december-2010

Photographs: Getty
— INSIDER TRAVEL —
PEAK PRACTICE
Forget Botox. Courchevel does for Alpine
glamour what Coco Chanel did
for women – make it easy to look
marvellous, says Leslie Woit
Mountain living has never been so effortless. Ski from
your door (no nasty hikes) on to glass-smooth slopes
(there’s a grooming report each morning) and into a
simply endless sea of terrain. Gateway to the largest ski
area in the world at 400 square kilometres, the jet-set
retreat of Courchevel has la belle vie stamped all over it.
Only the Champagne bubbles are out of control.
Thankfully there is room for mortals. Courchevel’s
villages ascend from 1300, the most affordable, to 1550
then 1650, right up to the high-rent district at 1850, where
life is jammy. In this home from home to a clientele that
deserves its own category in the brochure under “unique
attractions”, one shouldn’t be surprised to slurp oysters
beside the Aga Khan at Le Tremplin, catch Gordon
Ramsay skid past in a pink bobble-hat headed for Le
Chabichou, or watch a Russian bodyguard sweep a table
for bugging devices at La Cendrée.
Quelle récession? New ways to fl ash the cash continue
to pop like paparazzi bulbs. At Hotel Le Strato the ski boot
room comes with a Champagne bar. At the new Shemshak
Lodge, fi ve bedrooms and an entire fl oor devoted to
wellness cost £79,500. That’s for the week. If the bill leaves
you needing a cold shower, affordable three-day breaks
Oubliez les injections de Botox, partez plutôt à Courchevel !
Cette station est un peu la Coco Chanel des Alpes : tout y est
luxe, calme et… facilité
La montagne n’a jamais été aussi simple : pistes à
votre porte (adieu marches éreintantes), neige ultra-lisse
(rapport de conditions de neige quotidien), pistes sans fi n.
Dans ce repaire de jet-setteurs aux portes du plus grand
domaine skiable au monde (400 km 2 d’un océan de neige),
c’est la belle vie et seules les bulles de champagne ne sont
pas sous contrôle.
Si à 1 300, 1 550 ou 1 650 mètres les simples mortels
trouveront encore à se loger, c’est à 1 850 que se concentrent
les happy few. Une clientèle qui mérite sa rubrique dans
le guide touristique au chapitre des attractions uniques :
il ne faut pas être surpris si, au Tremplin, l’Aga Khan vous
regarde avaler vos huîtres, tandis qu’au Chabichou Gordon
Ramsay arrive tout schuss, bonnet rose vissé sur le crâne.
Plus loin, à La Cendrée, c’est un garde du corps russe qui
inspecte une table à la recherche d’éventuels micro-espions.
Récession ? Quelle récession ? Ici, les façons d’exhiber son
argent sont aussi fréquentes que les fl ashs des paparazzi. À
l’hôtel Strato, la salle des chaussures de ski dispose d’un bar à
METROPOLITAN 37