8 <strong>Le</strong><strong>Lac</strong> Nr.6/2004
5 <strong>Le</strong><strong>Lac</strong> Nr.6/2004 REGIONALE PRODUKTE / PRODUITS DE LA RÉGION Innovative Bauern wissen sich zu helfen Des agriculteurs innovateurs Christian Moser, Ponthaux Christian Moser (31) ist der Betriebsleiter der Domaine au Village, des 85 Hektaren grossen Gutshofs in Ponthaux, der nach der Zusammenlegung von drei Betrieben durch die Besitzerfamilie Niggeler zu einem landwirtschaftlichen Grossbetrieb wurde. Ein prächtig restauriertes Herrschaftshaus empfängt den Besucher. Die vor eineinhalb Jahren mit neuester Technik und Elektronik ausgerüstete Metzgerei und Fleischverarbeitungsstelle verrät den Schwerpunkt der Hof-Produktion. Rindfleisch und noch einmal Rindfleisch. 280 junge fesche «Muneli» leben in gemeinsamen Freiställen. «Unsere Fleischproduktionskette beginnt mit dem Getreidesamen», sagt Christian Moser. «Mit zusammenhängendem Gras- und Nutzland arbeiten wir rationell und lukrativ (6 Mitarbeiter) und die Ernährungskette kann vom Steak auf dem Teller bis zum genannten Getreidefuttersamen lückenlos zurückverfolgt werden. Privatkunden wie Hotel- und Restaurationsbetriebe wissen unsere naturgerechte Tierhaltung und die lückenlose Produktionsinfokette zu schätzen. Wir sind erfreulicherweise im Auftrieb und legen jedes Jahr zu!» Die Domaine au Village liefert hermetisch abgepacktes Frischfleisch nach Wahl an Klein- und Grosskunden (Hauslieferdienst). Die Fleischpakete mit verwendungsbereiten Stücken eignen sich vorzüglich zum Tiefkühlen. Für Individualisten ist die Hofmetzgerei jeden Samstagmorgen geöffnet. Christian Moser (31) est gérant du Domaine au Village, une ferme de 85 hectares située à Ponthaux qui, après la fusion de trois fermes par les propriétaires, la famille Niggeler, est devenue une grosse exploitation agricole. A l’entrée du Domaine, une magnifique maison de maître restaurée accueille les visiteurs. La boucherie, munie depuis une année et demi d’équipements techniques et électroniques de pointe, ainsi que la centrale de traitement dévoilent l’objectif principal de la production du Domaine: la viande de bœuf. En effet, 280 jeunes boeufs sont élevés ici en liberté. «Pour nous, la chaîne de production de la viande commence par la semence du fourrage», explique Christian Moser. «Notre concept est basé sur des zones d’exploitation alternant avec des champs d’herbe et nous permet, avec nos six collaborateurs, de travailler de façon rationnelle et lucrative. Depuis le steak sur son assiette aux semences du fourrage, le consommateur peut remonter toute la filière de la chaîne alimentaire. Nos clients – des particuliers aux restaurants et hôtels – apprécient le soin que nous apportons à l’élevage naturel de notre bétail mais aussi les informations que nous pouvons leur fournir sur chaque étape de production à la ferme. Nous sommes en pleine expansion et très heureux de cette situation !» <strong>Le</strong> Domaine au Village livre à domicile de la viande fraîche sous emballage hermétique à ses clients, petits ou gros. Ces portions prêtes à l’emploi se prêtent à la congélation. La boucherie du Domaine est ouverte tous les samedis matins. Pierre & Geneviève Gaillet-Amalric, Lugnorre «Schlafen im Stroh». Dieses einfache Schlagwort wurde zum 3. Bein des kleinen landwirtschaftlichen Betriebs «Ferme des Bottey» in Lugnorre. «Aller Anfang war leicht!», meint Geneviève Gaillet; «wir hatten Stroh, Platz in Hülle und Fülle und eine beneidenswert ruhige und aussichtsschöne Lage. Gesagt – getan...! Der Hof erhielt keine Manikür und keine Verschönerungskur – Hof blieb Hof und Natur blieb Natur – gut bäuerisch und rural.» So einfach das Rezept, so prompt kam der Erfolg. Mit viel Stroh, deftigen