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Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg

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Les grands classiques<br />

Dimanche / Sonntag / Sunday<br />

16.06.2013 20:00<br />

Grand Auditorium<br />

Kammerorchester Basel<br />

Giovanni Antonini direction<br />

Giuliano Carmignola violon<br />

Sol Gabetta violoncelle<br />

Dejan Lazić piano<br />

Backstage<br />

19:15 Salle de Musique de Chambre<br />

Dr. Martin Möller: «Sehr schön, aber unpassend?<br />

Beethovens ‹Tripelkonzert›» (D)


Ludwig van Beethoven (1770–1827)<br />

Die Geschöpfe des Prometheus (Les créatures de Prométhée) op. 43:<br />

Ouvertüre (1800–1801)<br />

5’<br />

Symphonie N° 1 C-Dur (ut majeur) op. 21 (1800)<br />

Adagio molto – Allegro con brio<br />

Andante cantabile con moto<br />

Menuetto: Allegro molto e vivace – Trio<br />

Adagio – Allegro molto e vivace<br />

30’<br />

—<br />

Konzert für Violine, Violoncello, Klavier und Orchester C-Dur (ut majeur)<br />

op. 56 («Tripelkonzert» / «Triple Concerto») (1803–1804)<br />

Allegro<br />

Largo, attacca:<br />

Rondo alla Polacca<br />

35’<br />

Ludwig van Beethoven<br />

(Estampe de Johann Gottfried Scheffner<br />

d’après Gandolf Ernst Stainhauser von Treuberg, 1801)


Un mythe modernisé<br />

Beethoven: Les créatures de Prométhée<br />

Elisabeth Brisson (2010)<br />

Die Geschöpfe des Prometheus op. 43, «Ballo serio» pour grand orchestre,<br />

composé en 1800–1801, a été dédié à la Princesse Lichnowsky.<br />

La première représentation du ballet eut lieu le 28 mars 1801 sur<br />

la scène du théâtre impérial de Vienne, à l’ancien Burgtheater.<br />

Ce ballet a été commandé à Ludwig van Beethoven par le chorégraphe<br />

italien Salvatore Viganò (1769–1821) qui, d’habitude,<br />

se contentait d’assemblage composite de musiques déjà écrites.<br />

Mais il choisit pour cette nouvelle création un jeune musicien<br />

‹à la mode›. Viganò, en quête de nouveauté et soucieux de restituer<br />

les mouvements ‹naturels› – une modernité peu appréciée<br />

par une partie du public viennois – semble avoir choisi Beethoven<br />

en connaissance de cause, car l’argument du ballet comportait<br />

des enjeux historiques et esthétiques évidents dans le contexte<br />

politique d’alors: les succès militaires du Général Bonaparte venaient<br />

de favoriser la mise en place en France du Consulat, nouveau<br />

régime aux fortes connotations antiques. Viganò connaissait<br />

les sympathies de Beethoven pour les idées nouvelles. Cette<br />

sensibilité politique était indispensable pour comprendre que le<br />

ballet proposait une interprétation ‹d’actualité› du mythe de Prométhée.<br />

L’affiche qui annonçait la première représentation résumait<br />

ainsi le scénario que Viganò avait imaginé:<br />

«Ce ballet allégorique est basé sur le mythe de Prométhée.<br />

Les philosophes de la Grèce, qui savaient de quoi ils parlaient,<br />

ont expliqué le sens de cette fable [erklären die Bespielung der<br />

Fabel dahin]. Ils dépeignent Prométhée comme un esprit fort<br />

[erhabener Geist] qui, ayant trouvé les êtres humains de son<br />

temps dans un état d’ignorance, les élève [verfeinert] par l’art<br />

5


Heinrich Friedrich Füger: Prométhée apportant le feu<br />

aux Hommes, vers 1817<br />

et par la connaissance, tout en leur donnant des principes de<br />

bonne conduite [Sitten]. Fidèle à cette source, le ballet présente<br />

deux statues qui vont s’animer et que le pouvoir de l’harmonie<br />

va rendre sensibles à toutes les passions de l’existence humaine.<br />

Prométhée les emmène au Parnasse pour être instruites par Apollon,<br />

dieu des arts qui ordonne à Amphion, Arion et Orphée<br />

de leur enseigner la musique, à Melpomène et à Thalie de leur<br />

enseigner la tragédie et la comédie. Assisté par Terpsichore, Pan<br />

leur fait connaître la danse pastorale – et de Bacchus, ils apprennent<br />

sa propre invention, la danse héroïque.»<br />

Pour communiquer aux spectateurs «la céleste étincelle de Prométhée»,<br />

cette dynamique et cette joie propres à l’action créatrice<br />

et émancipatrice, le thème même du Finale de la Neuvième<br />

Symphonie, Beethoven prit le parti de faire précéder l’ensemble<br />

du ballet d’une Ouverture qui commence par une introduction<br />

lente Adagio, caractérisée par une incertitude tonale et par le jeu<br />

entre les timbres des cordes et des bois. La tonalité ne s’affirme<br />

qu’avec le premier thème de l’Allegro molto e con brio de forme<br />

sonate.<br />

6


Dans le sillage de Haydn<br />

Beethoven: Symphonie N° 1<br />

Stéphane Etcharry (2007)<br />

La Première Symphonie de Beethoven se situe dans le droit sillon<br />

tracé par Mozart, mais aussi et surtout par les dernières symphonies<br />

de son maître Joseph Haydn, qui datent de la dernière décennie<br />

du 18 e siècle. La nomenclature instrumentale représente<br />

d’ailleurs la première trace de cet héritage puisqu’elle s’apparente<br />

directement à l’orchestre utilisé dans ses œuvres par Haydn. Elle<br />

requiert en effet deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes en<br />

