Slavische Philologie - Archiv

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172 Casimir Nitsch,
omettre le fait essentiel que M. K. transcrit parfois sl. com. y et sl. com.
II
par äw, laissant autre part oi pour *y et eu pour *u sans motiver cette
vari6tö. Or, si l'on examine les mots avec les sl. comm. y,
e, u chez
Hennig von Jessen et chez Schultze, on y trouve presque toujours ai pour
*i (il n'y a pas motif de changer ai de Schleicher en ei) pour *y J.
;
emploie oi ou ai presque dans la meme quantitö, S. toujours äu\ pour *u
J. a au (rarement a«), chez S. on trouve äu. On voit que chez J. *y a
plutot tendance de se confondre avec *^ (je ne compte pas les exemples
de *y apres les gutturales oü, comme daus le polonais, il est toujours
egale ä *«'), tandis que *u est toujours exactement s^pare; chez S. ce sont
*y et *M qui se sont tout ä fait mele's. II n'est pas possible de ne voir
dans cette variöte que l'orthographe, ce sont indubitablement des differences
dialectiques.
I.
La langue slave commune possödait les voy elles palatales suivautes
e e i h e r /' et dans l'öpoque polabe de tres bonne heure s'est Joint ä
eLles encore Vü, n€ du preslave o. Toutes ces voyelles ont succombe ä
la döpalatalisation dans le polabe. Pour atteindre notre but il faut les
traiter dans l'ordre suivant.
1. Je commence avec 1'^, parce que le proces vocale est ici tout-äfait
claii" et il n'a nul besoin d'explications. II faut neanmoins remarquer
que la loi de M. K. selon laquelle il y a deux conditions du changement
de IV en 'a et de \'e en o, notamment Taccent et la duret6 des consonnes
qui suivent, n'est pas conforme ä la veritö : quant ä l'accent il suffit de
citer parmi le grand nombre d'exemples le polonais gväzda ou gndzdo^
russe zvezdä et gnSzdö pour montrer que ce changement est indöpendant
de l'accent; quant au caractere non patatale des consonnes qui suivent,
la condition qu' elles
plus longuement.
doivent etre dentales est trop connue pour en parier
2. Le changement de Vr en ar est absolument analogue, ce qui dtait
döjä connu avant la decouverte de M. K. II est vrai qu'il a montre le
degrö intermödiaire, Ver du vieux polabe, mais on pouvait l'admettre sans
avoir vu de telles formes dans les documents, si l'on sait que l'ar de r
non palatale avait aussi ce degre, comme je l'ai demontre pour le bas
sorabe (M. i P. III, ;
9) on pouvait aussi ignorer ce degre et malgre cela
bien comprendre la communautö du traitement de ce son dans toutes les
langues lechiques. La qualite palatale ou non palatale de la consonne
pr^cedente est ici d'une importance secondaire. Quant ä l'opinion du