page 16 Im Vorfeld des 6. World Band Festivals in Luzern!

Johann Strauss Senior est né il y a 200 ansLe fondateur d’une lignée de musiciensRevue des musiquesJohann Strauss Senior est né a Vienne le 14 mars 1804. L’époque est troublée: l’Europe est mise à feu età sang par les campagnes napoléoniennes. Issu d'une modeste famille juive d'origine hongroise, violonistede formation, il fonde vers 1819 avec son ami Josef Lanner un quatuor qui joue dans les brasseries.Une formation de musiciende bal et de brasserieCe quatuor s'agrandit jusqu'àdevenir un petit orchestre debals, de brasseries, de concertspromenade. En 1825, JohannStrauss se sépare de son compèreet fonde son propre orchestre,qui devient très populaire dansles auberges viennoises. L’annéesuivante, il compose sa 1 ère valse«Täuberln-Walzer». Aussitôt, sarenommée s'étend et son orchestrese développe rapidement.Johann Strauss père en profitepour parfaire ses connaissancesdans les techniquesd'écriture. Il est en effet devenupère de trois fils qui vont perpétuerla tradition musicale de la famille:Johann Strauss II Junior (néen 1825, mort en 1899), JosefStrauss (1827–1870) et EduardStrauss (1835–1916).Le roi de la valseDiffusant ses propres valses,il devient le «roi de la valse» etcommence à voyager énormément.Il effectue plusieurs tournéesde concerts triomphales enAutriche. En 1834, il est nomméchef de musique militaire du premierrégiment de la garde nationalede Vienne (1. Wiener Bürgerregiment).L’année suivante, il estdésigné comme directeur desbals de la cour d'Autriche àSchönbrunn.Johann Strauss Senior enchaîneainsi des tournées auxPays-Bas et en Belgique (1836) oùil a l’honneur d’être reçu en audienceparticulière par le roi Leopold1 er . Les succès sont égalementimmenses à Paris et àLondres (1837 et 1838).Rivalité avec son filsEn 1841, il compose l’une deses valses les plus fameuses:«Donau-Lieder». A la mêmeépoque, il interdit formellement àson fils Johann junior, en qui ilvoyait un futur rival, d’étudier lamusique. Néanmoins, Johannfils, grâce à la complicité de samère, Anna, étudie le violon ensecret et prend des cours auprèsdu compositeur Josef Drechsler.Pendant ce temps, Johannpère est invité dans toutes lescours d’Europe et compose demanière extrêmement prolifique.On lui doit 251 compositions,dont environ 150 valses, 14 polkas,28 galops, 35 quadrilles et19 marches dont la célèbre«Marche de Radetzky».Début d’une lignéefamilialeCette marche est une œuvrede maturité: Johann père la composeen 1848, au moment oùl’empire austro-hongrois vit desheures troublées avec la chute dupremier ministre Metternich et lamontée de François-Joseph sur letrône impérial. La même année,Johann fils est nommé chef de laMusique municipale de Vienne.Le 25 septembre 1849, JohannStrauss meurt de la scarlatine. Sesobsèques sont l'occasion de grandesmanifestations publiques.Suite à son décès, son fils Johannjunior parviendra à fusionnerl’orchestre qu’il avait créé en 1844avec celui de son père et à poursuivreainsi la tradition familiale.Radetzky foreverPas de surprise: c’est la«Marche de Radetzky» qui recueilletous les suffrages en matièrede transcription. On en dénombreprès d’une vingtaine,pour les tous les types de formation.Un véritable hit! Outre cettepièce incontournable, trois autresmarches ont connu des arrangementspour harmonie: une«Radetzky-Bankett-Marsch»,la «Marsch der königlich-spanischenNobelgarde» et enfin l’«ÖsterreichischerFestmarsch».R. ElieRetour sur le cinquantenaire de l’Harmonie de la Brillaz d’Onnens (FR)Quand fanfares et chœurs font bon ménage…Les fanfares et les chœursmixtes ont peu de choses encommun? Pas si sûr... Pour mieuxvous convaincre, voici «Rés'Onnens»,pièce en deux actes talentueusementmise en scène parJean-Paul Baechler.PrologueEn 1949, un jeune abbévenant de Genève est nommédans le village d’Onnens, enpleine campagne fribourgeoise.Peu habitué à un tel calme, il se ditqu’il n’y fera pas de vieux os… Enattendant, il propose aux hommesde la paroisse de former une fanfare,afin d'animer les cérémoniesreligieuses. Les statuts en furentadoptés le mardi 28 juillet 1953.Près de 50 ans plus tard, alorsplongée dans les ébauches d’organisationdes fêtes destinées àcommémorer son jubilé, l’Harmoniede la Brillaz est contactée parle Chœur St-André, chargé d’accueillirà Onnens les Céciliennes2004 du décanat St-Udalric: pourquoine pas innover et faire la fêteen commun, sous le même toit?Après quelques tractationsavec les futurs participants, l’affaireest réglée: la fête aura lieu enseptembre 2003, sur deux weekends«à cheval» de la Bénichon.Célébrant la fraternité des deuxsociétés villageoises, elle serabientôt baptisée du nom évocateurde «Rés’Onnens»!1 er acte – Jubilé deL’Harmonie de La BrillazSamedi 6 septembre 2003:leurs souvenirs ravivés par la visitedu marché villageois, les anciensmembres des deux sociétésprennent place pour le repas desretrouvailles. D’une discussion àl’autre (et il y en eut! pensezdonc:les anciens forment un villageà eux seuls!), l’après-midi estdéjà bien entamé lorsque les fanfaresdes environs prennent placesur scène pour la 3 e édition del’Amicale des fanfares de LaBrillaz.Après une soirée magnifiquementanimée par le «Coccinell’Band»,le grand jour est arrivé.La cérémonie, maintes fois répétée,se déroule sans accrocs, etc’est sous les applaudissementsUNISONO 17 • 2004 19