Untitled - Universität zu Köln
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Summaries 247<br />
est corrélée avec une forte unité dans le choix des stratégies<br />
de l’exploitation des nucléus. Ainsi, des nucleus Levallois<br />
avec un débitage unidirectionnel ont servi pour la production<br />
des supports triangulaires. Cette stratégie technologique<br />
a été combinée avec la production des lames et<br />
d’éclats allongés sur la base des nucléus unipolaires-parallèles.<br />
une certaine variabilité entre les assemblages est<br />
néanmoins apparente et cela concerne la forme et le volume<br />
des supports et des nucléus exploités.<br />
Basé sur l’identification de deux variantes technologiques<br />
de la production des pointes Levallois, l’industrie du Moustérien<br />
supérieur de Hummal (HM-A) peut être divisée en<br />
deux sous-types appelés HM-A1 et HM-A2. Le dernier<br />
contient des assemblages avec des pointes étroites en forme<br />
de feuille et une proportion signifiante de supports montrant<br />
des négatifs d’enlèvements unipolaires-parallèles. Par contre,<br />
le trait caractéristique de l’industrie la plus récente, HM-A1,<br />
est la présence de pointes avec des bases larges nécessitant une<br />
forte convergence des enlèvements sur la surface productive<br />
des nucléus et une extension latérale du plan de frappe.<br />
Malgré quelques caractéristiques spécifiques qui leur sont<br />
propres, les industries moustériennes de Hummal HM-B et<br />
HM-A exposent certaines ressemblances avec d’autres sites<br />
moustériens de la région d’El Kowm et d’ailleurs. une comparaison<br />
de l’industrie supérieure HM-A avec des assemblages<br />
du Moustérien ancien du Proche-Orient révèle (par<br />
exemple Tabun unit IX) davantage de différences que des<br />
similarités malgré la fréquence des lames et pointes allongées.<br />
C’est plutôt la concentration des pointes Levallois et leur<br />
forte standardisation qui permettent un classement des niveaux<br />
supérieurs de Hummal dans la phase récente du<br />
Moustérien du Proche-Orient, et donc, une comparaison de<br />
HM-A avec des sites comme umm El Tlel, Kébara, Amud<br />
ou Tor Faraj. La position chronologique de l’industrie HM-<br />
B reste vague. Des comparaisons avec le matériel lithique de<br />
Douara III et Tabun unit I proposent néanmoins un rattachement<br />
des niveaux moustériens anciens de Hummal dans<br />
une phase moyenne du Moustérien du Levant, souvent appelé<br />
« Moustérien de type Tabun C ». Si cela s’avère correct,<br />
l’extension de ce faciès s’étendrait alors beaucoup plus à l’est<br />
comme supposé jusqu’à présent et se trouve aussi dans l’intérieur<br />
aride du Levant.<br />
(La traduction française fut corrigée par Héloïse Koehler)