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224 BOOK REVIEWS/COMPTES ENDUS A so-called Index Verborum is not what we conventionally understand by that term. but rather a listing of some. but not all. Greek words and phrases discussed in the commentary. most but not all of which occur in the text of Konon. Despite uncertain criteria of selection it is much superior to both the Index Locorum and the General Index. The former makes no attempt to list any of the cited inscriptions in Greek. including linear B. and in Near Eastern languages. A random two-way check reveals a very high rate of inaccuracy. Four notes (on 14.2-3.25.1, 34.7-9 and 46.7-9) cite a total of 54 Greek or Latin passages. of which only 14 appear in the Index Locorum. For four authors (Ephoros. Sophocles. Thucydides. Virgil) 8 out of 48 citations in the index are erroneous. The General Index suffers from arbitrariness and/or inadvertence. Why is one character indexed while another from the same sentence is not (e.g. Agamemnon but not lphigeneia at Z6.13-15)? Why index Dionysos Melanaigis. who is expunged from the text. but not Dionysos Melanthides. who is retained? An entire paragraph on 26.13-15 escapes both general index and Index Locorum. Further examples would be tedious. The bibliography. much less error-ridden. is limited to monographs except for a couple of anomalous entries from serials. Much labour has gone into this instant landmark in Kononic studies which. despite the vitiating elements on which this review concentrates. will have its value as a resource and stimulus. Although Brown makes the customary claim to responsibility for all errors. there are other parties with some responsibility to the scholarly consumer of this expensive book. The title-page lists a roster of eminent editors for Saur's Beitrage zur Altertumskunde. Do they actually edit? Publication was financially abetted by the Fonds fur Altertumswissenschaft. Zurich. What scholarly standards guide its beneficence? RORYB. EGAN DEPARTMENT OF CLASSICS UNIVERSITY OF MANITOBA WINN1PEG. MB R3T 2M8 SUSAN TREGGIARI. Roman Social History. Classical Foundations. London/New York: Routledge. 2002. Pp. 170. $23.95 (pb). ISBN 0-415-19521-7 (hb); 0-415-19522 (pb). Voici un petit livre qui devrait figurer dans tous les plans de cours en histoire romaine au niveau du Ie" cycle universitaire. Parseme de conseils pratiques sur la methode 11 employer. les etapes 11 suivre et les

BOOK REVIEWS/COMPTES RENDUS 225 dangers a eviter. ce texte sera fort utile aux etudiants qui s'interessent non seulement a l'histoire sociale. mais a l'histoire romaine en general. Cet ouvrage est en fait un guide pour etudiants dans lequel une specialiste reconnue dans Ie domaine demontre clairement la demarche qu'elle emprunte pour mener abien ses propres recherches. Apres avoir defini les notions de base (temps. lieu. histoire romaine), Treggiari recapitule les developpements recents en histoire sociale. Suit une tres interessante discussion sur les sources OU l'auteur resume ce que tout etudiant devrait savoir a ce sujet. Treggiari ne se contente pas seulement d'enumerer leurs genres (litteraire. juridique. archeologique. epigraphique. papyrologique), elle explique Ie processus pour trouver ces sources. demontre la maniere de les employer. tout en soulignant les dangers qu'elles representent. Ce livre se demarque des autres par les exemples bien concrets que donne l'auteure. Ainsi, pour illustrer les divergences des sources litteraires. dIe presente dans l'ordre chronologique les textes anciens relatifs a un des evenements les plus connus de l'Antiquite. l'assassinat de Cesar. Elle explique encore plus clairement ses propos et sa demarche a l'aide de deux etudes de cas: Tullia. la fiUe de Ciceron. et Ie caractere « sacre » de la maison romaine. Elle offre genereusement en appendice. pour Ie premier. la liste des sources et. pour Ie second. une bibliographie partielle. Le texte se termine sur une section presentant differents outils de recherche que ron pourrait intituler « pour aller plus loin» : des discussions avec des specialistes aux reunions de societes savantes. des encyclopedies et recueils bibliographiques aux moyens de communications electroniques. en passant par les periodiques. journaux. livres de references etc. Pour aider retudiant dans sa lecture. rauteur offre d'ailleurs un petit lexique et un index dont la presence. quoique etonnante dans un livre si bref. est fort appreciee. Un autre point fort de ce livre est la bibliographie OU dIe recense les titres les plus importants en histoire sociaIe romaine. Notons cependant que. s'adressant a un public etudiant anglophone. la tres grande majorite des ouvrages cites sont ecrits en anglais. La seule faiblesse que nous pouvons relever est la section du livre qui resume trop brievement la societe romaine. Rappelons que Ie but de Treggiari n'etait pas d'ecrire un manuel. Cependant ce court passage ne peut que nous faire esperer que l'auteure s'attaquera un jour a la redaction d'un veritable manuel d'histoire sociaIe romaine pour remplacer Ie Garnsey et Saller (L 'empire romain. economie, societe. culture.

