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attaché au traitement de professeur de piano pour les demoiselles, elle n’accepte pas<br />
la proposition de 3 000 francs pour le traitement actuel, et retire sa demande qu’elle<br />
avait faite à ma sollicitation.<br />
En conséquence je demande que l’enseignement du piano pour les demoiselles soit<br />
purement et simplement supprimé dans le Conservatoire, afin de ne pas multiplier<br />
davantage le nombre de jeunes personnes sans talent qui nuisent à la réputation de<br />
l’école par leur médiocrité, et à l’existence des professeurs en donnant des leçons à<br />
50 centimes et même à 25.<br />
Agréez, Messieurs, mes très humbles salutations.<br />
Le Directeur du Conservatoire<br />
(s) Fétis.<br />
Brief der Kommission an Marie Pleyel<br />
[19 avril 1848?]<br />
Madame,<br />
Monsieur le Directeur du Conservatoire nous a rendu compte du dernier entretien<br />
qu’il a eu avec vous au sujet des négociations qui avaient été ouvertes dans le but<br />
d’obtenir votre adhésion à la proposition qui vous avait été faite d’accepter un traitement<br />
de 3 000 francs comme professeur de piano des demoiselles au Conservatoire<br />
de Bruxelles.<br />
À la suite de cette communication, M. Hauman notre collègue a bien voulu nous<br />
dire qu’il pensait qu’une déclaration plus explicite de notre part pourrait lever les<br />
difficultés qui à votre point de vue vous empêchaient d’accepter cette offre. Nous<br />
aurons l’honneur de vous faire remarquer Madame que la fixation des traitements<br />
des professeurs de notre Conservatoire appartient à Monsieur le Ministre de<br />
l’Intérieur.<br />
Dans l’état actuel de nos ressources financières il nous est impossible de faire à<br />
Monsieur le Ministre à votre sujet une autre proposition que celle dont il s’agit présentement<br />
; mais si cette position venait à changer et si les services actuellement en<br />
souffrance étaient ultérieurement assurés d’une manière convenable nous<br />
n’hésiterions pas à proposer à Monsieur le Ministre de porter votre traitement au<br />
chiffre de 4 000 francs dans l’hypothèse où les traitements de MM. De Bériot de<br />
Géraldy seraient maintenus à ces taux. […]<br />
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