Buurezmorge, à la Mamma-Mahlzeiten aus dem Fleisch- und Gemüsefundus des Hofes und tadellosen sanitären Einrichtungen, schafften sich die Gaillet’s in weniger als 7 Jahren einen soliden und bestbekannten Ruf für ihr Strohparadies. «Wir beherbergen Schulklassen, Vereine und Globetrotter, wie Familien mit Kindern und selbst ältere Herrschaften aus allen Bevölkerungsschichten. Als eine unkomplizierte «Pension en passant» vertreten wir den echten «tourisme agricole». Das ist unsere Philosophie und sie scheint unseren Gästen zu gefallen. Wir wollen nicht grösser und auch nicht besser werden – Hotels gibt es am Vully bereits genug...!» Und dennoch: zwei schöne Doppelzimmer (ohne Stroh!) und ein einladender Aufenthaltsraum vermitteln einen Anflug von modernem Komfort zu sehr bescheidenen Preisen! Alles in allem: ein kleines, geniales Refuge für stadtmüde Urlauber und Passanten. «Dormir dans la paille». Ce n’est pas seulement un slogan, mais une offre concrète: celle de la Ferme des Bottey de Lugnorre, qui ajoute ainsi une activité complémentaire à sa petite exploitation agricole. «Se lancer a été si facile!», constate Geneviève Gaillet; «nous avions de la paille, de la place à profusion, une situation exceptionnelle, la tranquillité et le panorama! Aussitôt dit – aussitôt fait...! Nous n’avons rien transformé, rien embelli – la ferme est restée une ferme, la nature a gardé ses droits – nous voulons sauvegarder un esprit paysan et rural.» Une recette toute simple, qui n’a pas manqué de porter ses fruits, et ce très rapidement. Beaucoup de paille, des petits déjeuners fortifiants, des menus maison avec viandes et légumes de la ferme, des installations sanitaires parfaitement entretenues, voilà ce qui a permis aux Gaillet de se forger, en moins de sept ans, une solide réputation de paradis sur terre, ou plutôt: sur paille. «Nous avons le plaisir d’accueillir des écoles, des associations et des globetrotters, des familles avec enfants, même des personnes plus âgées, nos hôtes viennent de toutes les couches de la population. Notre petite pension est toute simple, on peut y venir «en passant» et nous sommes fiers de défendre cette forme de tourisme agricole. C’est notre philosophie et nos hôtes apprécient! Nous ne voulons en aucun cas agrandir ou chercher d’éventuelles améliorations – il y a assez d’hôtels au Vully...!» Et pourtant, si vous préférez un lit à la paille, la Ferme des Bottey dispose aussi de deux jolies chambres doubles et a aménagé une salle de séjour, ce qui donne tout de même une touche de confort contemporain à l’ensemble, et à des prix modiques. En un mot: un petit refuge génial pour citadins fatigués et touristes en quête de découvertes! www.domaineauvillage.ch / Tel. 026 475 16 67 / 079 541 62 20 Infos: www.vully.org/bottey Tel. 079 381 64 40 c H m S M Nadja et Willy Gaillet, Ferme du Hibou, Mur/Vully Eine gesunde Philosophie, feiner Sinn für alles Schöne und <strong>Le</strong>bensfreude «pur» verrät das kleine Paradies, das Nadja und Willy Gaillet in 8jähriger Arbeit aus der Ferme du Hibou in Mur geschaffen haben. Die Optik stimmt – nichts wurde dem Zufall überlassen – Natur und Komfort in homogener und fliessender Harmonie. Hier lässt es sich leben, wohlsein und geniessen. Und dennoch ist der Geist der ruralen Ferme – das gewisse bäuerliche Etwas – dem heutigen Betrieb unverfälscht erhalten geblieben. Denn auch im «Hibou» gibt es offene Strohlager für Junge und Junggebliebene, wird das berühmte Bauernfrühstück aufgetischt, und Fleisch und Gemüse auf den lecker zubereiteten Teller stammt ebenfalls naturnah vom Hof. Das ungewohnte Nebeneinander von derb und raffiniert besitzt viel Charme und verrät die geschickte Hand und den sicheren Geschmack der