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Maintenant je vous dis à revoir cher et [bon M r .] Davison, et me recommandez à
votre sincère et affectueuse amitié dont je ne me permettrais jamais de douter.
Je vous salue bien amicalement et vous donne la main.
M. Pleyel
Lundi 3 août. [1846]
Mon bon Dav.
Vous devez me trouver bien oublieuse, bien ingrate, bien mauvaise. Oui oui, mille
fois oui en apparence mais cent mille et cent mille fois non en réalité. Je me suis
arrêtée à Gand j’ai été un peu souffrante, à mon retour ici mon Père a été malade et
n’est pas encore remis, tous les jours je voulais vous écrire, mais je ne voulais pas
vous donner de mes nouvelles à la hâte. Donc ne m’en veuillez pas et avec votre
intelligence et votre bonté accoutumées restez toujours mon bon, mon excellent
Dav. Je trouve Bruxelles un véritable village. J’y éprouve des impatiences et des
ennuis qui vous amuseraient bien malgré tout votre flegme. Arriverez vous bientôt ?
Schott se fait traiter pour une fièvre qu’il a depuis quatre ans dit il et dont il n’a
connaissance que depuis un mois.
Malheureusement il ne se porte pas bien depuis qu’on veut le guérir et du temps de
la fièvre il avait une santé superbe. Je le vois de temps en temps mais pas comme
autrefois. C’est toujours Schott. Donnez moi bien vite de vos nouvelles ma très
chère victime et parlez moi des nôtres. Je reçois régulièrement votre bon Journal
mais pourquoi m’en envoyez vous deux Exemplaires? Soyez assez bon pour remettre
la petite lettre ci jointe à ma passion malheureuse et croyez moi toujours votre
loyal et affectueux ami
Manon
Briefe von François-Joseph Fétis an die Berufungskommission
des Brüsseler Konservatoriums 11
Nach dem Rücktritt von Madame Lambert als Klavierprofessorin am Konservatorium
in Brüssel, sieht sich Fétis gezwungen, das Amt neu zu besetzen bzw. über
grundlegende Veränderungen nachzudenken. Er wendet sich an die commission
und versucht, diese davon zu überzeugen, dass Marie Pleyel die geeignete Professorin
für Klavier darstellt. Da diese nur unter bestimmten Voraussetzungen bereit
ist, sich für das Amt zur Verfügung zu stellen, versucht Fétis ihre Forderungen bei
der commission durchzusetzen und mit den finanziellen Mitteln des Konservatoriums
in Einklang zu bringen.
11 Raspé, Paul: Marie Pleyel et la classe de piano pour demoiselles, in : Mélanges d’histoire du
Conservatoire royal de Bruxelles. Conservatoire Royal de Bruxelles 2007, S. 73–132.
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