<strong>Jahreskongress</strong> <strong>gynécologie</strong> <strong>suisse</strong> <strong>2012</strong>Poster mit Präsentation / Poster avec présentationNr. P IV/ 44Nr. P IV/ 45Grossesses après transplantation rénaleAutoren/ Auteurs: 1) Mizan D., 2) Langner-Viviani F., 2) Golshayan D.,2) Venetz J.-P., 1) Hohlfeld P., 1) Vial Y.Klinik/ Clinique: 1) Service de <strong>gynécologie</strong>-obstétrique, 2) Centre detransplantation/ Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, LausanneINTRODUCTION: L’amélioration des résultats de la transplantation etde l’immunosuppression est source d’un nombre croissant de patientestransplantées en âge de procréer. Ces grossesses sont considéréesà haut risque de complications foeto-maternelles.MATERIEL ET METHODE: Etude rétrospective uni-centrique d’une cohortede 11 patientes transplantées rénales et 2 patientes transplantéesrein-pancréas dont l’une avec grossesse en cours.RESULTATS: Suivi de 19 grossesses après transplantation rénale sur unepériode de 16 ans (1995–2011).Parmi celles-ci on compte 3 fausses couches, 1 IVG et 15 naissances vivanteschez 11 mères dont 4 ont eu 2 enfants.36% des patientes ont une HTA préexistante traitée. Deux patientes ontdéveloppé une pré-éclampsie (18%). 45% des patientes ont développéune péjoration de leur fonction rénale en fin de grossesse dont uneseule n’a pas récupéré, évoluant en insuffisance rénale terminale. Il n’ya pas eu de rejet jusqu’à 12 mois post-partum. 4 naissances ont eu lieupar voie basse et toutes les autres ont nécessité une césarienne (73%),soit pour péjoration de la fonction rénale, pré-éclampsie ou RCIU.Les risques fœtaux ont été le développement d’un RCIU chez 2 d’entreeux et d’un oligoamnios probablement d’origine médicamenteuse.L’âge gestationnel moyen à la naissance était de 36 ± 4 [SA].53% desnaissances ont eu lieu avant 37 [SA].Le poids de naissance moyen étaitde 2500 ± 810 [g] (P 40). Le pHa moyen était de 7.27, le pHv de7.35.L’Apgar moyen était de 9 à 5 minutes de vie. Parmi les nouveaunés53% ont été transférés en néonatologie majoritairement en raisonde leur prématurité.CONCLUSION: L’absence de rejet préalable et une fonction rénalestable depuis au moins 12 moins permettent d’envisager une grossessequi doit être planifiée afin d’ajuster le traitement immunosuppresseur.Unsuivi en collaboration multidisciplinaire entre obstétriciens,transplanteurs et néonatologues est la clé d’un bon pronosticmaterno-foetal.Suche nach neuen Biomarker-Kandidaten für Präeklampsiemittels MicroarrayAutoren/ Auteurs: Lapaire O., Mathis J., Redling K., Grill S., Lalevee S.,Kolla V., Hahn S., Hösli I.Klinik/ Clinique: Frauenklinik, Universitätsspital BaselHintergrund: Das Ziel der Studie war die Identifizierung neuer Biomarkerfür die kurzfristige Unterscheidung von Patientinnen mitschwerer Präeklampsie versus Kontrollgruppe, bei welchen plazentaresMaterial auf seine Gen-Expression hin untersucht wurde.Material und Methode: Die totale RNA, welche aus plazentaremvillösem Material extrahiert wurde, konnte von 9 Patientinnen mit Präeklampsiesowie von 7 Kontrollpatientinnen nach geplanten Sektionesgewonnen werden. Nach Zusammenlegung der jeweiligen Proben inbeiden Kollektiven wurde die Gen-Expressions-Analyse mit 6 Microarray-Chips(Affymetrix Human Gene 1.0 ST), gefolgt von einer Polymerase-Kettenreaktion(qRT-PCR), sowie Validierung von ausgewähltenMarkern im mütterlichen Serum auf Protein-Ebene, durchgeführt.Resultate: Die Microarray Analyse ergab 896 Gene, welche signifikantunterschiedlich exprimiert wurden (p≤0.05). Nach einer Restriktionauf Moleküle, welche in der maternalen Zirkulation vorhandensind, konnten 9 hoch-regulierte und 5 erniedrigt-regulierte Gene verifiziertwerden. Vier von diesen (beta-hCG, HTRA4, LHB1, alle hoch-reguliert),sowie NOX4 (erniedrigt-reguliert) wurden mit einer quantitativenecht-zeit RT-PCR analysiert. Nachfolgend wurde aus denselektierten Genen zwei genommen und deren Proteine im mütterlichenBlut analysiert, welche für beide (LHB1 und beta-hCG) signifikanteUnterschiede zwischen beiden Kollektiven zeigte.Schlussfolgerung: In der vorliegenden Studie wurden 14 potentielleneue Biomarker für Präeklampsie gefunden. Vier von diesen wurdenmit einer qRT-PCR validiert und 2 von ihnen zeigten signifikanteUnterschiede im mütterlichen Blut. Weiterführende Studien müssenzukünftig die beste Markerkombination evaluieren.34
Nr. P V/ 50Incidence et facteurs de risque de réintervention pourincontinence urinaire d›effort après une précédentecure chirurgicale: une étude cas-témoin dans unecohorteAutoren/ Auteurs: Dällenbach P., Luyet C., Jungo Nancoz C., Petignat P.,Boulvain M.Klinik/ Clinique: Service de Gynécologie, Unité de Périnéologie,Hôpitaux Universitaires de GenèveIntroduction: L’incidence et les facteurs de risque de réinterventionpour récidive d'incontinence urinaire d’effort (IUE) sont mal décrits.Les données résultent de peu d’études avec des durées de suivilimitées. Notre objectif était d’estimer l’incidence et d’identifier lesfacteurs de risque de réintervention pour IUE.Matériel et Méthode: Etude cas-témoin dans une cohorte de 1132femmes opérées d’une cure d’IUE de janvier 1988 à juin 2007. Les cas(n=35) étaient les femmes réopérées pour une récidive jusqu’en décembre2008. Les contrôles (n=89) étaient les femmes sélectionnéesau hasard dans la même cohorte qui n’ont pas nécessité une réintervention.Nous avons réalisé une analyse univariée et multivariée pouridentifier les variables associées à la réintervention.Résultats: L’incidence cumulée de réintervention pour IUE était de3.1 %. L’intervalle moyen entre les deux interventions était de 4.1 années(de 0.2 à 17.4), et la durée moyenne de suivi était de 10.9 années(de 1.7 à 21). En analyse univariée, les facteurs de risque incluaient unantécédent de deux accouchements par voie vaginale ou plus (oddsratio (OR) 3.55; 95% intervalle de confiance (IC) 1.15-11.05; P=0.02), unecolposuspension selon Burch (OR 6.06; 95% IC 2.47-14.90; P