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Gottes Bodenpersonal - Schw. StV

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Zusammenfassung<br />

Zuhören und auf dem persönlichen Weg begleiten<br />

Seit 35 Jahren existiert die Orientierungsstufe in Marly und seit gut zwei Jahren hat das Bistum<br />

die Stelle des Seelsorgers für die Schüler eingerichtet.<br />

Jean-Marc Wild, gelernter Hochbauzeichner und Absolvent des Theologiestudiums, durfte<br />

von Anfang an die Stelle aufbauen. Alles musste neu geschaffen werden, eine eindrückliche<br />

und aufregende Herausforderung, wie Wild selber meint. Er ist zudem Vater von vier Kindern.<br />

Die Aktivitäten der Seelsorge werden auf vier Bereiche aufgebaut. Im Vordergrund steht<br />

das Zuhören, falls ein Schüler Fragen zum Glauben habe. Im Unterschied zur Schulpsychologie<br />

gehe es bei der Seelsorge um die Frage warum.<br />

Zum Zweiten gehe es um Aktivitäten, die in Zusammenarbeit mit dem Religionsunterricht<br />

durchgeführt werden. Heuer werde die Diskussion um die Frage der Trauerverarbeitung<br />

geführt. Die Schüler hören aufmerksam zu. Bei solchen Aktivitäten würden dann die Glaubensfragen<br />

von den Schülern gestellt.<br />

Als weitere Aktivitäten nennt Wild die Klettertage in den Gastlosen und die «Ciné-crêpes».<br />

Beim letzteren Beispiel werde nach einem Film gemeinsam bei einer Mahlzeit der Film besprochen.<br />

Beim letzten Film Into the Wild ging es hauptsächlich um die Frage, seinen eigenen<br />

Weg zu finden. Mit 150 Teilnehmern an diesen Aktivitäten pro Jahr sei die Präsenz noch eher<br />

bescheiden.<br />

Ein vierter Bereich sind die sichtbaren Veranstaltungen, welche mit der Schule durchgeführt<br />

werden. Die Solidaritätsaktion, wie beispielsweise die Karwochen, war von der Seelsorge gruppe<br />

geführt worden, oder auch die Animationen in der Eingangshalle der Schule, wie beispielsweise<br />

die Adventsdekoration.<br />

Dabei entstünden Diskussionen, kommen Fragen auf. Wild scheut die Debatte um die Frage<br />

«woher kommen wir, wohin gehen wir?» nicht.<br />

Die Bilanz nach gut zwei Jahren: Wild ist äusserst zufrieden über seine Wahl. Natürlich<br />

wünsche er sich eine regere Beteiligung von Seiten der Schüler. Seine Schlussfolgerung: Man<br />

müsse kontinuierlich Präsenz zeigen und den Jungen ohne Kosten und ohne Verpflichtung ein<br />

