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Jahresbericht 2009 - Fragile Suisse

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Der Neurologe Peter Zangger war Gründungspräsident<br />

von FRAGILE <strong>Suisse</strong>.<br />

Peter Zangger, neurologue, était le président<br />

fondateur de FRAGILE <strong>Suisse</strong>.<br />

« Après 50 ans de vie commune, il suffisait<br />

que Madeleine bouge un œil pour que je<br />

comprenne ce qu’elle voulait. » Membre<br />

fondateur de FRAGILE <strong>Suisse</strong>, Louis Fiaux<br />

s’est battu pour faire reconnaître le rôle<br />

des proches de cérébro-lésés.<br />

« Madeleine et moi nous sommes mariés en<br />

1955. Je voyageais alors beaucoup pour mon<br />

travail au Moyen-Orient. En 1983, nous<br />

avons eu un accident de voiture près de<br />

Ryad qui a laissé Madeleine dans le coma<br />

pendant huit mois.<br />

Nous sommes rentrés en <strong>Suisse</strong> près<br />

d’un an plus tard. À l’époque, le corps<br />

médical ne pensait pas pouvoir faire grand<br />

chose pour les traumatisés. Ma femme<br />

ne parlait plus depuis l’accident, mais je<br />

me suis aperçu qu’elle nous comprenait.<br />

Les médecins, qui lui avaient pronostiqué<br />

un état végétatif, ne me croyaient pas.<br />

Quand j’ai vu que personne ne faisait<br />

rien pour Madeleine, j’ai arrêté de travailler<br />

et j’ai commencé à prendre des contacts.<br />

À l’époque, les paraplégiques étaient très<br />

bien organisés. J’ai voulu créer quelque<br />

chose de similaire pour les victimes de TCC<br />

et leurs proches. Pour qu’ils ne restent<br />

pas tout seuls avec leurs problèmes, qu’ils<br />

puissent échanger sur leurs difficultés<br />

et leur façon de voir les choses. Et pour<br />

qu’on soit enfin pris au sérieux. »<br />

Hirnverletzung. Wir helfen – seit 20 Jahren.<br />

Traumatisme cranio-cérébral. Nous vous aidons – depuis 20 ans.<br />

Lesione cerebrale. Vi aiutiamo noi – da 20 anni.<br />

Rückblende auf den Anfang Bei der Planung der Rehaklinik Bellikon rechnete die<br />

Suva Ende der 60er Jahre mit einem Bedarf von drei Betten für hirnverletzte Patienten<br />

bei einer gesamten Bettenzahl von über 250. Oft landeten damals junge Patienten<br />

mit schweren Behinderungen nach einer Akutbehandlung direkt im Alterspflegeheim,<br />

ohne Möglichkeiten für spezialisierte Therapien.<br />

Durch den zunehmenden Strassenverkehr Ende der 70er Jahre gab es aber immer<br />

mehr Betroffene mit einer traumatischen Hirnverletzung. Deren Schicksal beschäftigte<br />

nicht nur Angehörige, auch Fachleute aus dem Gesundheitswesen, namentlich aus<br />

Rehakliniken, wurden aufmerksam.<br />

Es begann sich an verschiedenen Orten etwas zu bewegen, mit der Absicht, eine Verbesserung<br />

der unhaltbaren Zustände zu erreichen. Besonders aktiv war die jurassische<br />

Organisation für Hirnverletzte unter der Leitung von Pierre Christe. In den 80er Jahren<br />

machte Neuropsychologin Erika Schwob in der Sendung «Handicap» des Schweizer Radios<br />

auf das Schicksal der hirnverletzten Menschen aufmerksam. Selbsthilfegruppen<br />

wurden gegründet.<br />

Anfang 1989 trafen sich Vertreter der Selbsthilfegruppe Zürich, die Direktorin von<br />

Pro Infirmis, Erika Liniger, der Neuropsychologe Arthur Gonser und der Neurologe Peter<br />

Zangger in Bellikon mit dem damaligen Chefarzt der Rehaklinik, Christoph Heinz. Sie<br />

beschlossen, eine schweizerische Organisation ins Leben zu rufen, welche sich als<br />

Lobby der hirnverletzten Menschen und ihrer Angehörigen einsetzen sollte.<br />

Eine kleine Arbeitsgruppe bereitete die Statuten und die Gründungsversammlung<br />

vom 23. Juni 1990 im Inselspital in Bern vor. Es war den Beteiligten von Anfang an klar,<br />

dass man sich nicht «nur» für Menschen nach einer traumatischen Hirnverletzung, sondern<br />

auch für die zahlenmässig viel grössere Gruppe der Schlaganfallpatienten und von<br />

Opfern anderer Erkrankungen des Gehirns einsetzen wollte. Und das ist bis heute ein<br />

wichtiges Ziel geblieben.<br />

Flash-back sur les débuts Au moment où la clinique de rééducation de Bellikon était<br />

encore à l’état de projet à la fin des années 60, la Suva estimait le besoin en lits pour<br />

les traumatisés cranio-cérébraux à trois sur un total de plus de 250. À cette époque,<br />

de jeunes patients lourdement handicapés atterrissaient souvent directement en EMS<br />

après un traitement en phase aiguë, sans avoir accès à des soins spécialisés.<br />

Avec l’intensification du trafic routier à la fin des années 70, on a vu de plus en plus<br />

de personnes touchées par un traumatisme cranio-cérébral. Leur sort ne préoccupait<br />

pas seulement leurs proches. Il attirait également l’attention des spécialistes du secteur<br />

de la santé, notamment ceux des cliniques de réadaptation.<br />

Les choses commencèrent à bouger ça et là, avec la ferme intention d’obtenir une<br />

amélioration de cette situation intolérable. L’organisation jurassienne pour les traumatisés<br />

cranio-cérébraux a été particulièrement active sous la direction de Pierre Christe.<br />

Dans les années 80, la neuropsychologue Erika Schwob évoque le destin des cérébrolésés<br />

dans l’émission «Handicap» de la radio suisse. Des groupes d’entraide sont fondés<br />

dans diverses localités de <strong>Suisse</strong>.<br />

Au début de l’année 1989, des représentants du groupe d’entraide de Zurich se réunissent<br />

à Bellikon avec Erika Liniger, directrice de Pro Infirmis, Arthur Gonser, neuropsychologue<br />

et Peter Zangger, neurologue, autour de Christoph Heinz, alors médecinchef<br />

de la clinique. Ils décident ensemble de créer une organisation à l’échelon suisse,<br />

dans le but de constituer un lobby à même de défendre les intérêts des personnes atteintes<br />

d’un traumatisme cranio-cérébral et de leurs proches.<br />

De cette première impulsion est issu un groupe de travail chargé de préparer les statuts<br />

de l’association et l’assemblée constituante qui se tint le 23 juin 1990 à l’hôpital de<br />

l’Ile, à Berne. Dès le début, il était clair que les participants ne voulaient pas seulement<br />

s'investir pour les traumatisés cranio-cérébraux, mais aussi pour le groupe quantitativement<br />

beaucoup plus important des victimes d’attaques cérébrales et d’autres pathologies<br />

du cerveau. C’est aujourd’hui encore un objectif important.<br />

16 FRAGILE <strong>Suisse</strong> 02 | 2010 <strong>Jahresbericht</strong> / Rapport annuel

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