december-2010

the National Theatre of Scotland’s production of The
Bacchae, playing Dionysus, or as the MC in Cabaret on
Broadway, or indeed in his own cabaret show I Bought a
Blue Car Today, or equally in the movie Burlesque, out this
month, or playing a transvestite in swinging 60s Soho in
The Runaway, a six-part drama that will screen on Sky
next year, it would not amaze you that he once launched
a fragrance called Scent of Cumming. But for all the
scabrous talk about the US president’s physical attributes,
in person he is strikingly down to earth, considered and
pensive – even, at 45, a little boyish and shy. There is
something endearingly straightforward about the way
he ponders his own experiences and complexities. He is
“I’ve learned that on the
street, kindness is always
the best way to respond”
who he is: an actor, a celebrity, Scottish (he retains
a pronounced Highland intonation), driven in his work.
It’s work he has been doing for more than 20 years.
After training at the Royal Scottish Academy of Music
and Drama, performing as a stand-up comedian and
gaining exposure in the Scottish TV soap Take the High
Road, he went on to work with the Royal Shakespeare
Company and the Royal National Theatre. Before
moving into fi lm, he was an award-winning Hamlet. On
the big screen he has alternated between roles in
blockbusters (Goldeneye, X-Men 2, the Spy Kids trilogy)
and smaller, independent movies, including Titus
(opposite Anthony Hopkins and Jessica Lange), Sweet
Land (for which he won an Independent Spirit award as
producer) and last year’s Boogie Woogie and Dare. He
has also found the time to co-host his own talk show
(with his dogs), moonlight on Broadway, model Lee
Jeans and write a bestselling novel, Tommy’s Tale, about
a bisexual Londoner having an early mid-life crisis.
Of late he has been a regular cast member in the US
legal drama The Good Wife, screened on Channel 4 in the
98 METROPOLITAN
Cumming ne correspond pas vraiment à l’image
qu’il donne dans son incarnation de Dionysos dans Les
Bacchantes au National Theatre of Scotland, ni dans le
rôle d’Emcee dans Cabaret à Broadway ou encore dans
son propre spectacle de cabaret, I Bought a Blue Car Today.
Il joue également un portier transgenre dans le fi lm
Burlesque, qui sort ce mois-ci, et un travesti dans le Soho
des swinging sixties dans The Runaway, un drame en six
épisodes diffusé l’an prochain sur la chaîne Sky et a un
jour lancé un parfum baptisé « Odeur de Cumming ».
C’est vrai, qu’il va jusqu’à tenir des propos scabreux
sur les attributs physiques du président américain. Mais il
est avant tout furieusement normal, terre-à-terre, posé et
réfl échi, voire, à 45 ans, encore un peu timide et enfantin.
En résumé, il y a quelque chose d’attachant dans la
manière simple et directe dont Cumming réfl échit à ses
expériences et à sa propre complexité. Il est comme il est :
un acteur talentueux, célèbre, écossais (avec un accent
prononcé) qui joue au théâtre ou au cinéma des rôles
d’hétéros et d’autres beaucoup plus ambigus.
Par ailleurs, cela fait plus de vingt ans qu’il est dans
le métier. Formé à la Royal Scottish Academy of Music
and Drama, comédien de one man show révélé grâce à la
série écossaise Take the High Road, il a joué avec la Royal
Shakespeare Company et le Royal National Theatre. Avant
de se lancer dans le cinéma, il a été récompensé pour son
incarnation de Hamlet. Au grand écran, il a alterné les
blockbusters (Goldeneye, X-Men 2 et la trilogie Spy Kids) et
les fi lms indépendants à plus petit budget tels que Titus
(avec Anthony Hopkins et Jessica Lange), Sweet Land (qui
lui a valu le prix Indépendant Spirit comme producteur)
et, l’année dernière, Boogie Woogie et Dare. Il a également
Below: in The
Runaway and
with Julianna
Margulies
in The Good
Wife
Ci-dessous :
dans The
Runaway
et The
Good Wife
trouvé le temps d’animer sa propre émission
avec ses chiens, d’apparaître à Broadway, de
jouer les mannequins pour les jeans Lee et
d’écrire un roman best-seller publié par le
Sunday Times intitulé Tommy’s Tale, sur la
vie d’un Londonien bisexuel en pleine crise
de la quarantaine.
Et ce n’est que la partie émergée de
l’iceberg. Dernièrement, il a fait plusieurs
apparitions dans la série de CBS The Good
Photograph: Rex Features, Landmark Media