PSC 5-12 - FSP

Partager sa passion entre étudiant(e)s
Fin mars, s’est tenu à Schüpfheim, dans le canton de
Lucerne, le 9 e congrès national des étudiant(e)s en psychologie,
psyKo 2012. Johan Jaquet, étudiant en psychologie
et présent durant le congrès, résume pour Psychoscope
les trois jours et souligne les points importants
qui ont été débattus.
Ayant eu lieu sur trois jours à
Schüpfheim (LU), le 9 e congrès national
des étudiant(e)s en psychologie
(psyKo) s’est achevé dimanche 1 er
avril dernier, et ceci en beauté plutôt
qu’en queue de poisson. De plus, les
représentant(e)s du futur de notre
discipline étaient une bonne centaine
à avoir bénéficié du précieux sésame
de participation à ce psyKo 2012, dont
les inscriptions ont été bouclées en
trois jours !
Cet engouement n’a, semble-t-il, pas
été déçu, au vu du tonnerre d’applaudissements
reçu par l’équipe organisatrice,
affiliée à l’association nationale
des étudiant(e)s en psychologie
(psyCH). A l’heure du bilan, les
membres de l’équipe affichaient de
larges sourires, après de nombreuses
heures de travail bénévole accumulées
au cours des derniers mois.
Un programme riche
Les intervenant(e)s professionnel(le)s
et académiques ont été également
très satisfait(e)s de l’accueil et du bon
contact avec les étudiant(e)s, qu’il
soit formel lors des présentations,
ou informel autour d’un café. Ces
intervenant(e)s ont animé, à travers
des conférences ou des ateliers pratiques,
un programme scientifique
d’une très grande richesse.
Certaines présentations étaient plutôt
académiques (psychologie du développement,
psycholinguiste), une
autre plus humoristique touchait à
l’ergonomie cognitive parfois très relative
de nos objets technologiques
quotidiens (ascenseurs, logiciels, etc.),
d’autres enfin portaient sur des problématiques
actuelles de la profession
de psychologue. Ces dernières ont
donné aux étudiant(e)s des informations
cruciales pour leur avenir: Peter
Sonderegger (FSP) est venu exposer
les enjeux de la LPsy, alors que des
psychothérapeutes expérimenté(e)s
ont présenté leur parcours et leurs
conseils à leurs futur(e)s collègues.
Dans les ateliers, les étudiant(e)s empruntaient
tantôt des rôles d’expert(e)
ou thérapeute, tantôt de «client(e)» en
abordant des problématiques personnelles.
Par son offre de présentations
et d’ateliers, le congrès psyKo a joué un
rôle d’interface entre les mondes professionnel
et universitaire, ceux-ci
étant d’ordinaire un peu déconnectés.
Thématiques diverses et actuelles
Le congrès psyKo a aussi été l’occasion
pour sept étudiant(e)s de présenter
leur travail de Bachelor, de
Master, ou une autre problématique
leur étant chère. Il s’agit d’une expérience
très formatrice, et ceci dans
un contexte moins formel et évaluatif
que le cadre académique.
Ces présentations ont touché de
nombreuses thématiques, des liens
entre économie et psychologie à la
danse-thérapie, en passant par la
psychologie du travail et les relations
intergroupes. De plus, tant dans les
apports des professionnel(le)s que
des étudiant(e)s, certains sujets innovants
et orientés vers l’avenir ont été
abordés. Ainsi, deux interventions
ont porté sur les liens entre les neurosciences
et des pratiques thérapeutiques
(la psychanalyse et la pleine
conscience, respectivement).
Frontière linguistique dépassée
Dans tout cela, la barrière linguistique
n’a pas beaucoup perturbé le
partage de la passion de la psychologie
entre étudiant(e)s, même si elle
était parfois présente – chacun(e)
montrant une préférence pour les
présentations dans sa langue maternelle.
De nombreux efforts ont été
faits de part et d’autre, et l’anglais
s’est imposé en tant que lingua franca,
utilisée dans la plupart des conférences
principales ainsi que dans les
discussions informelles entre allophones
réciproques.
Bilan positif
En outre, ce congrès psyKo fut,
comme chaque année, le théâtre de
l’Assemblée Générale de psyCH, du
renouvellement du comité, ainsi que
du recrutement de nouvelles têtes
pour aider à mener les projets de
l’association. Parmi les principaux
se trouve le congrès bien sûr, mais
aussi une plateforme de stages très
courue (www.psypra.ch), sur laquelle
les employeurs/-ses qui nous lisent
sont d’ailleurs encouragé(e)s à être
présent(e)s.
En somme, le congrès psyKo 2012 fut
réussi et permit de nombreuses rencontres,
tant relativement formelles
qu’informelles (les fêtes furent endiablées),
le tout agrémenté de balades
dans un joli cadre ensoleillé.
Informations:
www.psyko.ch
Johan Jaquet
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ACTU FSP AKTUELL: ???
PSYCHOSCOPE X-X/200X 5/2012