Bis am 31. Juli 2010 Eingereichte Anträge zum ... - SP Schweiz

Eingegangene Anträge zum Parteiprogramm – GL-Sitzung 20. August 2010 39
l’humiliation de milliards de paysannes et paysans avec leurs savoirs et leurs coutumes, la
destruction des ressources de la planète. Mais de cela, les managers, cadres supérieurs et
détenteurs et détentrices de capitaux n’en n’ont cure. Ils préfèrent ignorer le sort des
humbles et des pauvres qui souffrent, alors qu’eux même savent si bien en profiter.
Dans un monde soumis à de violentes mutations, nous avons plus que jamais besoin d’un
socialisme fort. Plutôt que la multiplication des privilèges pour quelques uns, c’est bien la
justice sociale, c’est-à-dire l’emploi, l’égalité entre humains, ici ou ailleurs, la solidarité et la
paix, qui motive notre combat. Raison pour laquelle, nous disons OUI au renouvellement,
OUI au changement, comme l’a toujours fait le Parti socialiste, principale force de progrès
de ce pays, depuis sa fondation en 1888.
Dans un tel contexte, un renouvellement des bases programmatiques du Parti socialiste
suisse s’impose si l’on veut que l’action collective vers une société plus solidaire et juste
soit possible. »
Motif : Le programme ne peut pas parler de l’époque contemporaine de manière générale,
mais doit être plus précis sur le bilan historique du monde capitaliste. Une préface est en
effet déjà une prise de position, où les membres déclarent partager un même constat sur la
société capitaliste contemporaine. Le constat est suffisamment important, pour que dans la
préface déjà, l’on veuille bien utiliser les mots pour le dire et non pas des concepts
généraux. Le PSV propose en outre de supprimer la mention du terme « récession ».
Depuis 1945, le monde a connu globalement une expansion économique continue, certes
à rythme irrégulier. Reste à voir qui en a profité. En 2009 en Suisse, la récession a touché
des secteurs particuliers de l’économie, quand d’autres continuent à connaître une relative
prospérité. Récession ou pas, ce qui pose problème, c’est le transfert des richesses de plus
en plus défavorables aux classes laborieuses. Même en période d’expansion économique,
le (néo)libéralisme ne réserve aux travailleurs et travailleuses qu’une portion congrue des
nouvelles richesses. La première partie du texte proposé est ainsi remaniée pour donner un
développement aussi simple et logique que possible : constat, prise de position, nécessité
d’un programme renouvelé.
Stellungnahme der Geschäftsleitung