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Slavische Philologie - Archiv

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94 T. Matiö,<br />

*] Pintorovich-Bey, comme chef de famille, dispose de sa sceur, comme<br />

il<br />

pourrait le faire d'un cheval ou d'un meuble.<br />

Cette ballade, si remarquable par la delicatesse des sentiments, est veritablement<br />

traduite. L'abb6 Fortis en a publie loriginal, accompagne d'une<br />

traduction, ou plutot d'une imitation en vers Italiens. Je crois ma version<br />

litt^rale et exacte, ayant 6t6 faite sous les yeux d'un Eusse qui m'en a donne<br />

le mot ä mot.<br />

M. Ch. Nodier a publie egalement une traduction de cette ballade, ä la<br />

suite de son charmant poeme de Smarra*).<br />

\<br />

*) Von »Cette ballade, si remarquable« ist weiter die ganze Anmerkung<br />

erst später hinzugefügt worden und kommt in der Ausgabe 1827 nicht vor.<br />

7.<br />

Lafemme de Ha^an-Aga.<br />

(A. Dozon, Po6sie8 populaires serbes traduites sur les originaux, Paris 1859.)<br />

Que voit-on de blanc dans la verte montagne ?<br />

Est-ce de la neige, oü sont-ce des cygnes ?<br />

Si c'^tait de la neige, eile serait döjä fondue,<br />

(si c'ötaient) des cygnes, ils auraient pris leur vol.<br />

Ce n'est ni de la neige, ni des cygnes,<br />

mais la tente de l'aga Hagan-Aga.<br />

Ha§an a rcQu de cruelles blessui'es;<br />

sa mere et sa sceur sont venues le visiter,<br />

mais sa femme, par pudeur, ne pouvait le faire.<br />

Quand il<br />

fut guöri de ses blessures,<br />

il fit dire ä sa fidele ^pouse<br />

»Ne m'attends plus dans ma blanche maison,<br />

»ni dans ma maison, ni dans ma famiUe.«<br />

La Turque venait d'entendre ces paroles,<br />

et eile demeurait encore dans la pensee de sa misere,<br />

quand le pas d'un cheval s'arreta devant la maison.<br />

Ha§an-Aguinitza alors s'enfuit,<br />

pour se briser le cou en se jetant de la fen^tre.<br />

Aprfes eUe courent ses deux petites fiUes<br />

»Reviens-t'en, chere maman,<br />

»ce n'est pas notre pere, HaQan-Aga,<br />

»mais notre oncle, Pintorovitch-Bey.«<br />

Et Ha§an-Aguinitza revint sur ses pas,

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