et tout a fait basse il n'y a pas assez d'eau pour faire passer les uoitures. elle uat se decharger dans la riuiere des Pascagoula qui donne dans la mer, uis a uis lisle Ronde a huit lieux du Biloxy. c'est par la que Ion porte les marchandises au detachement qui est aux youanny. il n'y a que quelques annee qu'il y en a un que Ion a enuoye, parce que les sauuages auoint demende d'auoir des francois chez eux: ils uouloint aussi y auoir un magazin, allegant pour raison la difficulte de porter leurs peaux de cheureiiil a la Mobille, ou a la Nouuelle Orleans, et que la facilite de trouuer des marchan- dises chez eux leurs donneroit courage a s'adonner plus uoluntiers a la chasse. il y a aussi une raison qui y deuroint engager c'est que cette facilite qu'ils auroint a trouuer des marchandise dans leurs uillages, les empescheroit de porter les leurs a d'autres nations, ne les receuroint point ches eux, et s'attacheroint dauantage aux frauQois. mais il faudroit aussi que ces magazins, ne menquassent jamais de marchandise. ce qui arriue souuent par le retardement des uesseaux. on a uoulu donner le priuilege exclusif de cette traite a trois ou quatres personnes comme cela ce fait en Canada, qu'il ne uat qu'un certin nombre de pei;sonne traiter auec le sauuage, par
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le briiit : ils ont un Chichiquoiia a la main ou un<br />
casse teste, ou un pistolet, ils dancent en rond autour d'un tembour<br />
qui n'a en main qu'une baguette dont ils frappent une peau de<br />
cheureiiil qui esttendiie sur un pot de terre, ou sur une marmitte ils<br />
accompagnent cet espece de son dune chanson de cinq ou six parolles<br />
qu'ils repetent continuellement. ces dances durent jusqu'au jour, ou<br />
alors ils uont dormir. ils ont des connoiscences de simples tres<br />
curieuses.<br />
lis croyent qu'il y'a des reuenants et font plusieurs histoires a ce<br />
sujet qui n'ont pas de uraisemblances. ils disent que ces reuenans ce<br />
sont des gens qui sont morts. a qui on n'a pas donne quelques effets<br />
en mourant dont ils auoint besoin, dans I'autre monde, comme ceux<br />
qui sont noye ou tiie a la guerre, et qu'ils uiennent le rechercher.<br />
Leurs pais est tres beau, pas si fourny de bois qu'au band de<br />
la mer. il y a des plaines fort grandes entrecoupee de petits riiis-<br />
seaux qui les arrosent ; dedans ces plaines il ya des herbages excelents<br />
pour la pasture des bestiaux, qui uiennent de la hauteur d'un homme.<br />
il n'y a qu'une riuierre qui passe pres de cette nation a un uillage<br />
nomme youanny que Ion ne peut monter que lors que I'eau est a demy<br />
haute parceque quant elle est tout a fait haute le courant est trop<br />
rapide : et tout a fait basse il n'y a pas assez d'eau pour faire passer<br />
les uoitures. elle uat se decharger dans la riuiere des Pascagoula<br />
qui donne dans la mer, uis a uis lisle Ronde a huit lieux du Biloxy.<br />
c'est par la que Ion porte les marchandises au detachement qui est<br />
aux youanny. il n'y a que quelques annee qu'il y en a un que Ion a<br />
enuoye, parce que les sauuages auoint demende d'auoir des francois<br />
chez eux: ils uouloint aussi y auoir un magazin, allegant pour<br />
raison la difficulte de porter leurs peaux de cheureiiil a la Mobille,<br />
ou a la Nouuelle Orleans, et que la facilite de trouuer des marchan-<br />
dises chez eux leurs donneroit courage a s'adonner plus uoluntiers<br />
a la chasse. il y a aussi une raison qui y deuroint engager c'est que<br />
cette facilite qu'ils auroint a trouuer des marchandise dans leurs<br />
uillages, les empescheroit de porter les leurs a d'autres nations, ne<br />
les receuroint point ches eux, et s'attacheroint dauantage aux<br />
frauQois. mais il faudroit aussi que ces magazins, ne menquassent<br />
jamais de marchandise. ce qui arriue souuent par le retardement<br />
des uesseaux. on a uoulu donner le priuilege exclusif de cette traite<br />
a trois ou quatres personnes comme cela ce fait en Canada, qu'il ne<br />
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