Gastgeberin «Mamma Nadja». Überall präsent und in der Küche für das Wohl und das bäuerliche <strong>Le</strong>bensgefühl ihrer Gäste aus nah und fern (20% Ausländer) besorgt, zeigt ihre und Willy Gaillet’s Initiative schöne Erfolge für diesen einstigen rein landwirtschaftlichen Betrieb, der sich heute als ein Bauernhotel bezeichnet. Aber, im «Hibou» heisst es sich anmelden, sei es für ein Nachtessen oder für eines der, im schlichten ländlichen Stil gehaltenen, wohnlichen Zimmer im Hauptgebäude! Die Restauration für Passanten ist jeweils Sonntag und Montag geschlossen. Tel. 026 673 18 85 La Ferme du Hibou, à Mur, est un petit paradis sur terre! Depuis huit ans, Nadja et Willy Gaillet, animés par une philosophie saine et tonique et une belle joie de vivre, mettent tout leur amour des belles choses du terroir dans la création de ce havre de paix. <strong>Le</strong> premier regard ne trompe pas, rien n’a été laissé au hasard, nature et confort se côtoient en parfaite harmonie et invitent au délassement, à la bonne chère, au retour aux sources. L’esprit rural d’autrefois et le charme paysan sont bien présents dans cette ancienne ferme reconvertie. Aujourd’hui, le «Hibou» offre des nuitées dans la paille, accueille jeunes et moins jeunes au traditionnel petit déjeuner paysan, et propose des menus savoureux avec viandes et légumes de la ferme. Ici, le mélange original des genres, du côté un peu rude de la vie à la campagne associé au raffinement de l’accueil, dégage beaucoup de charme dévoilant le goût et les aptitudes de «Maman Nadja», la maîtresse des lieux. Nadja et Willy Gaillet sont aux petits soins de leur clientèle, qui vient de près et de loin (20% d’étrangers), dans un esprit de convivialité qui se sent dans chaque pièce de la ferme. Ils ont su, par leur initiative dynamique, faire d’une ferme autrefois dédiée uniquement à l’agriculture un petit hôtel paysan absolument charmant. Ce qui entraîne pour conséquence qu’au «Hibou», il faut s’annoncer à l’avance, que ce soit pour un souper ou pour passer la nuit dans une des pièces aménagées dans un style rustique dans le bâtiment principal. <strong>Le</strong> restaurant est fermé aux visiteurs de passage les dimanches et lundis. Fam. Pascale Cornuz et Guido Knupfer, «<strong>Le</strong> chat noir», Mur Vor 8 Jahren gelang den jungen Landwirten Pascale und Guido Cornuz die totale Umstellung ihres Hofes auf biologischen Wein- und Gemüseanbau. «Diese Herausforderung gab uns grossen Auftrieb und wir waren enorm motiviert», sagt Guido; «sind wir auch heute noch...!, fügt er hinzu. «Diese Motivation muss ansteckend gewesen sein, denn plötzlich waren die Nachfragen nach Bio-Wein (Chasselas du Vully et Pinot-Regent) und Bio-Gemüse da!» Und seither ist auf ihrer Ferme «<strong>Le</strong> chat noir» in Mur ein richtiger kleiner Dorfladen, und eine originelle, einladende Degustations- Terrassen-Beiz (Mittwoch und Samstag geöffnet) entstanden; eine sympathische, gute Sache, die sich sehen lassen darf. «Der Betrieb floriert», sagen die zwei innovativen Unternehmer; «die grosse Arbeit hat es gebracht.» Die Zwei dürfen mit Recht stolz auf diese positive Entwicklung sein, und, dass «<strong>Le</strong> chat noir» noch heute in vollem Wachstum und in der Weiterentwicklung steht ist ein gutes Zeichen, schafft nahrhaften Boden für weitere Pläne, und bietet eine solide Zukunft für die Familie. Bewegung schafft Seitens der Kunden Vertrauen in einen expandierenden Betrieb, das wissen auch die zwei ehrgeizigen Unternehmer, und dafür sind sie bereit ganze <strong>Le</strong>istung zu liefern. Ihrem, mit viel Liebe und Arbeit gepflegten Betrieb ist anzusehen, dass sie ihren Erfolg nicht in der Lotterie gewonnen haben! Il y a 8 ans, Pascale