ut, deux bassons, deux cors en ut, deux trompettes en ut, les<br />

timbales et le traditionnel quintette à cordes. Mais Beethoven se<br />

démarque pourtant de son aîné et joue déjà les révolutionnaires<br />

puisque, dès ce premier opus symphonique, «il s’érige en architecte<br />

des blocs sonores, joue avec les masses, les attaques, les<br />

dynamiques. Le premier, il prend conscience de l’effet psychologique<br />

– voire physiologique – produit sur l’auditeur par la seule<br />

puissance acoustique d’un orchestre» (Alain Louvier).<br />

D’un point de vue structurel, l’œuvre adopte les quatre mouvements<br />

traditionnellement fixés dans leurs symphonies par ses<br />

prédécesseurs. Le premier mouvement, Allegro con brio, s’ouvre<br />

sur une courte introduction lente Adagio molto qui rappelle une<br />

nouvelle fois l’influence manifeste de la tradition symphonique<br />

haydnienne. De plus, les huit premiers accords de l’œuvre créent<br />

un effet de surprise en introduisant une sorte de flottement tonal.<br />

Ils énoncent en effet trois cadences – figures généralement<br />

réservées à la ponctuation d’une phrase, d’une section plus large<br />

ou d’une œuvre dans son entier – respectivement dans les tonalités<br />

de fa majeur, do majeur et sol majeur. Ce n’est qu’à partir<br />

des mesures 5 et 6 que se stabilise véritablement la tonalité pour<br />

8


ayonner pleinement dans l’Allegro con brio avec l’arrivée, à la<br />

treizième mesure, du premier thème, incisif et espiègle, énoncé<br />

par les violons I et lancé par un motif de type «fusée». Le deuxième<br />

thème se veut plus mélodique et cantabile, débutant sur<br />

un dialogue entre les bois sur fond d’arpèges ascendants et descendants<br />

des cordes en pizzicato. Bien que relativement court,<br />

le développement d’une harmonie très mobile (on notera la surprise<br />

créée par la soudaine modulation en la majeur qui ouvre<br />

cette section centrale) et exploite principalement les différents<br />

motifs issus du premier groupe thématique.<br />

En fa majeur, le deuxième mouvement Andante cantabile con<br />

moto, lui aussi de forme-sonate, hésite entre la fugue (écriture<br />

contrapuntique initiale) et le caractère du menuet (mesure ternaire,<br />

tempo, allure générale).<br />

Bien qu’intitulé Menuetto comme il est désormais d’usage dans<br />

la symphonie classique, le troisième mouvement, par son mouvement<br />

indiqué Allegro molto e vivace, avec toute son agilité et<br />

sa fougue juvénile, annonce déjà le caractère du scherzo (de l’italien<br />

signifiant «jeu») qui sera l’une des conquêtes caractéristiques<br />

du style beethovenien. Le compositeur l’introduira d’ailleurs, de<br />

façon explicite et définitive, dès sa Deuxième Symphonie de 1802<br />

(mais il l’avait cependant déjà utilisé pour la toute première fois<br />

en 1794–1795, dans le troisième mouvement de sa Sonate pour<br />

piano op. 2 N° 2). Le Trio central valorise quant à lui l’opposition<br />

pittoresque de deux blocs, celui des vents et celui des cordes.<br />

Enfin, le quatrième mouvement Allegro molto e vivace, est à<br />

rapprocher du premier, en ce sens qu’il représente lui aussi une<br />

certaine forme de clin d’œil à Haydn le symphoniste. Il déploie<br />

un ensemble de motifs tous aussi incisifs, espiègles voire sarcastiques<br />

les uns que les autres, motifs qui évoquent la vitalité<br />

et l’humour de très nombreux thèmes haydniens. Là encore,<br />

le mouvement est précédé d’une très courte introduction lente<br />

(Adagio), dans le plus pur style de Haydn, notamment par la surprise<br />

et l’humour ménagés en son sein par le maître de Bonn.<br />

9


Trois virtuoses sans hiérarchie<br />

Beethoven: «Triple Concerto»<br />

Elisabeth Brisson (2009)<br />

Beethoven qui vivait dans ses notes, pensait généralement plusieurs<br />

œuvres à la fois: ainsi, le «Triple Concerto» composé en 1803<br />

et 1804 est contemporain de l’«Eroica» – deux œuvres ‹éprouvées›<br />

ensemble lors d’une exécution privée dans les salons du prince<br />

Lobkowitz à Vienne fin mai/début juin 1804. La première exécution<br />

publique eut lieu à Vienne, en mai 1808 lors d’un concert<br />

donné dans l’Augarten. Ainsi, pendant qu’il écrivait pour grand<br />

orchestre, Beethoven se préoccupait de maîtriser également l’écriture<br />

pour solistes et orchestre, ce qui impliquait une autre façon<br />

de traiter le matériau thématique, puisqu’il fallait tenir compte<br />

de la présence d’instrumentistes virtuoses.<br />

Dans le «Triple Concerto», Beethoven a confié une partie équivalente<br />

à chacun des trois solistes: aucun ne domine, et chacun<br />

a maintes occasions de déployer sa virtuosité. L’orchestre a également<br />

une place du même ordre. Cette conception, qui refuse<br />

hiérarchie et dépendance de l’un ou de l’autre des protagonistes,<br />

a des conséquences formelles: extension des expositions et répétitions<br />

– la spécificité de chacun des timbres étant une sorte de<br />

garantie contre la monotonie, tandis que l’opposition tutti/solistes<br />

permet de varier la densité du tissu sonore.<br />

Le premier mouvement est de forme sonate adaptée à la présence<br />

d’un orchestre et de trois solistes. L’orchestre expose l’ensemble<br />

du matériau thématique, de manière d’abord mystérieuse,<br />

puis en jouant sur la densité du tissu sonore, avant que les trois<br />

instruments n’entrent l’un après l’autre sur le même motif : le<br />

violoncelle à la tonique, le violon à la dominante et le piano à<br />

11


Johann Ziegler: Vue de l’Augarten, 1783<br />

la tonique. Après cette longue exposition, le développement très<br />

court est introduit par le violoncelle, avant que les trois solistes<br />

n’aient des jeux imbriqués très serrés. La réexposition très dense<br />

se termine par une coda.<br />

Le deuxième mouvement est un Largo très court à 3/8 en la bémol<br />

majeur. Le violoncelle, le premier des solistes à jouer dans<br />

ce mouvement, doit faire chanter son instrument en étant soutenu<br />

par des cordes jouant «con sordino». Ce Largo a une double<br />

fonction, celle d’un répit, mettant en valeur la capacité de chanter<br />

des instruments tout en entretenant un climat lyrique et<br />

sombre, et celle d’une introduction au finale directement enchaîné<br />

après deux mesures suspensives confiées au violoncelle.<br />

Le Rondo alla Polacca associe la forme rondo et la forme sonate.<br />

Le thème principal, plein d’allant, ‹refrain› très étendu, revient<br />

trois fois. Après le troisième couplet, le tempo et la mesure<br />

changent: Allegro à 2/4, ce qui correspond à un développement<br />

terminal prenant la forme d’une variation du refrain; cette dernière<br />

partie est entraînée par le violon et fondée sur l’échange de<br />

traits virtuoses entre les instruments. Annoncé par un ralentissement<br />

du tempo, le «Tempo I» à 3/4 revient pour la coda.<br />

Ce «Triple Concerto» a dérouté: les premiers auditeurs l’ont trouvé<br />

trop exubérant, plein de figures hétéroclites – le troisième mouvement<br />

étant toutefois considéré comme plein d’esprit et de sentiment.<br />

12


Wege aus der Krise<br />

Orchestermusik von Beethoven<br />

Katrin Bicher<br />

«Ich kann sagen, ich bringe mein Leben elend zu, seit zwei Jahren<br />

fast meide ich alle Gesellschaften, weil’s mir nicht möglich ist,<br />

den Leuten zu sagen: Ich bin taub. Hätte ich irgendein anderes<br />

Fach, so ging’s noch eher, aber in meinem Fache ist das ein<br />

schrecklicher Zustand; dabei meine Feinde, deren Zahl nicht gering<br />

ist, was würden diese hierzu sagen!» Franz Gerhard Wegeler,<br />

einer seiner engsten Freunde, war der Erste, dem Ludwig van<br />

Beethoven im Sommer 1801 mit diesen Zeilen anvertraute, was<br />

ihm allmählich zur Gewissheit wurde: dass seine Schwerhörigkeit<br />

keine vorübergehende Beschwerde war, sondern zur Taubheit<br />

führen würde. Sozialer Rückzug schien ihm die einzig mögliche<br />

Konsequenz, denn zu den kommunikativen Schwierigkeiten im<br />

gesellschaftlichen Umgang kam die Sorge, dass er in seiner Profession<br />

– als Musiker – in Frage gestellt werden könnte.<br />

«Krisenjahre» hat der berühmte Beethoven-Forscher Lewis Lockwood<br />

denn auch das Kapitel seiner Beethoven-Biographie überschrieben,<br />

das den Jahren um 1800 gewidmet ist. Von Krisen<br />

mancherlei Art war diese Zeit geprägt. Die Schwerhörigkeit besserte<br />

sich trotz verschiedener Bäder und Kuren nicht nur nicht,<br />

sondern wurde chronisch und immer schlimmer, der sonst temperamentvolle<br />

und gesellige Mensch Beethoven zog sich immer<br />

mehr zurück, scheute einerseits die Isolation und forderte sie andererseits<br />

geradezu heraus. Schließlich entstand das sogenannte<br />

Heiligenstädter Testament, das, wie andere Dokumente dieser<br />

Zeit auch, von Lebensunmut, Suizidgedanken und depressiven<br />

Stimmungen zeugt. Andererseits aber ist eben diese Zeit eine<br />

der enormen Schaffenskraft.<br />

15


«So viel will ich euch sagen, dass ihr mich nur recht groß wieder<br />

sehen werdet; nicht als Künstler sollt ihr mich größer, sondern<br />

auch als Mensch sollt ihr mich besser, vollkommener finden,<br />

und ist dann der Wohlstand besser in unserm Vaterlande, dann<br />

soll meine Kunst sich nur zum Besten der Armen zeigen. O glückseliger<br />

Augenblick, wie glücklich halte ich mich, dass ich dich herbeischaffen,<br />

dich selbst schaffen kann! – Von meiner Lage willst<br />

Du was wissen; nun, sie wäre eben so schlecht nicht. Seit vorigem<br />

Jahr hat mir Lichnowsky […] eine sichere Summe von 600 Gulden<br />

ausgeworfen, die ich, so lange ich keine für mich passende<br />

Anstellung finde, ziehen kann; meine Kompositionen tragen mir<br />

viel ein, und ich kann sagen, dass ich mehr Bestellungen habe,<br />

als fast möglich ist, dass ich befriedigen kann. Auch habe ich auf<br />

jede Sache 6, 7 Verleger und noch mehr, wenn ich mir’s angelegen<br />

sein lassen will: Man accordiert nicht mehr mit mir, ich fordere<br />

und man zahlt», schrieb Beethoven im gleichen Brief an Wegeler.<br />

In der Tat scheint Beethoven bestrebt gewesen zu sein, künstlerisch-kreativ<br />

