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08.06.2014 Aufrufe

Activitésinterculturelles Making Luxembourg Action promouvant la multiculturalité et la diversité de la société luxembourgeoise et la lutte contre le racisme et les discriminations. Qui ne connait pas le logo «Made in Luxembourg», petit emblème à l’image d’une couronne, label de qualité qui sert à identifier des produits et des services du terroir? Et bien maintenant, voici venu le temps de présenter, à l’initiative de la société civile, son confrère le label «Making Luxembourg», logo qui appartient et qui représente la société luxembourgeoise, donc tous les habitants et travailleurs du Luxembourg qu’ils soient luxembourgeois, résidents étrangers ou frontaliers, tous les hommes et toutes les femmes, jeunes et âgés, valides et moins valides. «nous tous créons l’image du Luxembourg au jour le jour dans ce que nous faisons et dans ce que nous sommes. nous tous faisons le 100% Lëtzebuerg» affirme Marc Piron, coordinateur du projet «Making Luxembourg ». «au lieu de chercher ce qui pourrait nous opposer, nous cherchons ce qui nous unit dans la construction économique, culturelle, sociale et politique du Luxembourg» ajoute Laura Zuccoli, présidente de l’asTi. L’initiative à été lancée suite au constat de l’accroissement de propos xénophobes sur internet, notamment sur les réseaux sociaux, comme «facebook» ou des commentaires anonymes sur les sites de radios et de journaux nationaux. «ces propos racistes viennent aussi bien de jeunes que d’adultes, qu’ils soient luxembourgeois ou non», déclare Marc Piron «ce qu’ils ont en commun, est que ces personnes cachent souvent leur identité sous des pseudonymes et que lorsqu’ils reçoivent des réponses objectives à leurs commentaires, la plupart d’entre eux ne réagissent plus parce qu’ils n’ont pas de contre-arguments». «L’idée du projet n’est pas de cacher les problèmes, mais de trouver le moyen de faire parler les gens de leur malaise et de leurs peurs et de trouver une réponse à leur questions» dit Laura Zuccoli. La peur que la langue luxembourgeoise soit en danger de disparition en est un bon exemple. cette peur est injustifiée alors que plus que jamais, et ce grâce aux nouvelles technologies, on n’a jamais autant écrit le luxembourgeois qu’aujourd’hui. a cela s’ajoute une hausse de demandes de cours de luxembourgeois. «une chose c’est d’avoir peur de perdre la langue luxembourgeoise, une autre est qu’une personne ne veuille pas parler une autre langue que le luxembourgeois lorsqu’elle est en contact avec ses concitoyens. concernant cette dernière il faut trouver une solution avec la personne» explique Marc Piron. 34 Aktiv am LiewenN°46

«contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas toujours les personnes âgées qui se plaignent du changement ou du fait que l’on doive changer de langue dans les magasins», témoigne Marc Piron «Les personnes âgées sont très intuitives et elles ont de la compréhension pour la situation des vendeurs et ven- deuses qui travaillent à des heures qui varient, toute la semaine y compris les weekends et qui n’ont pas forcément le temps d’apprendre le luxembourgeois.» Laura continue «nos ainés sont une réelle ressource et un exemple pour les générations à venir. ils sont les modèles pour leurs enfants et leurs petits-enfants et contribuent à ce que notre société soit plus tolérante et solidaire. nous comptons de nombreux bénévoles retraités à l’asTi! ce sont aussi souvent des personnes à la retraite qui nous contactent pour nous faire part du problème d’une autorisation de séjour qui tarde à arriver, des difficultés de scolarité d’enfants non luxembourgeois, de problèmes d’insertion. ils n’hésitent pas à s’engager pour la cause de ces personnes. Leurs approches humaines et solidaires nous motivent à chaque fois pour poursuivre nos actions au sein de l’asTi». Tout le monde peut participer à la campagne de sensibilisation de l’asTi appelant à la tolérance et à la solidarité en allant sur www.makingluxembourg.lu et en y créant son propre T-shirt ou sweatshirt personnalisé. «il suffit de remplir le carreau du «100% Lëtzebuerg» en y apposant trois affirmations avec les pourcentages qui correspondent à votre identité. Le «0% rassist» en fera partie d’office» dit Marc Piron. sur la même page web on trouve d’autres possibilités de soutenir le projet que ce soit par l’achat d’autocollants, de pins, d’affiches, de dons ou gratuitement en adaptant son image de profil sur «facebook». Pour Laura Zuccoli cette action amène les gens à réfléchir comment ils s’autodéfinissent, à discuter ensemble et à créer un espace de dialogue sur leur propre identité et leur vision des autres et du monde. Pour des informations sur des activités interculturelles contactez-nous: Service Interculturel EGCA sandy Lorente & sonia ferreira 46 08 08 415 interculturel@clubsenior.lu Activités interculturelles35

