Slavische Philologie - Archiv

Prosper M6rim6e's Mystifikation kroat. Volkslieder. 79
pieu, QU il servit de but aux fleches des Turcs«. Wie man sieht (cf.
Archiv f. slav. Phil. XXIX, p. 57), hat Merim^e nicht bloß einzelne
Ausdrücke, sondern vielfach selbst ganze Sätze aus der Erzählung Chaumettes
wortgetreu übernommen. Auch Mörimöes »Bogou-Mili (agröables
ä Dieu) « stammen aus dem Voyage en Bosnie.
Geograpische Daten über Kroatien dagegen hat Merimöe aus diesem
Buche nicht schöpfen können (cf. Archiv f. slav. Phil. XXVIII, p. 348).
Beilagen.
1.
Le ver luisant.
D' Ignazio Giorgi.
[Telegraphe officiel, No. 49, dimanche 20 juin 1813; Poesies illyriennes,
4e article.^i)
J'ai essaye de prouver que le poete Dalmate connoissoit bien les
grands ressorts du path^tique
;
je montrerai une autre fois dans l'examen
de la belle Osmanide de Gondola qui me prendra plusieurs articles,
qu'il n'ignore pas les secrets le plus heureux, les combinaisons les plus
ingenieuses dont une longue habitude et goüt exerc6 puissent enseigner
l'usage, et que son brillant naturel, favoris^ par de bonnes etudes, a pu
s'elever ä toutes les merveilles de l'Epopee. En revanche, on n'attend
gueres de lui peut-etre, les graces de Vcmacreontisme^ ces images fraiches,
ces peintures delicates, cette fleur exquise et indefinissable de sentiment,
qui semblent exclusivement reserv^es aux lieux oü la societe
florit avec le plus d'^clat et aux 6poques les plus perfectionnöes de la
civilisation. Aussi n'est-ce point parmi les poetes primitifs de la nation
qu'il faut chercher des exemples de ce genre, mais chez ceux dont le
commerce des autres peuples et l'etude des littöratures classiques avoient
enrichi le genie, et qui semblent n'avoir ambitionne la conquete de ce
pröcieux butin de pensöes et d'images qui ornent leurs poesies que pour
en faire hommage aux muses slaves. De ce nombre est Ignazio Giorgi,
auteur de la celebre chanson du Ver-Iuisa7it. II est probable que la
plupart de mes lecteurs connoissent dejä cette jolie ode anacröontique,
au moins sur l'elegante traduction italienne de M. le docteur Stulli, qui
en donne une idee fort juste, quoique le quatrain original y soit delayö
1; In der Lyzeal-Bibliothek zu Laibach.