zu kompensieren, was ihm sozial nicht mehr gelang.<br />

In diesen Zusammenhang gehört auch eine Anekdote, die zuerst<br />

Beethovens Schüler Carl Czerny beschrieb: «Um 1803 sagte einmal<br />

Beethoven seinem Freunde Krumpholz: ‹Ich bin mit meinen<br />

bisherigen Arbeiten nicht zufrieden. Von nun an will ich einen<br />

neuen Weg betreten.›» Folgerichtig gilt 1803 als Zeit eines ersten,<br />

von der Krankheit ausgelösten, Krisenhöhepunkts, der mit einem<br />

stilistischen Wandel zusammenfällt, markiert mit der neuen Tonsprache<br />

der 1804 erstmals aufgeführten «Eroica».<br />

In der Tat begann Beethoven in den Jahren nach 1800, systematischer<br />

als zuvor zu arbeiten: Er verwendete beispielsweise von<br />

nun an statt loser Blätter gebundene Skizzenbücher, die es ihm<br />

erleichterten, kompositorisch konsequent bestimmte Strukturen<br />

zu verfolgen, längere Passagen zu notieren, sie später leichter<br />

aufzufinden und weiterzuentwickeln. Beethovens Stärke, die<br />

Arbeit mit motivischem Material, konnte nun an ganzen Sätzen<br />

und noch größeren Einheiten probiert werden und seinen Werken<br />

einen neuen inneren Zusammenhang geben.<br />

16


Salvatore Viganò<br />

(Portrait von Johann Gottfried Schadow, um 1797)<br />

Die Geschöpfe des Prometheus<br />

Mit der Oper mühte Beethoven sich bekanntlich lange ab und<br />

übte sich nicht zuletzt an verschiedenen Arten von Bühnenmusiken<br />

im dramatischen Genre. So schrieb er im Winter 1801/1802<br />

für den italienischen Ballettmeister Salvatore Viganò die Musik<br />

für dessen neues Werk Die Geschöpfe des Prometheus. In diesem<br />

Ballett rebelliert Prometheus nicht gegen die Götter, auch zeigt<br />

es ihn nicht als heroischen Titanen, wie er in den Werken von<br />

Aischylos bis Goethe immer wieder dargestellt wurde: Bei Beethoven<br />

ist Prometheus sorgender Schöpfer der Menschheit, ein<br />

Pädagoge. Seine Bemühungen, den Menschen Wissen und Vernunft<br />

zu bringen, sind deutlich von den Ideen der Aufklärung<br />

geprägt.<br />

Entsprechend leichtfüßig und lebhaft ist die Ouvertüre gestaltet,<br />

denn das ganze Stück – auch im Gegensatz zu den sonstigen<br />

Prometheus-Erzählungen – besitzt ein lieto fine. Beim Wiener<br />

Publikum war das Ballett sehr beliebt – über zwanzigmal musste<br />

es wiederholt werden.<br />

17


Die Erste Symphonie<br />

Nicht erst die Dritte Symphonie, die berühmte «Eroica», auch<br />

Beethovens Erste Symphonie lässt sich zu den «neuen» Werken<br />

zählen, die Beethoven in den Jahren nach 1800 komponierte –<br />

auch wenn die stilistische Wende zumeist etwas später, eben mit<br />

der Dritten Symphonie angesetzt wird. Beethoven verwarf nämlich<br />

einen ersten Gedanken zu einer C-Dur-Symphonie von 1795,<br />

weil das Material für seine nun größere Zusammenhänge stiftende<br />

Ideen nicht mehr genügte; einige Jahre später gelang ihm die<br />

Umsetzung der neuen Konzeption in der Ersten Symphonie.<br />

Besondere Aufmerksamkeit erregt die Symphonie mit ihrem Beginn,<br />

einer langsamen Einleitung: Zwar begegnen dem Hörer<br />

auch in Haydns «Londoner Symphonien» vergleichbare Anfänge,<br />

Beethoven aber überrascht damit, dass er den Initialklang als<br />

Dissonanz gestaltet und sich auf diese Weise der Spannung des<br />

Publikums jedenfalls sicher sein konnte. In der Form des Spiels<br />

mit den Erwartungshaltungen seiner Hörer setzt sich die Komposition<br />

fort: beschwingt, mit weniger starken Brüchen als in seinen<br />

zuvor entstandenen, eher verstörenden Klavier- und Kammermusikwerken,<br />

mit ausgedehnten Dialogen zwischen einzelnen<br />

Instrumentengruppen und neuen Klangfarben.<br />

Auch wenn die Provokation der Kammermusik zu fehlen scheint:<br />

Einfach nur in der Nachfolge Haydns (immerhin: seines Lehrers,<br />

von dem allerdings er sich distanzieren zu müssen glaubte) oder<br />

Mozarts steht die Erste Symphonie nicht. Zweifellos fehlt ihr das<br />

Erhabene und Heroische von Beethovens späteren Symphonien,<br />

und Berlioz’ Kritik scheint etlichen Beethoven-Liebhabern aus<br />

dem Herzen gesprochen zu haben: «Das ist nicht Beethoven.»<br />

Gefällig mag das Werk in der Tat sein, gewöhnlich ist es deshalb<br />

aber nicht. Neben der überraschenden Eröffnung fällt zum Beispiel<br />

der dritte Satz auf: weite Modulationen, die dennoch die<br />

Stringenz des Satzes nicht beeinträchtigen. Die äußere Krise, ausgelöst<br />

womöglich durch die fortschreitende Erkrankung des Gehörs,<br />

führte offenbar zu einer Konzentration auf die bzw. einer<br />

systematischen Auslotung der musikalischen Mittel.<br />

18


Nach seinen Erfolgen am und mit dem Klavier versuchte sich<br />

Beethoven in der größeren Form und wollte so nicht zuletzt auch<br />

ein größeres Publikum erreichen. Denn einen hervorragenden<br />

Ruf als brillanter Pianist und Komponist von Kammermusik hatte<br />

er sich längst in Wiens aristokratischen Salons erworben. Die<br />

Gattung der Symphonie bot zur öffentlichen Präsentation seiner<br />

trotz der Erkrankung ungebrochenen Schöpferkraft das geeignete<br />

Forum. Am 2. April 1800 gab Beethoven sein erstes öffentliches<br />

Konzert im alten Burgtheater mit einer Mozart-Symphonie,<br />

Teilen aus Haydns Schöpfung und eigenen Werken, unter ihnen<br />

die Erste Symphonie.<br />

Das «Tripelkonzert»<br />

Trotz seines wachsenden Erfolgs in der Wiener Öffentlichkeit<br />

machte Beethoven sich Sorgen um seine finanzielle Absicherung<br />

und erreichte schließlich, dass drei seiner wichtigsten Gönner<br />

ihm eine jährliche Pension zusicherten. Daneben aber galt sein<br />

Interesse nach wie vor der Suche nach öffentlichen Auftritten<br />

und der Möglichkeit, Subskriptionskonzerte vor der ‹ganzen›<br />

Wiener Gesellschaft zu veranstalten. Für eine solche Gelegenheit<br />

ist auch das «Tripelkonzert» entstanden: eine Sinfonia concertante<br />

– wie sie in Frankreich und den französisch beeinflussten Gebieten<br />

en vogue war –, in der ein Klaviertrios den Solistenverband<br />

stellt. Erfahrungen mit dieser Besetzung hatte Beethoven zuvor<br />

