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Slavische Philologie - Archiv

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:<br />

Quelques remarques sur la langue polabe. 175<br />

d'autres arguments pour prouver cette Chronologie. D'abord, ä la fin<br />

d'un mot on a toujours ü [tiehü]^ apres, l'w ne pourrait provenir de l'ö<br />

que devant les palatales, comme l'e est devenu i devant elles [nehü —<br />

?iibes6), taudis que les labiales et les gutturales non palatales ne pourraient<br />

agir dans aucune direction. Alors, si nous avons stüpa et tittga, ces<br />

formes ne peuvent etre que primitives. Quant ä Texceptionnel ö devant<br />

l'r, p. e. zöru ou dörönka^ il faut rappeler que devant cet r l'e n'est pas<br />

de meme devenu i: here non bire d'oü il en r^sulte que Vr n'etait pas<br />

tres palatale.<br />

L'exacte rövision du materiel donne encore d'autres preuves<br />

devant les consonnes autres que dentales dures nous avons toujours ü<br />

avec l'unique exception döst [vd lonü est l'accusatif), mais devant les<br />

dentales dures ä cote de l'ö regulier on peut donc trouver parfois ü et il<br />

est impossible de n'y voir<br />

que l'orthograpbe et le manque d'exercise des<br />

hommes qui ont note ces mots ; ce sont des restes d'un 6tat plus ancien.<br />

Le changement du groupe ?)o en vü qui ne s'est fait que devant les<br />

palatales [mlcesa mais väknü) y forme uu appareut contraste. En r^alite,<br />

nous n'avons pas vü devant les labiales et gutturales, car dans l'epoque<br />

de la palatalisation de Vo en ü le groupe vo n'existait que devant les<br />

consonnes entierement palatales, chaque autre vo s'^tant dejä change en<br />

vd. Ce n'est que de cette maniere qu'on peut expliquer les exemples<br />

comme vdt'ü ä cote de vücesa. Si le cliangement de Vo en ü etait plus<br />

ancien que celui de vo devant chaque consonne dure en ««, nous aurions<br />

vüt'H. Les exceptions ne valent rien: le locatif vada a pu resulter sous<br />

l'influence d'autres formes qui avaient toutes vd, dans vüklüp nous avons<br />

une assimilation (peut- etre seulement dans l'orthographe) ä la voyelle<br />

succedante, assimilation assez frequente dans nos sources pölabes, p. e.<br />

tsyijer (= siMr) ou loidgin (= vüd'iu)<br />

;<br />

quant ä vüt, je ne puis l'expliquer<br />

suffisamment, mais je le mets donc ensemble avec les autres pr^fixes,<br />

comme 2)üd, rüz, prid oü nous avons partout la voyelle plus palatale au<br />

lieu des attendus ö, e.<br />

5. En Opposition apparente avec la loi lechique generale de la depalatalisation<br />

se comporte le polabe e qui ne devient jamais o, ce qui, au<br />

contraire, a lieu dans le polonais et le kasub. Ici l'e devient i devant<br />

les palatales, dans tous les autres cas il reste e, p. e. nibesö — 7iebü.<br />

M. Lorentz (<strong>Archiv</strong>, XXIV, 1 1<br />

) affirme que ce traitement est completement<br />

oppose au polonais, mais, les conditions du changement polonais et polabe<br />

n'etant pas les memes, on ne peut qualifier identiquement ces deux ph^nomenes.<br />

M. K. (p. 275) cherche justement la cause du manque du change-

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