1 - Horntip

XXVL
Vom Farzen.
Vorbemerkung. Die Verfasser der Bibliotheca scatologica versahen
ihr Verzeichnis der auf die Fürze bezüglichen Literatur mit
nachfolgender Einleitung, zu deren Vervollständigung noch vieles beizubringen
sein wird.
Memento quia ventus est vita mea.
Job. 7, 7.
Pedere te mallem: namque hoc nec inutile dicit
Symmachus, et risum res movet ista simul.
Martial. VIL 17, 9.
Le Pet était une divinité des anciens Égyptiens; elle était la personnification
d'une fonction naturelle. On la figurait par un enfant
accroupi qui semble faire effort, et on peut en voir la représentation
dans les ouvrages d'antiquité. Le poème Calotin intitulé le Conseil
de Mo mus donne, contre la page 19, deux figures de ce Dieu. L'une
était en cornaline de trois couleurs; l'autre, en terre cuite, se trouvait
dans le cabinet du marquis de Cospy, et la figure en a été donnée
dans le Museum Cospianum (L'auteur de la Dissertation sur un
ancien usage [1848] conteste que ces figurines se rapportent au
Crepitus, et croit qu'elles ont été inventées dans un but plus solide.)
C'est de Minutius Felix que nous vient la connaissance du Crepitus,
qui, lors même qu'il aurait été réellement célèbre en Egypte, n'était
peut-être qu'une caricature imaginée par les plaisants du jour. Ménage
cependant affirme que les Pelousiens adoraient le Pet; il dit que
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Baudelot en a donné la preuve dans les additions de son I voL, et
qu'il en possédait une figure. (Voy. Menagiana, 1693, n° 397).
St Jérôme dit la même chose sur Isaie, XIII, 46. Voyez encore Klotz,
Act litter. t V, Г е
p. I; Elmenhorst, sur l'Octavius de Minutius
Felix; Mythol. de Banier, t I; Montfaucon, Antiqu. expL t Ш. 2,
P- ЗЗ6).