PSC 8-9-10 - bei der Föderation der Schweizer Psychologinnen und ...

matière psychologique et psychothérapeutique
dispensés par une formation scientifiquement
fondée et indépendante des
différentes écoles de thérapie. (…) Les formations
complémentaires et continues en
psychothérapie sont en général liées à des
philosophies et démarches de thérapie influencées
par des visions du monde et de
l’homme bien spécifiques. Souvent, elles
se basent d’abord sur des approches thérapeutiques
précises, comme la psychanalyse,
la thérapie comportementale ou la thérapie
humaniste. Cela se vérifie dans la
littérature: il existe près de 200 méthodes
psychothérapeutiques différentes. Au cours
d’une formation complémentaire en psychothérapie,
il est impossible d’offrir une
formation complète et qui soit indépendante
des approches à la fois sur les bases
générales de psychologie comme la perception,
l’émotion, la motivation, et sur les bases
biologiques et neurologiques, notamment
les bases clinico-psychologiques – à
savoir les représentations de la maladie et
des troubles et leur origine, le développement
et le traitement des divers troubles
psychiques, le diagnostic clinique, la recherche
en psychothérapie, etc.»
Tant Theo Maissen que Géraldine
Savary (PS, VD) soulignent en outre
que la commission a pu se faire sur
cette question une idée claire et est
arrivée à une décision finale en fa-
Didier Burkhalter : «Aux yeux du Conseil
fédéral, le Master en psychologie est le meilleur
préalable à la formation en psychologie.»
veur des études de psychologie comme
préalable pour les psychothérapeutes.
Autres concepts sans avenir
Eugen David (PDC, SG) et Verena
Diener (PVL, ZH) ont manifesté leur
désaccord avec les propositions du
CF et de la commission en intervenant
en faveur d’autres sciences humaines
et sociales qui devraient être
admises comme formation de base
pour la psychothérapie. Réalisant que
ces deux avis minoritaires ne rallieraient
pas de majorité devant le CE,
Eugen David a ensuite retiré sa motion
avant qu’elle ne soit soumise au
vote, comme il l’avait fait auparavant
sur la question Master-Bachelor.
Un ministre de la santé décidé
Présent lors des débats, le ministre de
la santé Didier Burkhalter a adopté
une position claire sur les deux principaux
sujets, déclarant que le niveau
Bachelor était insuffisant pour une
désignation professionnelle protégée
et que le Conseil fédéral voyait dans
le Master en psychologie le meilleur
préalable à la formation postgrade et
continue en psychothérapie. Comme
le président de la commission, Didier
Burkhalter a insisté sur le fait que les
Liliane Maury Pasquier: «Seul le Master garantit
un exercice responsable de la profession.»
formations complémentaires en psychothérapie
ne garantissaient pas la
transmission des bases nécessaires en
psychologie fondées scientifiquement
et indépendantes par rapport aux diverses
méthodes.
Et la suite ?
Par 30 voix contre 0 et une abstention,
le vote final du Conseil des
Etats sur la LPsy a donné un résultat
des plus clairs en faveur des recommandations
de sa commission et du
projet du CF. La LPsy a remporté
devant le CE une victoire importante
mais rien n’est encore gagné: l’étape
suivante sera, en automne, l’examen
de la LPsy par la commission du
Conseil national, qui précédera le
vote du plénum sur le projet soumis.
Si aucune différence ne se fait jour
par rapport à la décision du Conseil
des Etats, la loi est pratiquement acceptée.
Dans le cas contraire, on procédera
aux ajustements nécessaires.
Après l’acceptation de la loi par le
Parlement, le Conseil fédéral fixera la
date de son entrée en vigueur.
Daniel Habegger
Géraldine Savary: «La balance des intérêts
a penché pour la transparence à l’égard des
patients.»
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ACTU FSP
PSYCHOSCOPE 8-9/2010