schon mit drei Klaviertrios sammeln können, nun brachte er das<br />

Trio in eine größere, konzertante Form.<br />

Dem Cello kommt dabei eine derart gewichtige Funktion zu,<br />

dass fast an ein regelrechtes Cellokonzert (das Beethoven übrigens<br />

nie komponierte) gedacht werden kann: Nicht nur eröffnet<br />

das Cello den Soloabschnitt des ersten Satzes, es übernimmt<br />

auch im zweiten und dritten Satz die dominierende Rolle. Dieses<br />

Spiel mit den Rollen, das Kommunizieren mehrerer Gesprächspartner<br />

(neben der Violine und dem Cello die beiden<br />

Hände des Klaviers und das Orchester) in jeweils verschiedenen<br />

Kombinationen durchzieht das gesamte Werk und gestaltet es<br />

äußerst vielfarbig.<br />

In der Rezeption bereitete das Konzert jedoch Schwierigkeiten.<br />

Etliche mehr oder weniger intellektuelle Verehrer Beethovens<br />

haben versucht, ihm die populäre Gestaltung des Konzertes an-<br />

19


zulasten und sich über Gefälligkeit, Kraftlosigkeit und fehlenden<br />

Tiefgang mokiert. Sein unmittelbares Publikum aber dürfte<br />

Beethoven mit dem Konzert und seiner Leichtigkeit erreicht und<br />

direkt angesprochen haben. Was später als Längen kritisiert wurde,<br />

das Wechselspiel nicht nur zwischen dem Solopart und dem<br />

Orchester, sondern auch zwischen den Solisten, dürfte gerade<br />

seiner ungewohnten Farbigkeit wegen gefallen haben. Und dass<br />

Beethoven zeitgleich am Fidelio, der «Eroica» und dem Vierten<br />

Klavierkonzertes arbeitete, dürfte auch allen Kritikern gezeigt haben,<br />

dass es ihm nicht an schöpferischer Energie und Einfallsreichtum<br />

mangelte. Vielleicht wollte er mit dem «Tripelkonzert»<br />

kein schweres, bedeutungsschweres, Werk schreiben, sondern<br />

sich dem Publikum einmal mehr von einer unbeschwerten Seite<br />

zeigen?<br />

So sind alle drei Werke des heutigen Abends, die Prometheus-<br />

Ouvertüre, die Erste Symphonie und das «Tripelkonzert», ganz eigene<br />

Zeugnisse für Beethovens Art und Weise, mit der Krise der Jahre<br />

nach 1800 umzugehen. «So glücklich, als es mir hienieden beschieden<br />

ist, sollt ihr mich sehen, nicht unglücklich. – Nein, das<br />

könnte ich nicht ertragen, ich will dem Schicksal in den Rachen<br />

greifen; ganz niederbeugen soll es mich gewiss nicht. – O es ist so<br />

schön, das Leben tausend Mal leben», schrieb er im November<br />

1801 an seinen Freund Wegeler. Gedeutet wurde dieser Lebenswille<br />

oft als energisches Aufbegehren gegen die Krankheit, als<br />

Motor für die heroischen Werke. Eine andere Lesart aber bleibt<br />

daneben denkbar: die des Lebensgenusses, wie er sich in der Beschwingtheit<br />

der ‹populäreren› Werke jener Zeit äußert.<br />

20


Les œuvres… en bref<br />

Die Werke… in aller Kürze<br />

Ludwig van Beethoven (1770–1827)<br />

Die Geschöpfe des Prometheus (Les créatures de Prométhée) op. 43:<br />

Ouvertüre<br />

Première audition / Uraufführung<br />

28.03.1801 Vienne / Wien<br />

À savoir aussi / Was Sie sonst noch wissen sollten<br />

La source du ballet, l’épopée mythologique Il Prometeo (1797), écrite<br />

par Vincenzo Monti en l’honneur de Bonaparte, le considérait comme<br />

un nouveau Prométhée, vainqueur du combat contre le despotisme<br />

et libérateur de l’humanité.<br />

Die literarische Vorlage des Balletts, das von Vincenzo Monti zu Ehren<br />

Napoleons verfasste Epos Il Prometeo (1797) sah im damaligen General<br />

einen neuen Prometheus, Sieger im Kampf gegen die Willkürherrschaft<br />

und Befreier der Menschheit.<br />

Symphonie N° 1 C-Dur (ut majeur) op. 21<br />

Première audition / Uraufführung<br />

02.04.1800 Vienne / Wien<br />

Dans la presse / Pressestimmen<br />

«Finalement le théâtre, pour une fois, reçut quand même M. Beethoven,<br />

et ce fut vraiment l’académie la plus intéressante qui ait eu lieu depuis<br />

longtemps. […] à la fin on joua une symphonie de sa composition,<br />

où l’on trouvait beaucoup d’art, de nouveauté et de richesse des idées,<br />

mais les vents étaient un peu trop utilisés.»


«Endlich bekam doch auch Herr Beethoven das Theater einmal,<br />

und dies war wahrlich die interessanteste Akademie seit langer Zeit.<br />

[…] am Ende wurde eine Symphonie von seiner Komposition aufgeführt,<br />

worin sehr viel Kunst, Neuheit und Reichtum an Ideen war;<br />

nur waren die Blasinstrumente gar zu viel angewendet.»<br />

Allgemeine musikalische Zeitung, 15.10.1800<br />

Les chers collègues / Die lieben Kollegen<br />

«C’est de la musique admirablement faite, claire, vive, mais peu accentuée,<br />

froide et quelquefois mesquine […], ce n’est pas là Beethoven.»<br />

«Das ist vortrefflich gemachte, klare, lebendige Musik, aber sie ist unbedeutend<br />

im Ausdruck, kühl und bisweilen kleinlich […]: Das ist<br />

nicht Beethoven.»<br />

Hector Berlioz: À travers chants, Paris 1862<br />

(deutsche Übersetzung in: Musikalische Streifzüge, Leipzig 1912)<br />

Konzert für Violine, Violoncello, Klavier und Orchester C-Dur (ut majeur)<br />

op. 56 («Tripelkonzert» / «Triple Concerto»)<br />

Première audition publique / Erste öffentliche Aufführung<br />

Mai 1808 dans l’Augarten à Vienne / Mai 1808 im Wiener Augarten<br />

Dans la presse / Pressestimmen<br />

«Nous avons aussi entendu […] un tout nouveau Concertino de Beethoven<br />

[…], mais il n’a pas fait bonne impression. Cela consiste presque<br />

uniquement en passages à peu près également partagés entre les trois<br />

instruments, mais qui deviennent au fil du temps aussi lassants pour<br />

les auditeurs que pour les interprètes.»<br />

«Auch hörten wir […] ein ganz neues Concertino von Beethoven […],<br />

welches aber keinen rechten Eingang finden wollte. Es besteht fast nur<br />

aus Passagen, welche auf die drey Instrumente ziemlich gleich verteilt<br />

sind, mit der Zeit aber, für den Zuhörer, wie für den Spieler, gleich ermüdend<br />

werden.»<br />

Allgemeine musikalische Zeitung, 23.06.1808


Interprètes<br />

Biographies<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Kammerorchester Basel<br />