Activitésinterculturelles<br />

Making Luxembourg<br />

Action promouvant la multiculturalité et la diversité de la société<br />

luxembourgeoise et la lutte contre le racisme et les discriminations.<br />

Qui ne connait pas le logo «Made in Luxembourg», petit<br />

emblème à l’image d’une couronne, label de qualité<br />

qui sert à identifier des produits et des services du<br />

terroir? Et bien maintenant, voici venu le temps de présenter,<br />

à l’initiative de la société civile, son confrère le<br />

label «Making Luxembourg», logo qui appartient et qui<br />

représente la société luxembourgeoise, donc tous les<br />

habitants et travailleurs du Luxembourg qu’ils soient<br />

luxembourgeois, résidents étrangers ou frontaliers,<br />

tous les hommes et toutes les femmes, jeunes et âgés,<br />

valides et moins valides.<br />

«nous tous créons l’image du Luxembourg au jour le jour<br />

dans ce que nous faisons et dans ce que nous sommes.<br />

nous tous faisons le 100% Lëtzebuerg» affirme Marc Piron,<br />

coordinateur du projet «Making Luxembourg ». «au<br />

lieu de chercher ce qui pourrait nous opposer, nous cherchons<br />

ce qui nous unit dans la construction économique,<br />

culturelle, sociale et politique du Luxembourg» ajoute<br />

Laura Zuccoli, présidente de l’asTi.<br />

L’initiative à été lancée suite au constat de l’accroissement<br />

de propos xénophobes sur internet, not<strong>am</strong>ment<br />

sur les réseaux sociaux, comme «facebook» ou des commentaires<br />

anonymes sur les sites de radios et de journaux<br />

nationaux. «ces propos racistes viennent aussi bien<br />

de jeunes que d’adultes, qu’ils soient luxembourgeois<br />

ou non», déclare Marc Piron «ce qu’ils ont en commun,<br />

est que ces personnes cachent souvent leur identité<br />

sous des pseudonymes et que lorsqu’ils reçoivent des<br />

réponses objectives à leurs commentaires, la plupart<br />

d’entre eux ne réagissent plus parce qu’ils n’ont pas de<br />

contre-arguments». «L’idée du projet n’est pas de cacher<br />

les problèmes, mais de trouver le moyen de faire parler<br />

les gens de leur malaise et de leurs peurs et de trouver<br />

une réponse à leur questions» dit Laura Zuccoli.<br />

La peur que la langue luxembourgeoise soit en danger de<br />

disparition en est un bon exemple. cette peur est injustifiée<br />

alors que plus que j<strong>am</strong>ais, et ce grâce aux nouvelles<br />

technologies, on n’a j<strong>am</strong>ais autant écrit le luxembourgeois<br />

qu’aujourd’hui. a cela s’ajoute une hausse de demandes<br />

de cours de luxembourgeois. «une chose c’est d’avoir<br />

peur de perdre la langue luxembourgeoise, une autre est<br />

qu’une personne ne veuille pas parler une autre langue<br />

que le luxembourgeois lorsqu’elle est en contact avec ses<br />

concitoyens. concernant cette dernière il faut trouver une<br />

solution avec la personne» explique Marc Piron.<br />

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