Ort des Zuhörens anbieten und sie auf ihrem persönlichen Weg begleiten.<br />

Le but est d’aller vers les jeunes et de faire<br />

un bout de chemin avec eux. Si quelqu’un<br />

trouve une réponse qui peut l’aider dans sa<br />

vie, tant mieux.» D’ailleurs, il ne cherche pas<br />

à savoir si les élèves qui viennent aux différentes<br />

activités deviennent plus pratiquants<br />

ou pas. «Les jeunes ont droit à leur chemin<br />

d’Emmaüs. Qu’ils fassent leur expérience<br />

dans la vie, leur chemin. Et peut-être que<br />

les questions soulevées reviendront un jour<br />

dans leur existence. Et si par ce service des<br />

jeunes peuvent renouer avec leur foi et une<br />

pratique, c’est le plus beau des cadeaux.»<br />

Enfin, dernier axe de l’aumônerie au<br />

sein de l’école, les animations mises en<br />

place au sein de l’établissement, temporaires<br />

et visibles par tous. Il y a des actions<br />

de solidarité, notamment celle de Carême,<br />

qui est chapeautée par le groupe aumônerie.<br />

Pour les prochaines années, l’école souhaite<br />

d’ailleurs accorder plus d’importance à l’activité<br />

solidarité, en mettant l’accent sur une<br />

action, mais qui s’étalera sur quatre ans; et<br />

cette action solidarité serait prolongée dans<br />

Übersetzung/Zusammenfassung: es<br />

les cours des enseignants par le biais d’activités<br />

interdisciplinaires, par exemple en<br />

histoire, en géographie ou encore en économie<br />

familiale en fonction du pays choisi. Le<br />

groupe organise également des animations<br />

dans le hall d’entrée de l’école: il y a eu notamment<br />

l’accueil d’une exposition sur les<br />

grandes religions, que les élèves ont tous travaillé<br />

avec leur enseignant, ou aussi les décorations<br />

de l’Avent, qui pousse les élèves à réfléchir<br />

sur les valeurs et le message du Christ<br />

en période de Noël. A ce propos, combien de<br />

temps pourra-t-on encore décorer des écoles<br />

avec des symboles de Noël? «C’est vrai que<br />

la question s’est déjà posée dans certains<br />

cantons. Pour ma part, finalement, c’est<br />

comme pour tout mon travail: cela peut être<br />

remis en cause par la neutralité. D’une part,<br />

je ne le crains pas, car je me dis que si cela<br />

ne se fait pas ici, eh bien nous trouverons<br />

un autre espace. Et d’autre part, plus cette<br />

question avance, plus je suis convaincu que<br />

l’humanisme pur, sans transcendance, c’està-dire<br />

sans référence au-delà de l’homme<br />

lui-même, le plus noble qu’il soit, constitue<br />

un repli sur lui-même. Et je ne crains pas<br />

véritablement ce débat, parce que les questions<br />

fondamentales que se pose l’homme,<br />

– d’où venons-nous, où allons-nous? – nous<br />

travaillent, dans l’inconscient, l’homme<br />

étant fondamentalement un être spirituel.»<br />

Par contre il lui semble difficile d’intégrer<br />

forcément les autres religions dans<br />

son mandat, même si en tant que telles ses<br />

activités sont ouvertes à tous les élèves du<br />

cycle d’orientation. Tout d’abord parce que<br />

les pratiquants d’autres religions bénéficient<br />

déjà d’un encadrement en dehors de l’école,<br />

pour ceux qui le souhaitent, et ensuite parce<br />

que l’aumônier lui-même ne se sentirait<br />

pas apte à célébrer par exemple d’autres<br />

fêtes religieuses. «De plus, en signalant par<br />

exemple les fêtes des autres religions, on arriverait,<br />

politiquement, à un trop-plein. Une<br />

ouverture à d’autres religions me donnerait<br />

un autre statut, mais risquerait donc d’aboutir<br />

à une impasse structurelle.»<br />

Jean-Marc Wild s’était promis de faire<br />

le bilan après deux ans d’activités pour voir<br />

s’il continuait son activité au sein du CO de<br />

Marly. Cela fait maintenant quelques mois<br />

que ce délai est échu, et il est toujours en<br />

place, extrêmement content de son choix.<br />

Bien sûr il souhaiterait une plus grande<br />

participation de la part des élèves, mais il<br />

apprécie grandement l’ambiance de l’établissement:<br />

«Même si je sais que tous les<br />

enseignants n’étaient pas enchantés par<br />

l’idée d’avoir une aumônerie dans l’école,<br />

j’ai été très bien accueilli et ils font très bien<br />

la part des choses.» Le travail va donc se<br />

poursuivre, les idées ne manquant pas. Il<br />

faut marquer sans cesse sa présence et continuer<br />

à offrir aux jeunes, de manière gratuite<br />

et désintéressée, une écoute, un soutien sur<br />

leur chemin personnel.<br />

jap<br />

Ad personam<br />

Jean-Marc Wild est né en 1967, à<br />

Fribourg. Il a fait sa scolarité en Singine,<br />

puis a travaillé comme dessinateur en bâtiment,<br />

avant de faire des études de théologie,<br />

pastorales. Il a œuvré pendant 10 ans<br />

auprès de la paroisse de Marly. Depuis 2007,<br />

il s’occupe de l’aumônerie du Cycle d’orientation<br />

de Marly et collabore encore auprès<br />

de la pastorale cantonale de jeunesse. Jean-<br />

Marc Wild est marié et père de quatre enfants.<br />

civitas 03/04 2010 13

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