Le kammerorchesterbasel transmet le plaisir de jouer ensemble,<br />

une orchestration transparente et souple, l’envie de<br />

découvrir de nouveaux types d’interprétation, en associant<br />

dans sa programmation la musique ancienne et nouvelle, dans<br />

la tradition de l’Orchestre de chambre de Bâle de Paul Sacher.<br />

Constitué en 1984 par des musiciens diplômés de différents<br />

conservatoires suisses, l’orchestre est aujourd’hui invité dans<br />

les salles de concerts et festivals les plus prestigieux de la<br />

scène classique européenne et possède son propre cycle<br />

d’abonnement à Bâle. L’orchestre aime jouer sous la direction<br />

musicale de son propre Konzertmeister et apprécie la coopération<br />

avec différents chefs d’orchestre tels que Paul Goodwin,<br />

Kristjan Järvi, Paul McCreesh et Giovanni Antonini. Avec ce<br />

dernier, les musiciens ont réalisé un cycle des symphonies de<br />

Beethoven. L’enregistrement des Symphonies N° 1–6 est déjà<br />

disponible chez Sony et celui des Symphonies N° 3 et N° 4 a<br />

été récompensé par l’ECHO Klassik en tant qu’Ensemble de<br />

l’année 2008. Le CD «Klassizistische Moderne» sous la direction<br />

de Christopher Hogwood ainsi que l’enregistrement des<br />

opéras et oratorios d’après la nouvelle Hallische Händelausgabe<br />

sous la direction de Paul Goodwin ont également reçu d’élogieuses<br />

critiques. Le film documentaire Bartók Quinten (2010,<br />

réalisé par Christine Burlet), qui pose un regard haut en couleurs<br />

sur les coulisses du kammerorchesterbasel, a été diffusé<br />

sur SF1 et 3sat. La soprano Nuria Rial et le kammerorchesterbasel,<br />

sous la direction de son premier violon Julia Schröder, ont<br />

24


Kammerorchester Basel<br />

remporté l’ECHO Klassik 2012 dans la catégorie Meilleur enregistrement<br />

lyrique (airs et duos d’opéra). La liste des solistes<br />

qui se produisent en concert avec le kammerorchesterbasel est<br />

célèbre: Cecilia Bartoli, Sol Gabetta, Andreas Scholl, Angelika<br />

Kirchschlager, Matthias Goerne, Sabine Meyer, Vesselina Kasarova,<br />

Angela Hewitt, Renauld Capuçon, Victoria Mullova, Nuria<br />

Rial, et bien d’autres. Cette saison 2012/13, le kammerorchesterbasel<br />

se réjouit de collaborer avec des artistes renommés.<br />

Parmi eux figurent entre autres Cecilia Bartoli, Sol Gabetta, Patricia<br />

Kopatchinskaja, Khatia Buniatishwili, Angela Hewitt, Maria<br />

João Pires, Alison Balsom, Jean-Yves Thibaudet et Jérémie<br />

Rhorer. Depuis janvier 2013, Clariant International Ltd. est sponsor<br />

du kammerorchesterbasel aux côtés de Credit Suisse, son<br />

principal sponsor depuis 2007.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Kammerorchester Basel<br />

kammerorchesterbasel – das bedeutet Freude am gemeinsamen<br />

Musizieren, einen transparenten und flexiblen Orchesterklang,<br />

Entdeckerlust auf der Suche nach neuen Wegen der<br />

25


Interpretation und die programmatische Kombination von Alter<br />

und Neuer Musik in der Tradition von Paul Sachers Basler Kammerorchester.<br />

Gegründet 1984 von Absolventen verschiedener<br />

Schweizer Musikhochschulen, gehören heute Einladungen zu<br />

den wichtigsten Konzertorten und Festivals der europäischen<br />

Klassikszene für das Orchester ebenso in die Agenda wie die<br />

eigene Basler Abonnementsreihe. Das Orchester spielt gern<br />

unter der musikalische Leitung der eigenen Konzertmeister<br />

und schätzt die Zusammenarbeit mit wechselnden Dirigenten<br />

wie Paul Goodwin, Kristjan Järvi, Paul McCreesh und Giovanni<br />

Antonini. Mit Letzterem erarbeiten die Musiker den Zyklus der<br />

Symphonien Beethovens. Die Einspielung der Symphonien<br />

N° 1–6 ist bereits bei Sony erschienen und erhielt die Auszeichnung<br />

mit dem ECHO Klassik als Ensemble des Jahres 2008 für<br />

die Aufnahme der Symphonien N° 3 und N° 4. Ebenso erfuhren<br />

die CD-Edition «Klassizistische Moderne» unter der Leitung von<br />

Christopher Hogwood sowie die Einspielungen von Opern und<br />

Oratorien nach der Neuen Hallischen Händelausgabe unter der<br />

Leitung von Paul Goodwin uneingeschränktes Kritikerlob. Der<br />

Dokumentarfilm Bartók Quinten (2010, Regie: Christine Burlet),<br />

der einen farbigen Blick hinter die Kulissen des kammerorchesterbasel<br />

gibt, wurde auf SF1 und 3sat ausgestrahlt. Gemeinsam<br />

mit der Sopranistin Nuria Rial gewann das kammerorchesterbasel,<br />

unter Leitung seiner Konzertmeisterin Julia Schröder, den<br />

ECHO Klassik 2012 in der Kategorie Beste Operneinspielung<br />

(Opernarien und Duette). Renommiert ist die Liste der Solisten,<br />

die gemeinsam mit dem kammerorchesterbasel konzertieren:<br />

Cecilia Bartoli, Sol Gabetta, Andreas Scholl, Angelika Kirchschlager,<br />

Matthias Goerne, Sabine Meyer, Vesselina Kasarova, Angela<br />

Hewitt, Renauld Capucon, Victoria Mullova, Nuria Rial u.v.a. In<br />

der Saison 2012/13 freut sich das kammerorchesterbasel auf<br />

die Zusammenarbeit mit renommierten Künstlern. Zu ihnen<br />

gehören u.a. Cecilia Bartoli, Sol Gabetta, Patricia Kopatchinskaja,<br />

Khatia Buniatishwili, Angela Hewitt, Maria João Pires, Alison<br />

Balsom, Jean-Yves Thibaudet und Jérémie Rhorer. Seit Januar<br />

2013 ist die Clariant International Ltd. Presenting Sponsor des<br />

kammerorchesterbasel neben der seit Juli 2007 als Hauptsponsor<br />

auftretenden Credit Suisse.<br />

27


28<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Giovanni Antonini direction<br />

Le chef d’orchestre Giovanni Antonini est célèbre pour ses interprétations<br />

des répertoires baroque et classique. Né à Milan,<br />

il a reçu sa formation musicale à l’école de musique de sa ville<br />

ainsi qu’au Centre de Musique Ancienne de Genève. Antonini est<br />

l’un des membres fondateurs de l’ensemble baroque Il Giardino<br />

Armonico, qu’il dirige depuis 1989. Avec son ensemble, il se<br />

produit comme chef et soliste (aussi bien à la flûte à bec qu’à<br />

la flûte traversière), dans les salles de concerts les plus importantes<br />

en Europe, aux États-Unis, en Amérique du Sud, au Canada,<br />

en Australie, au Japon et en Malaisie. Il a travaillé avec de<br />

nombreux artistes tels que Cecilia Bartoli, Isabelle Faust, Viktoria<br />

Mullova, Giuliano Carmignola, Giovanni Sollima, Sol Gabetta,<br />

Katia et Marielle Labèque et Kristian Bezuidenhout. Giovanni<br />

Antonini est un chef très sollicité par des orchestres tels que<br />

les Berliner Philharmoniker, le Royal Concertgebouw Orchestra,<br />

le Tonhalle-Orchester Zürich, Mozarteumorchester Salzburg,<br />

Orquesta Nacional de España et le Gewandhausorchester Leipzig.<br />

À l’opéra, il a notamment dirigé Le nozze di Figaro et Alcina<br />

à la Scala de Milan; il est invité à diriger une nouvelle production<br />

d’Alcina lors de la saison 2013/14 à l’Opernhaus Zürich. À la<br />

Pentecôte 2012, il a fait ses débuts avec Giulio Cesare in Egitto<br />

au festival de Salzbourg où il est retourné avec Norma à la Pentecôte<br />

2013. À partir de septembre 2013, il sera le directeur artistique<br />

du célèbre Festival Wratislavia Cantans. Avec Il Giardino<br />

Armonico, Giovanni Antonini a enregistré de nombreux CDs de<br />

Vivaldi (y compris les Quatre Saisons), différents autres maîtres<br />

italiens des 17 e et 18 e siècles, de Bach (Brandenburgische Konzerte)<br />

ainsi que de Biber et Locke. Son enregistrement des Concerti<br />

grossi op. 6 de Händel a remporté l’ECHO Klassik. Les<br />

enregistrements les plus récents, «Il Pianto di Maria – The Virgin’s<br />

Lament» avec la mezzosoprano Bernarda Fink et «Sacrificium»<br />

avec Cecilia Bartoli ont suscité beaucoup d’enthousiasme.<br />

Récemment est paru le CD Ottone in villa de Vivaldi. Giovanni<br />

Antonini a entrepris avec le Kammerorchester Basel une collaboration<br />

intensive et très fructueuse. À cela s’ajoute également<br />

l’enregistrement de l’intégrale des symphonies de Beethoven.


