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Abstractband 2012 - Jahreskongress gynécologie suisse, SGGG

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<strong>Jahreskongress</strong> <strong>gynécologie</strong> <strong>suisse</strong> <strong>2012</strong>Poster ohne Präsentation / Poster sans présentationNr. P 118Nr. P 119Tumeurs borderline de l›ovaire pendant la grossesseAutoren/ Auteurs: 1) Theodosiadis E., 1) Sapin B., 1) Camaj R.,2) Betticher D.Klinik/ Clinique: 1) Hôpital Intercantonal de la Broye, Payerne,2) Hôpitaux Fribourgeois, FribourgINTRODUCTION: Les tumeurs borderline (faible potentiel de malignité)de l’ovaire en cours de grossesse sont rares. Sur 0.2-2 % desmasses annexielles détectées pendant la grossesse, seules 1-6 % sontmalignes, dont la moitié borderline. 59% des tumeurs ovariennes sontde stade FIGO I, 5 % FIGO II, 26 % FIGO III et 10% FIGO IV. L’âge moyendes patientes est de 32 ans. Leur prévalence en cours de grossesse estmoindre que celles du cancer du sein, de la thyroïde, du col utérin oudu lymphome de Hodgkin.MATERIEL ET METHODES: Découverte à 12 semaines d’une grossessespontanée d’une masse palpable dans l’hypochondre droit chez unepatiente IIIG IIP de 35 ans asymptomatique. A l’échographie, la massemesure 13 cm de diamètre, est multikystique à contenu liquidien avecdes végétations. L’IRM confirme la présence de cette masse complexe.Le dosage du Ca-125 est à 3’087 U/ml. Une laparoscopie exploratriceest effectuée à 14 5/7 semaines de grossesse avec cytologie péritonéale,annexectomie droite, omentectomie partielle et biopsies péritonéales.RESULTATS: Le diagnostic anatomopathologique est un cystadénocarcinomeséreux borderline de l’ovaire avec des implants péritonéauxnon-invasifs. Présence de quelques cellules atypiques dans le liquidede lavage. Il s’agit d’une tumeur ovarienne de stade FIGO IA. La patienteaccouche spontanément à terme d’une fille en bonne santé. UnCT-scan thoraco-abdomino-pelvien à 6 semaines post-partum n’a pasmis en évidence de manifestation tumorale. La patiente est suivie tousles 6 mois, cliniquement et échographiquement, sans signe de récidiveactuellement.CONCLUSION: Les masses annexielles diagnostiquées en début degrossesse et leur traitement posent le problème du suivi de la grossesseen cas de malignité. Certains guidelines proposent une interventionchirurgicale systématique avec staging dès le deuxième trimestre.Il n’y a pas d’évidence que la grossesse ait une influence sur le pronosticdes tumeurs ovariennes. Le pronostic pour le stade FIGO I est de99% de survie à 5 ans et de 97% à 10 ans. La chimiothérapie n’est pasreconnue pour les tumeurs borderline de stade FIGO IA, mais peut êtreenvisagée en cas de stade plus avancé (peu d’études disponibles). Demême, une hystérectomie et annexectomie bilatérale sont envisageablesdans les suites.Prise en charge du désir d’enfant chez une patienteavec insuffisance ovarienne précoce dû à une prémutationdu gène FMR1Autoren/ Auteurs: Ventura-Vajda P., Adamski S., Kempf Haber M.,Bellavia M., Fellmann F., Wunder W.Klinik/ Clinique: Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, LausanneIntroduction: Est-ce qu’un traitement de fertilisation in-vitro (FIV)avec ses propres ovocytes au lieu d’un don d’ovocyte peut être envisageabledans un contexte d’insuffisance ovarienne prématurée (IOP)due à une prémutation du gène FMR1 lorsque le don d’ovule est interditen Suisse?Matériel et Méthode: Patiente de 30 ans avec une infertilité primaire.Anamnèse familiale et personnelle sans particularité. Un bilan aété effectué avant les deux traitements de procréation médicalementassisté (PMA).Résultats: Le compte folliculaire et le bilan hormonal (AMH inférieureà 1 pmol/L) montrent une IOP ce qui motive le bilan génétique(caryotype et une recherche de X-Fragile). Une prémutation du gèneFMR1 à l’état hétérozygote avec la présence d’un allèle de taille augmentée(70 triplets CGG) est mise en évidence. Le risque d’avoir un enfantavec une mutation complète (retard mental) est dans ce cas de7-8% ce qui est discuté lors d’un conseil génétique ainsi que la possibilitéd’un diagnostic prénatal (ou diagnostic préimplantatoire). Aprèsavoir été informé sur les enjeux et les différents traitements existants,le couple désire une tentative de FIV-ICSI avec ses propres ovocytes etnous l’effectuons. L’obtention d’un ovocyte fécondé et transféré aabouti sur une grossesse évolutive sans aucune anomalie génétique àla ponction de villosités choriales (PVC). Par la suite naissance d’unefille en bonne santé. En raison d’un second désir de grossesse, un nouveaubilan hormonal confirme la persistance de l’IOP: FSH 91.1 U/L ; LH52.3 U/L ; E2 0.09 nmol/L ; AMH inférieure à 1 pmol/L. Le couple désireun deuxième FIV-ICSI. Malgré ces valeurs hormonales décourageantes,nous tentons une seconde FIV-ICSI qui aboutit à nouveau à une grossesseévolutive. L’analyse moléculaire de la PVC était normale.Conclusions: 1. Problématique de l’interdiction du don d’ovocyteen Suisse, l’obligation d’avoir recours au « tourisme médical ».2. Couple face au don de gamètes génétiquement étrangers (parentbiologique versus parent social).3. Risque de transmission de l’anomalie génétique, importance del’examen et conseil génétique.4. Après une information détaillée des risques, coûts et chances dechaque traitement, une tentative de traitement FIV-ICSI est justifiée encas de désir du couple, malgré qu’un « outcome » si favorable commedans ce cas restera une exception.54

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