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Spectrum_03_2022

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PAGE VERTE

Texte Adeline Mougel

Illustration Adeline Mougel

GIEC 2022 : c’est maintenant qu’il

faut agir !

Il vaut mieux prévenir que guérir. Il est moins coûteux et plus efficace

d’agir en amont comme l’atteste le 6e volet du GIEC. Spectrum

examine ce rapport d’un peu plus près.

Qu’est-ce que le GIEC ?

Depuis 1988, le groupe d’experts

intergouvernemental sur l’évolution du

climat (GIEC) réunit des scientifiques du

monde entier. Ces volontaires alertent les

gouvernements et les populations sur le climat.

Pour ce faire, l’organisation analyse le

changement climatique. Des conséquences

sont scientifiquement prouvées, des scénarios

d’évolutions sont émis et des stratégies

d’adaptation possibles sont imaginées à travers

le monde.

Le rapport du GIEC n’a pas pour vocation

de mener des études scientifiques sur le climat

et cherche au contraire à synthétiser

près de 14'000 publications scientifiques

rédigées par plus de 250 auteurs..

Qu’est-ce que le rapport du GIEC ?

Le rapport du GIEC contient 3 volets. Le

premier analyse l’état de la planète Terre et

le changement climatique. Le second volet

porte sur l’impact du réchauffement climatique

sur les écosystèmes régionaux et mondiaux.

Le dernier volet se concentre sur les

solutions possibles.

Catastrophes météorologiques, montée

des eaux, sécheresse, famine, maladies, les

conséquences du réchauffement climatique

sont multiples. Qu’est-ce qui peut être retenu

de ce dernier rapport du GIEC ?

L’activité humaine

D’après le sixième rapport du GIEC, l’activité

humaine ne joue plus un rôle « extrêmement

probable » sur le réchauffement

climatique. Elle est désormais « certaine »

comme les scientifiques l’affirment : « les

augmentations observées des concentrations

de gaz à effet de serre depuis environ

1750 sont, sans équivoque, causées par les

activités humaines 1 ».

Un œil sur le méthane

Le méthane est le deuxième gaz à effet de

serre qui dégrade la couche d’ozone. Celleci

est essentielle car elle protège des rayons

solaires ultraviolets.

L’élevage de bétail est aussi responsable en

grande partie de l’émission de cette particule

nocive tout comme les énergies fossiles,

les déchets et les décharges. À noter que

l’émission de méthane croît régulièrement

depuis des décennies et qu’elle réchauffe

plus vite la planète que le CO2.

Des puits de carbones insuffisants

Les forêts et les océans absorbent le dioxyde

de carbone. Ils représentent des puits de

carbone. Les émissions de CO2 sont supérieures

aux capacités d’absorption ce qui explique

le manque d’efficacité des réservoirs

naturels.

Des espaces naturels vont fleurir

Reforestation, maintien des zones humides,

préservation et entretien des puits de

carbone, transformation des pratiques agricoles

et de la gestion des sols, les solutions

sont multiples et nécessaires pour la transition

écologique. Elles ne sont envisageables

qu’avec des changements structurels

au niveau politique, social et économique.

Le rapport du GIEC met l’emphase sur la

gestion des espaces naturels, le but étant

d’absorber l’excédent de carbone circulant

dans l’atmosphère.

+ 1.5°C se rapprochent à grand pas

Si nous voulons limiter le réchauffement à

1.5 degré, il faut atteindre la neutralité carbone

d’ici 2050. Le plus tôt est le mieux.

Pour atteindre cet objectif, les expert.e.s du

GIEC s’accordent sur le fait que les émissions

devraient atteindre leur pic en 2025 au

maximum, mais il est fort probable qu’elles

l’atteignent dès 2022. L’une des grandes

priorités est de baisser progressivement

les émissions de CO2 et de méthane afin

de parvenir à cet équilibre. Chaque année

supplémentaire sans réduire les émissions

de gaz à effet de serre augmente les risques

climatiques. Ce qui engendre des coûts plus

élevés supportés par la collectivité.

On vit tous.tes sur la même planète. C’est

pourquoi chaque action, à son échelle,

compte. Recyclage, alimentation moins carnée,

économie d’eau et d’électricité, chaque

bonne action aide à baisser son empreinte

carbone pour que la planète, et donc la société,

en bénéficie… P

Un temps d’action limité

« Les éléments scientifiques sont sans

équivoque : le changement climatique

menace le bien-être de l’humanité et

la santé de la planète. Tout retard dans

l’action mondiale concertée nous ferait

perdre un temps précieux et limité pour

instaurer un avenir viable», Hans-Otto

Pörtner, physiologiste et biologiste marin.

1 Rapport GIEC 2022: https://climate.selectra.com/fr/actualites/rapport-giec-2022

05.22

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