Slavische Philologie - Archiv

1
Prosper Merimee's Mystifikation kroat. Volkslieder. 5
me trompes; tu avais cette pierre dans une petita boite, je te l'ai vue. Tu
n'es pas un magicien. « Kurz nachher sei Khava ihrem Leiden unterlegen.
Gegenüber dieser umfangreichen Einleitung über die Vampire finden
wir in Fortis Viaggio darüber nur einige Zeilen: »Credono anche verissima
l'esistenza dei Vampiri; e loro attribuiscono, come in Transilvania, il succhiamento
del sangue dei fanciulli. Aller che muore un uomo sospetto di
poter divenire Vampire, o Vukodlak, com' essi dicono, usano di taglairli
i garetti, e pungerlo tutto colle spüle, pretendendo che dope queste due
operazioni egli non possa piü andar girando. Accade talvolta, che prima
di morire qualche Morlacco preghi gli Eredi suoi, e gli obblighi a trattarlo
come Vampiro, prima che sia posto in sepoltura il suo cadavere, prevedendo
di dover avere gi'an sete di sangue fanciullesco«^). Merimee hatte
nun über diesen Gegenstand andere Quellen, die er in seinen Balladen
benützte. Es gelang mir, das von ihm erwähnte Werk Calmets zu
bekommen 2). Der Autor schrieb über diese Erscheinungen im Glauben
an ihre Existenz und brachte eine stattliche Sammlung von verschiedensten
Beispielen dieser Art zu stände. «Dans ce siecle une nouvelle scene s'offre
ä nos yeux depuis environ soixante ans dans la Hongrie, la Moravie, la
Sil^sie, la Pologne: on voit, dit-on, des hommes morts depuis plusieurs
mois revenir, parier, marcher, infester les villages,
maltraiter les hommes
et les animaux, sucer le sang de leurs proches, les rendre malades et enfin
leur causer la mort; en sorte qu'on ne peut se delivrer de leurs dangereuses
visites et de leurs infestations, qu'en les exhumant, les empalant,
leur coupant la t6te, leur arrachant le cceur ou les brülant. On donne ä
ces Revenants le nom d'Oupires ou Vampires« ^). Auch der in der Ballade
Jeannot für die Bezeichnung der Vampire vorkommende Name hrucolaque
und der Glaube, daß die Schismatiker in einem rechtgläubigen
Friedhofe nicht verwesen könnten, wird von Calmet erwähnt: »La
creance des nouveaux Grecs, qui veulent que les corps des excommunies
ne pourrissent point dans leurs tombeaux, est une opinion qui n'a nul
fondement . . . .«*). »Les Brucolaques de la Grece et de 1'Archipel sont
encore des Revenants d'une nouvelle espece .... mächent dans leurs
tombeaux et fönt un bruit ä peu pres semblable ä celui que les porcs fönt
1) Viaggio, p. 64.
-) Dom Augustin Calmet, Traite sur les apparitions des esprits et sur les
vampires ou les revenants de Hongrie, Moravie etc. Paris 1751 (2 Bände; in
der k. k. Hofbibliothek zu Wien].
3) Calmet, o. c, t. II, p. V. ") it,., t. II, p. VUI.
4*