et Guido Cornuz, jeunes agriculteurs, ont décidé d’adapter leur exploitation à une culture maraîchère et viticole biologique. «Ce défi nous a motivés et donné beaucoup de dynamisme et d’envie de réussir», dévoile Guido; «et c’est ainsi aujourd’hui encore...! Notre enthousiasme a été contagieux, car soudain, la demande de vin biologique (Chasselas du Vully et Pinot-Regent) et de légumes bios a augmenté!» Et depuis cette époque, la ferme «<strong>Le</strong> chat noir», à Mur, est devenue un magasin incontournable et un bistrot original avec une terrasse qui invite à s’y attarder, que les propriétaires ouvrent les mercredis et samedis pour des dégustations; une façon bien sympathique de proposer les produits du terroir! «Notre exploitation marche très bien», constatent leurs innovateurs propriétaires; «nos efforts sont récompensés.» En effet, il semble bien que «<strong>Le</strong> chat noir» soit encore en pleine expansion. Ce développement positif permet d’envisager de nouveaux projets et offre un avenir solide à la famille. L’envie de vouloir avancer renforce encore la confiance de la clientèle, les propriétaires en sont parfaitement conscients et prêts à s’investir pleinement dans leur ambitieuse entreprise. A voir cette ferme soignée, menée avec beaucoup d’amour et d’engagement, on se rend bien compte que Pascale et Guido Cornuz n’ont pas trouvé le succès dans une pochette-surprise, mais qu’ils l’ont bien mérité. Infos «produits bio – marché à la ferme» Tel. 026 673 23 65 9 Dr. Joyce Dr. Joyce spricht in eigener Sache! Die meisten Hunde begleiten gerne ihre Meisterin oder ihren Meister im Auto. Doch aufgepasst, jetzt im Sommer bleiben diese manchmal lieber zuhause im kühlen Haus. Es gibt immer wieder Meisterinnen oder Meister, die Hunde auch im Sommer mit ins Auto nehmen und diese im abgestellten Auto, in der prallen Sonne, ersticken lassen. Auch wenn die Fenster geöffnet sind, genügt dies im Sommer nicht mehr, denn wenn die Aussenhitze 30 Grad ist, kann die Hitze im Inneren des Autos mehr als doppelt so hoch werden und dies erträgt weder ein Mensch noch ein Hund. Viele AutofahrerInnen stellen ihren Wagen im Schatten eines Baumes, Hauses usw. ab und sind sich nicht bewusst, dass sich dieser in wenigen Minuten bereits wieder in der prallen Sonne befindet und die Hitze im Auto so hoch wird, dass kein Hund dies überleben wird. Schlimmer ist aber das grosse <strong>Le</strong>iden vor dem Tod, denn Hunde können sich in einem geschlossenen Auto nicht wehren. Bitte lasst uns Hunde im Sommer lieber zuhause in der Kühle! Dr. Joyce *wuff* s <strong>Le</strong> plaidoyer de Dr Joyce pour ses congénères En général, les chiens accompagnent volontiers leurs maîtres en voiture. Et pourtant: en été, ils préfèrent rester à la maison, au frais! Il n’est pas rare de voir des propriétaires emmener leurs chiens dans leurs déplacements et laisser ceux-ci dans la voiture, en plein soleil, abandonnés à un pénible sort. N’oubliez pas que, même si les fenêtres sont baissées, cela ne change pas grandchose, car lorsque la température extérieure monte à 30 degrés, celle de l’intérieur de la voiture peut afficher plus que le double. C’est mortel – pour tout être vivant! On voit des automobilistes garer leur véhicule à l’ombre d’un arbre ou d’un édifice sans penser une seconde que quelques instants plus tard cette ombre ne sera peut-être plus garantie. Dans une voiture exposée au soleil, la température peut grimper en l’espace de quelques minutes – et votre chien ne survivra pas longtemps dans cette chaleur étouffante. Il périra dans d’atroces souffrances, prisonnier sans défense dans une voiture. Donc, ces prochains mois, laissez votre chien plutôt à la maison, au frais! Dr Joyce *wuff*