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dangers a eviter. ce texte sera fort utile aux etudiants qui s'interessent<br />

non seulement a l'histoire sociale. mais a l'histoire romaine en general.<br />

Cet ouvrage est en fait un guide pour etudiants dans lequel une<br />

specialiste reconnue dans Ie domaine demontre clairement la demarche<br />

qu'elle emprunte pour mener abien ses propres recherches.<br />

Apres avoir defini les notions de base (temps. lieu. histoire romaine),<br />

Treggiari recapitule les developpements recents en histoire sociale. Suit<br />

une tres interessante discussion sur les sources OU l'auteur resume ce<br />

que tout etudiant devrait savoir a ce sujet. Treggiari ne se contente pas<br />

seulement d'enumerer leurs genres (litteraire. juridique. archeologique.<br />

epigraphique. papyrologique), elle explique Ie processus pour trouver<br />

ces sources. demontre la maniere de les employer. tout en soulignant les<br />

dangers qu'elles representent.<br />

Ce livre se demarque des autres par les exemples bien concrets que<br />

donne l'auteure. Ainsi, pour illustrer les divergences des sources litteraires.<br />

dIe presente dans l'ordre chronologique les textes anciens relatifs<br />

a un des evenements les plus connus de l'Antiquite. l'assassinat de<br />

Cesar. Elle explique encore plus clairement ses propos et sa demarche a<br />

l'aide de deux etudes de cas: Tullia. la fiUe de Ciceron. et Ie caractere<br />

« sacre » de la maison romaine. Elle offre genereusement en appendice.<br />

pour Ie premier. la liste des sources et. pour Ie second. une bibliographie<br />

partielle.<br />

Le texte se termine sur une section presentant differents outils de<br />

recherche que ron pourrait intituler « pour aller plus loin» : des discussions<br />

avec des specialistes aux reunions de societes savantes. des<br />

encyclopedies et recueils bibliographiques aux moyens de communications<br />

electroniques. en passant par les periodiques. journaux. livres de<br />

references etc. Pour aider retudiant dans sa lecture. rauteur offre<br />

d'ailleurs un petit lexique et un index dont la presence. quoique<br />

etonnante dans un livre si bref. est fort appreciee. Un autre point fort<br />

de ce livre est la bibliographie OU dIe recense les titres les plus importants<br />

en histoire sociaIe romaine. Notons cependant que. s'adressant a<br />

un public etudiant anglophone. la tres grande majorite des ouvrages<br />

cites sont ecrits en anglais.<br />

La seule faiblesse que nous pouvons relever est la section du livre qui<br />

resume trop brievement la societe romaine. Rappelons que Ie but de<br />

Treggiari n'etait pas d'ecrire un manuel. Cependant ce court passage ne<br />

peut que nous faire esperer que l'auteure s'attaquera un jour a la<br />

redaction d'un veritable manuel d'histoire sociaIe romaine pour remplacer<br />

Ie Garnsey et Saller (L 'empire romain. economie, societe. culture.

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