Ami du Vin 1/23

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Le 'coiffeur' joue un rôle imortant pour la vigne
Un nouveau système de taille pour des raisins sains
Les vignes s’alignent actuellement en rangées parfaitement taillées. En taillant la vigne, les viticulteurs n'influencent pas
seulement l'orientation des pousses de la prochaine période de végétation, mais aussi la vigueur et la santé de la vigne.
Le domaine Wehrli à Küttigen a été confronté pendant des
années à des problèmes de pourriture pédonculaire et de
maturation incomplète. Le malbec, en particulier, causait
des soucis. Le malbec est généralement un cépage difficile
à cultiver. Il débourre tôt et est donc sensible aux gelées tardives
du printemps. C'est une des raisons régulièrement
évoquées pour expliquer le fort recul de ce cépage dans la
région de Bordeaux, où il était répandu avant les violentes
gelées printanières du milieu des années 1960 et où il porte
même son propre nom, Pressac. La vigneronne Susi Steiger-Wehrli
pense que le nombre inégalement réparti de fleurs
mâles et femelles, qui est équilibré pour la plupart des autres
cépages, est une autre raison de ce recul. C'est pourquoi les
vignes de malbec poussent idéalement en groupes serrés
- mais dans la région de Bordeaux, la densité de plantation
est plutôt faible et les distances entre les ceps sont élevées.
Dans le vignoble de Susi Steiger-Wehrli, le problème ne venait
pas d'une fécondation insuffisante ou de maladies comme l'oïdium,
auxquelles la variété est sensible. «Le problème, c'était
la pourriture de la rafle qui survenait régulièrement juste avant
la récolte et les raisins qui n'arrivaient pas à maturité, même
quand l’été avait été caniculaire», se souvient-elle. Le vignoble
de malbec produisait de la quantité, mais peu de qualité. On
enregistrait ainsi jusqu'à 34 grappes par pied, pesant jusqu'à
un demi-kilo.
Prédisposition génétique capricieuse
Après des observations et des réflexions approfondies, Rexhep
Kryeziu, le maître-viticulteur du domaine Wehrli, avait
conclu que l'origine du problème se trouvait dans la disposition
génétique de la plante à investir le plus de force possible
Rexhep Kryeziu, arrivé en Suisse en 1990, a passé une multitude d'heures dans les vignes pour comprendre la croissance des ceps.
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