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Slavische Philologie - Archiv

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j[76 Casimir Nitsch,<br />

ment du polabe e en o dans la qualite non palatale de la consonne pr6c6-<br />

dente. Je reviendrai encore plus tard sur ce sujet, ici je remarque<br />

seulement que dans le polonais on peut trouver des exemples qui approuvent<br />

cette hypothese. Ainsi, nous avons lä parfois ce changement dans<br />

les mots oü Ve dörive de Vh, p. e. wioska, dzionek, ce qui n'a Jamals<br />

lieu, s'il d^rive de 1'^: tonjoui's se?i, bez. Mais M. K. falt erreui- en y<br />

comparant le tcheque, parce que cette langue ne connait point la depalatalisation,<br />

meme lä oü la consonne est palatale, comme devant S^ p. e. sv^f.<br />

— On peut encore trouver une autre cause ä cette absence de changement<br />

de l'e en o. Nous avons vu que la palatalisatiou de l'o en ü est d'une<br />

epoque tres ancienne.<br />

Or, ä l'epoque de la depalatalisation des voyelles<br />

palatales la langue polabe ne possedait plus l'o et la tendance ä eviter<br />

l'articulation haute et retiröe de la langue (qu'on voit aussi dans la palatalisation<br />

de chaque ^^) etant en contradiction avec la tendance ä la depalatalisation,<br />

n'a pas permis ä l'e de changer en o. Les voyelles ^, r, e<br />

se transformaient en d'autres avec le son radical a qui, plut bas et plus<br />

avance que l'o et Vu^ n'dtait pas soumis ä ce d^placement de l'articulation<br />

vers le devant. — II est difficile de prouver laquelle de ces deux<br />

circonstances en 6tait la cause essentielle, mais on voit claii-ement que le<br />

manque de ce ph^nomene n'est pas en Opposition avec les tendances<br />

lechiques communes; ce sont les diverses 6poques qu'il faut prendre en<br />

consid^ration. — Sur le groupe telt je dirai quelques mots plus loin, v.<br />

paragraphe 8.<br />

U nous reste encore trois voyelles palatales slaves communes, notamment<br />

i, t et /'. Toutes les trois se sont soumises dans le polabe elles<br />

aussi k une depalatalisation, mais sans aucune connexion avec le lieu<br />

d'articulation des consonnes qui suivent,<br />

la consideration de son histoire<br />

n'appartient donc pas ä la rigueur ä ce chapitre, aussi je me bome ici<br />

dire quelques mots sur ces ph^nomenes.<br />

6. Quant ä 1'« qui s'est döpalatalise pour devenir diphtongue ai, la<br />

chose etant claire, eile ne donne lieu ä aucune reflexion. Le manque de<br />

la qualite palatale des consonnes precedentes [zäima, nait dans le contraste<br />

ä sonü, pöta) prouve que c'est un fait plus röcent que toutes les autres<br />

depalatalisations.<br />

7. L'histoire de l'ft n'est pas si facile ä retracer. Bien que dans la<br />

majorite des exemples nous avons un ä avec la pröcedente moUe ou dure,<br />

il nous reste quelques mots avec i. M. Lorentz croit qu'il y a dans ces<br />

cas une palatalisation plus forte, mais il n'a pas pu donner de loi ä ce<br />

ä

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