photo: Marco Borggreve<br />

Giovanni Antonini<br />

Il a donné l’intégrale des symphonies de Beethoven avec le<br />

kammerorchesterbasel; les enregistrements des six premières<br />

sont déjà disponibles.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Giovanni Antonini Dirigent<br />

Giovanni Antonini studierte an der Civica Scuola di Musica in<br />

seiner Heimatstadt Mailand sowie am Centre de Musique Ancienne<br />

in Genf. Er ist Gründungsmitglied des Barockensembles<br />

Il Giardino Armonico, das er seit 1989 leitet und mit dem er als<br />

Dirigent und als Solist auf der Block- und Traversflöte in ganz<br />

Europa, in den USA, Kanada, Südamerika, Australien, Japan und<br />

Malaysia aufgetreten ist. Er hat mit einer Vielzahl angesehener<br />

Künstler zusammengearbeitet, u. a. mit Cecilia Bartoli, Isabelle<br />

Faust, Viktoria Mullova, Giuliano Carmignola, Giovanni Sollima,<br />

Sol Gabetta, Katia und Marielle Labèque sowie Kristian Bezuidenhout.<br />

Giovanni Antonini ist auch als Gastdirigent bei vielen führenden<br />

Orchestern gefragt. Er hat u.a. die Berliner Philharmoniker,<br />

das Royal Concertgebouw Orchestra, das Tonhalle-Orchester<br />

Zürich, das Mozarteumorchester Salzburg, das Orquesta Nacional<br />

de España und das Gewandhausorchester Leipzig dirigiert.<br />

29


Im Opernbereich hat Giovanni Antonini u.a. Le nozze di Figaro<br />

und Alcina an der Mailänder Scala geleitet; in einer Neuproduktion<br />

von Alcina wird er in der Spielzeit 2013/14 auch am Opernhaus<br />

Zürich zu Gast sein. Zu Pfingsten 2012 gab er mit Giulio<br />

Cesare in Egitto sein Debüt bei den Salzburger Festspielen,<br />

wohin er zu Pfingsten 2013 mit Norma zurückkehrte. Ab September<br />

2013 ist Giovanni Antonini künstlerischer Leiter des<br />

Festivals Wratislavia Cantans in Polen. Mit Il Giardino Armonico<br />

hat Giovanni Antonini zahlreiche CDs aufgenommen, darunter<br />

Instrumentalwerke von Vivaldi (u. a. Die vier Jahreszeiten) und<br />

anderen italienischen Komponisten des 17. und 18. Jahrhunderts,<br />

Bach (Brandenburgische Konzerte), Biber und Locke. Zu<br />

den jüngsten Aufnahmen zählen Händels Concerti grossi op. 6,<br />

Vivaldis Oper Ottone in villa und die Alben «Il Pianto di Maria –<br />

The Virgin’s Lament» mit Bernarda Fink und «Sacrificium» mit<br />

Cecilia Bartoli. Mit dem kammerorchesterbasel spielt er gerade<br />

sämtliche Beethoven-Symphonien ein, von denen die ersten<br />

sechs bereits erschienen sind.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Giuliano Carmignola violon<br />

Natif de Trévise, Giuliano Carmignola étudie d’abord avec son<br />

père puis avec Luigi Ferro, ensuite avec Nathan Milstein et<br />

Franco Gulli à l’Accademia Chigiana de Sienne et avec Henryk<br />

Szeryng au Conservatoire de Genève. Il débute sa carrière de<br />

soliste sous la direction de chefs tels Claudio Abbado, Eliahu<br />

Inbal, Peter Maag et Giuseppe Sinopoli et se produit dans de<br />

prestigieuses salles telles que le Royal Albert Hall, La Scala de<br />

Milan, le Musikverein de Vienne, la <strong>Philharmonie</strong> de Berlin et le<br />

Tchaikovsky Hall. Il collabore ensuite avec Umberto Benedetti<br />

Michelangeli, Daniele Gatti, Andrea Marcon, Christopher Hogwood,<br />

Trevor Pinnok, Franz Brüggen, Paul McCreesh, Sir Roger<br />

Norrington, Ivor Bolton, Giovanni Antonini et Ottavio Dantone.<br />

Il poursuit des collaborations significatives et régulières avec<br />

les Virtuosi de Rome dans les années 1970 et plus tard avec les<br />

Sonatori de la Gioiosa Marca, le Venice Baroque Orchestra, plus<br />

récemment avec l’Orchestra Mozart, l’Orchestre des Champs-<br />

Élysées, le kammerorchesterbasel, Il Giardino Armonico, le<br />

31


photo: Anna Carmignola<br />

Giuliano Carmignola<br />

Zürcher Kammerorchester, l’Academy of Ancient Music et l’Academia<br />

Bizantina, le Concerto Köln. Ses enregistrements l’ont<br />

amené à collaborer avec les labels Erato, Divox Antiqua, Sony et<br />

Deutsche Grammophon. Il est actuellement en contrat exclusif<br />

avec ce dernier. Ses enregistrements ont remporté de nombreux<br />

prix et récompenses tels que le Diapason d’Or et le Choc du<br />

Monde de la Musique. Parmi ses enregistrements les plus<br />

récents, notons les concertos pour deux violons de Vivaldi avec<br />

Viktoria Mullova et le Venice Baroque Orchestra, l’intégrale des<br />

concertos pour violon de Mozart avec Claudio Abbado et l’Orchestra<br />

Mozart, les concertos pour violon de Haydn avec l’Orchestre<br />

des Champs-Élysées. Son dernier enregistrement vient de paraître:<br />

«Vivaldi con moto» avec l’Accademia Bizantina sous la<br />

direction d’Ottavio Dantone. Il a enseigné à l’Accademia Musicale<br />

Chigiana de Sienne et à la Hochschule de Lucerne. Il s’est vu<br />

décerner le titre d’Académicien par l’Académie Royale Philharmonique<br />

de Bologne et d’Académicien de Santa Cecilia. Giuliano<br />

Carmignola joue un Stradivarius de 1732, prêt permanent de la<br />

Fondazione Cassa di Risparmi de Bologne.<br />

32


IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Giuliano Carmignola Violine<br />

Giuliano Carmignola wird international als einer der besten italienischen<br />

Geiger seiner Generation und äußerst geschätzter<br />

Kammermusiker gefeiert, der sowohl auf dem barocken als<br />

auch auf dem modernen Instrument zuhause ist. Er war über<br />

zehn Jahre als Dozent für Violine am Konservatorium in Venedig<br />

tätig und von 1978 bis 1985 Konzertmeister im Orchester des<br />

Theaters La Fenice. Seine Zusammenarbeit zunächst mit den<br />

Sonatori de la Gioiosa Marca und anschließend mit dem Venice<br />

Baroque Orchestra hat ihn zur Leitfigur des barocken Violinstils,<br />

vor allem der italienischen Musik des 18. Jahrhunderts, gemacht.<br />

Als Solist ist er in ganz Europa mit den größten Orchestern unter<br />

Dirigenten wie Claudio Abbado, Eliahu Inbal, Peter Maag<br />

und Giuseppe Sinopoli aufgetreten. In Begleitung der Virtuosi<br />

di Roma ging er in den 1970er Jahren als Solist auf Welttournee.<br />

Seither nimmt er regelmäßig an Barockmusik-Festivals u.a. in<br />

Brügge, Luzern, Wien, Brüssel, Salzburg und Barcelona teil.<br />

1999 wurde Giuliano Carmignola zum Professor für Violine an<br />

die Musikhochschule Luzern berufen. Außerdem ist er regelmäßig<br />

als Dozent an der Accademia Musicale Chigiana tätig.<br />

In dieser und der kommenden Saison wird Giuliano Carmignola<br />

als Solist in Granada, Rom, Monte Carlo, Rotterdam, Bonn, Zürich,<br />

Essen, Baden Baden, München, Berlin und Dortmund zu<br />

hören sein. Zusammen mit dem Venice Baroque Orchestra konzertiert<br />

er bei den großen internationalen Festivals und in den<br />

renommiertesten Konzertreihen. Die Einspielung von Vivaldis<br />

Vier Jahreszeiten sowie dreier bislang unveröffentlichter Vivaldi-<br />

Konzerte zusammen mit dem Venice Baroque Orchestra unter<br />

Andrea Marcon für Sony wurde 2001 mit einem ECHO Klassik<br />

ausgezeichnet. Die letzten Aufnahmen für Sony sind eine CD<br />

mit Violinkonzerten von Locatelli sowie eine Einspielung der<br />

Bach-Sonaten für Cembalo und Violine zusammen mit Andrea<br />

Marcon. Giuliano Carmignola ist seit 2004 Exklusivkünstler der<br />

Deutschen Grammophon, als erste Veröffentlichung erschien<br />

2005 «Concerto Veneziano». 2006 wurde eine weitere Aufnahme<br />

mit unbekannten Vivaldi-Konzerten veröffentlicht, 2008 eine<br />

CD mit allen Mozart-Konzerten gemeinsam mit dem Orchestra<br />

33


Mozart unter Claudio Abbado. Zuletzt erschien eine Aufnahme<br />

aller Haydn-Konzerte mit dem Orchestre des Champs-Élysées.<br />

Giuliano Carmignola spielt eine Stradivari von 1732, eine ständige<br />

Leihgabe der Fondazione Cassa di Risparmi in Bologna.<br />

T<br />

E<br />

T<br />

E<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Sol Gabetta violoncelle<br />

Partout où elle se produit, la violoncelliste franco-argentine Sol<br />

Gabetta fait impression par ses interprétations fascinantes, son<br />

jeu passionné, animé et corporellement investi et une personnalité<br />

charismatique et captivante. Son large spectre artistique va<br />

d’œuvres de Vivaldi et autres compositeurs baroques interprétés<br />

sur violoncelle baroque à des œuvres romantiques ou modernes,<br />

avec les concertos d’Elgar, Dvořák, Schumann, Saint-Saëns,<br />

Tchaïkovski, Chostakovitch, Barber et Bloch, en passant par des<br />

interprétations sur instruments d’époque d’œuvres de compositeurs<br />

classiques tels que Haydn, Mozart et Leopold Hofmann.<br />

Le compositeur hollandais Michel van der Aa a composé pour<br />

elle, l’automne 2010, un nouveau concerto pour violoncelle.<br />

L’automne 2012, elle a interprété presence, le nouveau concerto<br />

pour violoncelle du compositeur letton Pēteris Vasks. De nombreux<br />

orchestres de renom tels que les Wiener Philharmoniker,<br />

le Rotterdam Philharmonic, les Münchner Philharmoniker, le<br />

Royal Philharmonic Orchestra London, le Detroit Symphony,<br />

l’Israel Philharmonic, le Tonhalle-Orchester Zürich et le Royal<br />

Concertgebouw Orchestra apprécient leur collaboration régulière<br />

avec Sol Gabetta. C’est aussi le cas de chefs tels que<br />

Leonard Slatkin, Andris Nelsons, Neeme Järvi, Mikhail Pletnev,<br />

Christoph Eschenbach, Zubin Mehta, Charles Dutoit, David<br />

Zinman, Paul McCreesh ou Valery Gergiev. Elle entretient une<br />

étroite collaboration avec le kammerorchesterbasel. Cette saison<br />

2012/13, Sol Gabetta a fait ses débuts auprès du London<br />

Philharmonic Orchestra sous la direction de Vasily Sinaisky,<br />

du Philharmonia Orchestra dirigé par Vladimir Ashkenazy et de<br />

l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Elle a également<br />

voyagé aux États-Unis et a fait ses débuts au Carnegie Hall de<br />

New York. Ses concerts en Amérique du Sud à l’automne 2012<br />

ont été couronnés par deux récitals joués à guichets fermés au<br />

35


Teatro Colón de Buenos Aires. Pour la saison 2013/14, elle entreprendra<br />

des tournées avec les Bamberger Symphoniker dans<br />

les centres musicaux d’Extrême-Orient, notamment en Chine<br />

et au Japon. Début 2014 sont programmés ses débuts avec<br />

les Berliner Philharmonikern. Sol Gabetta a commencé sa carrière<br />

en 2004, après avoir remporté le prestigieux Credit Suisse<br />

Young Artists Award, l’une des distinctions les mieux rémunérées<br />

pour de jeunes musiciens et musiciennes. Les concerts<br />

des lauréats en compagnie des Wiener Philharmonikern sous<br />

la direction de Valery Gergiev à l’automne 2004 ont ouvert à Sol<br />

Gabetta les grandes portes du monde musical international.<br />

Elle enregistre exclusivement pour Sony Classical. Beaucoup<br />

de ses enregistrements ont été couronnés de prix, entre autres<br />

l’ECHO Klassik, le Gramophone Award ou le Gardel Award<br />

argentin. Sol Gabetta joue un précieux violoncelle Guadagnini<br />

de1759, grâce à une bourse généreuse du Rahn-Kulturfonds.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Sol Gabetta Violoncello<br />

Wo die argentinisch-französische Cellistin, Sol Gabetta, auftritt,<br />

hinterlässt sie den Eindruck von fesselnden Interpretationen,<br />

passioniertem, körperlichem und beseeltem Spiel und einer<br />

charismatischen vereinnahmenden Persönlichkeit. Ihr breites<br />

künstlerisches Spektrum reicht von Werken Vivaldis und anderer<br />

Barock-Komponisten auf einem Barockcello über historisch orientierte<br />

Interpretationen klassischer Komponisten wie Haydn,<br />

Mozart oder Leopold Hofmann bis hin zur Romantik und frühen<br />

Moderne mit den Konzerten von Elgar, Dvořák, Schumann,<br />

Saint-Saëns, Tschaikowsky, Schostakowitsch, Barber und Bloch.<br />

Der holländische Komponist Michel van der Aa komponierte<br />

für sie im Herbst 2010 ein neues Cellokonzert, im Herbst 2012<br />

führte sie das neue Cellokonzert presence des lettischen Komponisten<br />

Pēteris Vasks auf. Zahlreiche namhafte Orchester wie<br />

die Wiener Philharmoniker, das Rotterdam Philharmonic, die<br />

Münchner Philharmoniker, das Royal Philharmonic Orchestra<br />

London, das Detroit Symphony, das Israel Philharmonic, das Tonhalle-Orchester<br />

Zürich und das Royal Concertgebouw Orchestra<br />

schätzen die regelmäßige Zusammenarbeit mit Sol Gabetta.<br />

36


photo: Marco Borggreve<br />

Sol Gabetta<br />

Ebenso tun dies Dirigenten wie Leonard Slatkin, Andris Nelsons,<br />

Neeme Järvi, Mikhail Pletnev, Christoph Eschenbach, Zubin Mehta,<br />

Charles Dutoit, David Zinman, Paul McCreesh oder Valery Gergiev.<br />

Eine enge Zusammenarbeit pflegt sie mit dem kammerorchesterbasel.<br />

In der Saison 2012/13 debütierte Sol Gabetta beim<br />

London Philharmonic Orchestra unter Vasily Sinaisky, beim<br />

Philharmonia Orchestra unter Vladimir Ashkenazy und beim Orchestre<br />

Philharmonique de Radio France. Ferner bereiste sie die<br />

USA und debütierte in der Carnegie Hall in New York. Ihre Konzerte<br />

im Herbst 2012 in Südamerika gipfelten in zwei Récitals<br />

im ausverkauften Teatro Colón in Buenos Aires. In der Saison<br />

2013/14 wird sie mit den Bamberger Symphonikern die Musikzentren<br />

des Fernen Ostens, namentlich China und Japan, bereisen.<br />

Für das Frühjahr 2014 ist ihr Debüt bei den Berliner Philharmonikern<br />

geplant. Sol Gabetta startete ihre Karriere 2004,<br />

als sie den renommierten Credit Suisse Young Artists Award<br />

gewann, einen der höchst dotierten Auszeichnungen für junge<br />

Musikerinnen und Musiker. Die Preisträgerkonzerte im Herbst<br />

2004 mit den Wiener Philharmonikern unter der Leitung von<br />

Valery Gergiev öffneten Sol Gabetta große Türen zur internationalen<br />

Musikwelt. Sie nimmt exklusiv für Sony Classical auf. Zahlreiche<br />

ihrer CDs wurden mit Preisen ausgezeichnet, u.a. dem<br />

ECHO Klassik, dem Gramophone Award und dem argentinischen<br />

37


photo: Susie Knoll<br />

Dejan Lazić<br />

Gardel Award. Sol Gabetta spielt dank eines großzügigen Stipendiums<br />

des Rahn-Kulturfonds ein kostbares Guadagnini-Cello<br />

von 1759.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Dejan Lazić piano<br />

Les interprétations innovantes du répertoire pianistique par<br />

Dejan Lazićs en ont fait l’un des artistes les plus demandés<br />

de sa génération. Il s’est produit avec des orchestres tels que<br />

le Budapest Festival Orchestra, le Rotterdam Philharmonic, le<br />

Philharmonia Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra,<br />

les Bamberger Symphoniker, le NDR Sinfonieorchester<br />

Hamburg, le NDR Radiophilharmonie Hannover et l’Australian<br />

Chamber Orchestra. En outre, il se produit régulièrement en<br />

Asie avec des orchestres tels que le NHK Symphony, le Seoul<br />

38


Philharmonic et le Hong Kong Philharmonic. Dejan Lazić se produit<br />

sous la direction de chefs d’orchestre tels qu’Iván Fischer,<br />

Giovanni Antonini, Vladimir Ashkenazy, Kirill Petrenko, Robert<br />

Spano, John Storgårds, Krysztof Urbański et Osmo Vänskä.<br />

Cette saison 2012/13, il était artiste en résidence à l’Orchestre<br />

Philharmonique de Strasbourg. Parallèlement à sa carrière de<br />

soliste, Dejan Lazić est passionné de musique de chambre.<br />

Il s’est ainsi produit notamment au Concertgebouw d’Amsterdam,<br />

au Queen Elizabeth Hall, au Prinzregententheater de<br />

Munich, au Kennedy Center de Washington ainsi qu’à Montréal,<br />

Tokyo, Pékin et Istanbul. Cette saison, on pourra l’entendre en<br />

récital de piano à Wuppertal, Leverkusen et Brême, ainsi qu’à<br />

Zürich, Strasbourg, Buenos Aires et Sydney. La critique a salué<br />

les enregistrements de Dejan Lazić sous le label Channel Classics.<br />

Son enregistrement live du Concerto pour piano N° 2 de<br />

Rachmaninov avec le London Philharmonic Orchestra sous la<br />

direction de Kirill Petrenko a été récompensé de l’ECHO Klassik<br />

2009. Son album le plus récent est un enregistrement live du<br />

Concerto pour piano N° 4 de Beethoven avec l’Australian Chamber<br />

Orchestra sous la direction de Richard Tognetti. Dejan Lazić<br />

travaille également activement comme compositeur. Son œuvre<br />

s’étend de compositions pour piano, ensemble de musique de<br />

chambre et orchestre aux cadences de concertos pour piano de<br />

Mozart, Haydn et Beethoven. Son arrangement pour piano et<br />

orchestre du Concerto pour violon de Brahms a été créé avec<br />

l’Atlanta Symphony Orchestra sous la direction de Robert Spano<br />

au cours de la saison 2009/10. Il a joué cette œuvre également<br />

aux BBC Proms, au Concertgebouw d’Amsterdam, aux Hamburger<br />

Ostertöne et au Japon. Un enregistrement en live est paru<br />

en janvier 2010. Dejan Lazić est né à Zagreb dans une famille de<br />

musiciens et a grandi à Salzbourg où il a étudié au Mozarteum.<br />

Il vit aujourd’hui à Amsterdam.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Dejan Lazić Klavier<br />

Dejan Lazićs erfrischende Interpretationen des Klavierrepertoires<br />

haben ihn zu einem gefragten Künstler seiner Generation<br />

werden lassen. Er ist mit Orchestern wie dem Budapest Festi-<br />

41


42<br />

val Orchestra, dem Rotterdam Philharmonic, dem Philharmonia<br />

Orchestra, dem City of Birmingham Symphony Orchestra, den<br />

Bamberger Symphonikern, dem NDR Sinfonieorchester Hamburg,<br />

der NDR Radiophilharmonie Hannover und dem Australian<br />

Chamber Orchestra aufgetreten. Darüber hinaus gastiert er<br />

regelmäßig in Asien mit Orchestern wie dem NHK Symphony,<br />

Seoul Philharmonic und Hong Kong Philharmonic. Dejan Lazić<br />

arbeitet mit Dirigenten wie Iván Fischer, Giovanni Antonini, Vladimir<br />

Ashkenazy, Kirill Petrenko, Robert Spano, John Storgårds,<br />

Krysztof Urbański und Osmo Vänskä zusammen. In der Saison<br />

2012/13 ist er Artiste en résidence beim Orchestre Philharmonique<br />

de Strasbourg. Neben seiner Solokarriere ist Dejan Lazić<br />

ein passionierter Kammermusiker. Als solcher tritt er u.a. im<br />

Amsterdamer Concertgebouw, in der Queen Elizabeth Hall, im<br />

Münchner Prinzregententheater, im Kennedy Center Washington<br />

sowie in Montreal, Tokio, Beijing und Istanbul auf. In dieser<br />

Saison spielt er Klavierabende in Wuppertal, Leverkusen und<br />

Bremen sowie in Zürich, Straßburg, Buenos Aires und Sydney.<br />

Bei Channel Classics hat Dejan Lazić zahlreiche von der Kritiker<br />

umjubelte Einspielungen veröffentlicht. Seine Live-Aufnahme<br />

von Rachmaninows Klavierkonzert N° 2 mit dem London Philharmonic<br />

Orchestra unter Kirill Petrenko wurde mit dem ECHO<br />

Klassik 2009 ausgezeichnet. Sein jüngstes Album ist eine Live-<br />

Aufnahme von Beethovens Klavierkonzert N° 4 mit dem Australian<br />

Chamber Orchestra unter Richard Tognetti. Dejan Lazić<br />

arbeitet außerdem aktiv als Komponist. Seine Werke umfassen<br />

Kompositionen für Klavier, Kammerensemble und Orchester<br />

sowie Kadenzen für Konzerte von Mozart, Haydn und Beethoven.<br />

Sein Arrangement von Brahms’ Violinkonzert für Klavier<br />

und Orchester hatte seine Weltpremiere mit dem Atlanta Symphony<br />

Orchestra unter Robert Spano in der Saison 2009/10.<br />

Er spielte das Werk außerdem bei den BBC Proms, im Amsterdamer<br />

Concertgebouw , bei den Hamburger Ostertönen und<br />

in Japan. Eine Live-Aufnahme erschien im Januar 2010. Dejan<br />

Lazić wurde in Zagreb in eine Musiker-Familie geboren und<br />

wuchs in Salzburg auf, wo er am Mozarteum studierte. Heute<br />

lebt er in Amsterdam.


La plupart des programmes du soir de la <strong>Philharmonie</strong> sont<br />

disponibles avant chaque concert en version <strong>PDF</strong> sur le site<br />

www.philharmonie.lu<br />

Die meisten <strong>Abendprogramm</strong>e der <strong>Philharmonie</strong> finden<br />

Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-<strong>PDF</strong> unter<br />

www.philharmonie.lu<br />

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© Etablissement public Salle de Concerts<br />

Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2013<br />

Pierre Ahlborn, Président<br />

Matthias Naske, Directeur Général<br />

Responsable de la publication: Matthias Naske<br />

Design: Pentagram Design Limited<br />

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